Publié dans Editorial

Quid de la « troisième vague » ?

Publié le mercredi, 22 décembre 2021

Elle est là ! Elle tue. Après les deux premières vagues de Coronavirus de 2020 et de 2021, une troisième vague atterrit au pays. Un souffle de vent impétueux déferle et happetout ce qui se hasarde en travers de son passage. Quand le nombre cumulé des décès (2020 et 2021) franchit la barre de 1 000, il y a donc mille raisons de s’inquiéter.

Prise en étau entre la panique et l’instinct de la survie, la population ne sait que faire. L’atmosphère sociale s’alourdit et les débats se déchainent dans les salons, sous les chaumières, dans les transports en commun, au marché, etc. Quel type de « troisième vague » nous assaille-t-il ? Delta ou… Omicron ? 

Les responsables étatiques en charge de la santé observent, se concertent et se démènent à prendre en main le contrôle de la situation. Toutefois, ils adoptent la démarche de précaution et évitent le risque de se prononcer à la va-vite. La recherche en laboratoire s’intensifie. Il faut laisser aux chercheurs le soin de déterminer exactement de quoi s’agit-il !

Quoiqu’il en soit, Delta ou Omicron ou autre, il faut d’urgence faire face à l’ennemi ! Le plus important pour l’heure c’est d’avoir la visibilité desactions à entreprendre. Pour le moment, les dirigeants politiques misent sur la « vigilance sanitaire ». En quoi cela consiste exactement ? Certaines précisions s’imposent.

Entre autres, le pays n’est pas encore au stade d’« urgence sanitaire ». L’option « confinement » ne figure pas, du moins au stade où nous en sommes, sur table. Mais que chacun fasse le maximum de soi-même pour qu’on ne soit pas dans l’obligation de l’envisager.

En effet, l’éventuel retour à  « l’urgence sanitaire » et par extension au confinement partiel ou total impactera durement l’économie nationale. Elle aggravera la situation de précarité de la grande majorité de la population. Les opérateurs économiques, en particulier ceux évoluant dans le secteur du tourisme, le domaine d’activités le plus touché, souffriront encore davantage. 

Le contexte complexe et critique, qui prévaut dans le pays sinon dans le monde, exige formellement des dirigeants en place  une mise en œuvre d’une stratégie structurante et pertinente. Une série de mesures applicable et efficace qui requiert de la vigilance extrême de tout le monde.

Faudrait-il le noter que le cas de la Grande île, depuis le début de la pandémie, n’est pas aussi alarmant que cela se présente sous d’autres cieux. Et ceci, grâce à la pertinence du Remède traditionnel amélioré (RTA) que le Laboratoire national de l’IMRA (Avarabohitra) a mis en évidence. Un protocole scientifique que la respectable OMS n’y voit pas d’inconvénient scientifiquement parlant. Le CVO (formule « tambavy » ou gélules) séduit et cela même en dehors du territoire national. Les centres de soins hospitaliers de Tanà et autres dans les Régions traitent les patients atteints de la Covid-19 à base de CVO +. Evidemment, un tel choix ne minimise ni n’écarte pas l’importance du vaccin. Loin s’en faut ! Seulement, les tenants du régime tiennent à mettre en exergue la valeur et l’efficacité du RTA national. Et on ne peut pas les récriminer là-dessus.

Troisième vague ou Delta ou Omicron ! L’essentiel revient à contrôler la situation !

Ndrianaivo

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Editorial

  • L’oiseau rare !
    Le mandat de Sahondra Rabenarivo, présidente du Comité pour la Sauvegarde de l’Intégrité (CSI) touche à sa fin. Nommée en février 2019 pour un mandat de trois ans et reconduite en 2022, Sahondra Rabenarivo ne pourra plus faire l’objet d’un renouvellement à la tête de ce poste très stratégique mais à la fois tant sollicité ou convoité également tant redouté. Après six ans passé à la direction de cette institution censée militer pour la bonne gouvernance, essentiellement contre la corruption et l’impunité, Rabenarivo ne cache pas son sentiment d’avoir quelque peu raté sa mission. Etant donné l’âpreté et la complexité de la tâche, une vague impression de fatigue l’assaille. Normalement sauf contretemps du dernier moment, la passation avec le ou la remplaçante à ce poste délicat devrait avoir lieu bientôt, vers mi-février. Mais avant tout, il faudra identifier la personne voulue répondant aux critères imposés. Ce qui n’est pas évident…

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