Du succès ! Tel est le bilan du déplacement présidentiel à Glasgow. De retour au pays dans la journée du dimanche, le Président Rajoelina a été accueilli à sa descente d’avion sans tambour ni tam-tam. Tel le « retour d’un guerrier » qui a combattu, corps et âme, pour les intérêts de son peuple et de celui de tout le continent africain, Rajoelina Andry rentre au pays la tête haute.
Accueilli à Ivato par Tinoka Roberto ministre des Transports et Randriamandranto Joël ministre du Tourisme, le chef de la délégation malagasy à la 26 ème édition de la Conférence des Parties, COP26, à Glasgow, en Ecosse, au Royaume-Uni, n’a fait aucune déclaration. La rencontre mondiale, qualifiée par beaucoup de « dernière chance », organisée par les Nations unies et axée essentiellement sur un thème brûlant tel le « changement climatique », promet.
A la connaissance de tous, le thème général de la COP26 réside sur le « changement climatique ». Les 200 délégués à Glasgow ont tablé ensemble sur le comportement à adopter face au dérèglement du climat de la planète terre à cause des agissements irresponsables des hommes sinon des dirigeants politiques, économiques et sociaux des pays industrialisés.
La menace du réchauffement climatique plane de façon sérieuse, imminente et dangereuse sur nos têtes, nous, les habitants de la terre. Il faut agir d’urgence maintenant. Ce mot d’ordre « maintenant » a été déjà annoncé depuis le début des Conférences des Parties organisées par l’ONU. Un changement d’attitude et de comportement s’impose ! Et l’urgence devient de plus en plus pressante.
Madagasikara, un pays fragile et vulnérable aux impacts dévastateurs du réchauffement climatique au même titre que ses pairs africains, monte au créneau et bouscule la conscience des grands pays industrialisés, grands pollueurs, à reconsidérer leurs responsabilités.
Le Président Rajoelina, à travers ce rendez-vous planétaire, se donne un triple objectif.
D’abord, faire connaitre Madagasikara dans le concert des Nations. Nombre de dirigeants des pays du monde ignorent ou du moins font semblant d’ignorer qu’une Grande île existe dans l’océan Indien. Certaine grande presse « sous-estime » son importance ou plutôt s’amuse à balancer des désinformations à son endroit. La plupart des participants à Glasgow ont été surpris par l’intervention du représentant de ce pays ignoré, la Grande île.
Ensuite, Rajoelina attire particulièrement l’attention des participants à la COP26 sur le cas des 1 300 000 de Malagasy dans le Sud, chiffre avancé par l’UNICEF, victimes des effets directs du réchauffement climatique.
Enfin, sur sa lancée, le jeune Président malagasy plaide pour la cause des pauvres, en particulier d’Afrique, sur le danger réel de ce phénomène climatique dévastateur. Il est temps de mobiliser la réactivation de la somme de 100 milliards de dollars, promise à Paris (COP21) en vue de l’accompagnement des pays vulnérables au changement climatique.
L’intervention musclée et percutante du Chef de l’Etat malagasy, Rajoelina Andry, aura le mérite d’éveiller l’attention du monde, notamment les grands pays industrialisés, principaux pollueurs, sur le problème vécu dans le quotidien des pays les moins avancés. Il tente de mettre en valeur la solidarité mondiale entre humains au profit des peuples en difficultés. Dans la ligne droite de la COP21, le Président malagasy souligne et insiste sur l’urgence des actes. Apparemment, il a été entendu !
Ndrianaivo