Publié dans Editorial

Hommage aux descendantes d’Eve !

Publié le lundi, 07 mars 2022

Ce 8 mars, Journée mondiale de la femme. Journée à laquelle le monde entier consacre pour réfléchir des droits et des rôles tenus par les femmes dans la famille, dans la vie d’une Nation et dans le monde.
Au fait, qu’est-ce que l’homme sans la femme ? Un époux sans l’épouse ? Un père sans fille ? Bref, la famille sans une mère ? Quel avenir réservé à un bébé ou à un enfant sans leur mère ? La désolation ! Un minimum de réponse qui résume tout !
Qu’est-ce que la société ou la communauté sans les femmes ? En Afrique, l’épouse ou la mère, les femmes en général, occupent une place plus qu’importante dans le mécanisme du fonctionnement aussi bien familial que sociétal. L’époux ou le père toujours absent à la maison ou bien même au pays pour des raisons diverses, entre autres, à cause du travail, c’est la mère qui fait tourner la vie de la famille, s’occupe des animaux domestiques et les travaux des champs voire la gestion des affaires du village. Pourtant, les descendantes d’Eve, adultes ou enfants, subissent souvent les sévices injustes et parfois inhumains de la part des hommes.
Dans les pays riches de l’Ouest, les femmes deviennent de plus en plus incontournables dans les rouages de la vie économique et politique. Elles tiennent des postes de décision qui n’ont rien à envier des hommes. Mais, on est encore loin du compte tout de même. D’où la nécessité de marquer de façon significative cette Journée du 8 mars !
Tout commence dans les pays industrialisés. A New York, en 1848, certaines femmes leaders réunissent une centaine de personnes dans le cadre d’une Convention pour les droits des femmes à Seneca Falls. Il s’agit d’une grande première aux Etats-Unis et même dans le monde. Les organisatrices revendiquent les droits civils, sociaux, politiques et religieux pour les femmes. Le mouvement fait tache d’huile pour atteindre les autres continents. En effet, le mouvement pour alerter le monde sur les droits de la femme se répand vite comme une traînée de fumée à tel point que vers le début du XXème siècle, des pays comme la Russie, la Nouvelle-Zélande, l’Allemagne et bien d’autres n’ont pas pu échapper à la fièvre du « mouvement ».
L’ONU, dans les années 70, 1975 et 1977 plus exactement, prend au sérieux ledit mouvement et officialise « La Journée internationale de la Femme ». A Madagasikara, il fallait attendre quelques années, dans les années 80, pour que la célébration du 8 mars soit effective. Le régime socialiste de Ratsiraka en fait un défi particulier étant donné que la femme fait partie des « Cinq piliers de la Révolution » dixit « Livre Rouge » (« Boky Mena »).
L’accession au pouvoir de Rajoelina Andry va donner un coup de pouce particulier au Mouvement de la Femme dans la mesure où son épouse de Première dame milite personnellement pour les droits de la femme. Elle s’engage à lutter contre les violences basées sur le genre (VBG) qui malheureusement se multiplient encore dans le pays. Elle en fait une cause prioritaire et urgente. La Première dame agit en paroles et en actes et à travers elle, nous rendons hommage aux descendantes d’Eve.
Ndrianaivo


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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