Publié dans Editorial

Fin de l’épisode !

Publié le mardi, 22 mars 2022

Assisterions-nous à la fin de l’épisode de la saga « Covid-19 » ! Une triste épopée nationale voire internationale qui, de par son macabre virulence et de sa redoutable capacité de nuire, finit par terrasser les pays du monde dont évidemment Madagasikara. Vingt-quatre mois et trois jours exactement après la première annonce officielle faite par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina, en personne, sur les ondes nationales, le 20 mars 2020, que trois personnes ont été testées positives de la Covid-19, les chiffres du bilan épidémiologique n’ont cessé de décroitre et tendent vers zéro. En tout, on ne prélève que 58 nouveaux cas dont 19 formes graves et 3 décès.

Du 12 au 16 mars, les responsables sanitaires ont enregistré une baisse constante. Toutefois, Analamanga demeure l’épicentre avec 50 % de nouvelles contaminations soit vingt-huit cas. Le reste se répartit dans 8 Régions dont Vakinankaratra, Matsiatra Ambony, Vatovavy, Atsinanana ainsi que Melaky, Boina, Bongolava et Ihorombe. Les lits des hôpitaux et des centres de traitement spécialisés de la Capitale et les autres Régions se vident. Les longues files d’attente dans les centres de test comme le Village Voara disparaissent. Les officines de pharmacie cessent visiblement d’être prises d’assaut. Autant de signes et d’indicateurs qui ne trompent pas pour en déduire que l’on s’approche vers la fin de l’épisode de cette terrible épidémie. Plusieurs facteurs entrent en ligne afin de saisir le pourtour de cette tendance encourageante à savoir le Remède traditionnel amélioré (RTA) et le Covid-Organics, formule décoction ou CVO + (gélules) à titre préventif ou curatif.

Madagasikara est l’un des rares pays qui ont pu jouir d’un puissant remède local. Les chercheurs du laboratoire national de l’Institut malagasy de recherches appliquées (IMRA) fondé par Albert Rakoto Ratsimamanga, éminent et émérite homme de sciences malagasy, ont réussi à mettre en évidence un protocole de traitement de la Sras-Cov2 à base de plantes médicinales du genre « Artémisia » capables de répondre efficacement aux attaques du coronavirus. Les couches populaires ayant une riche expérience sinon lointaine habitude des décoctions s’adaptent très facilement au traitement à base de (RTA). Et les résultats sont là.

Madagasikara, un pays tropical humide et chaud, baigne dans une atmosphère climatique propice aux maladies virales (malaria, grippe, etc.). De même, les épidémies de peste et de choléra, les maladies de la pauvreté (mains sales et environnement où règnent les immondices) résistent en dépit des efforts des autorités locales. Finalement, la population finit par s’adapter à la maladie. Il s’agit en fait d’une sorte «d’immunité communautaire ». La baisse progressive de la tendance de la pandémie de coronavirus pourrait s’expliquer à travers ce phénomène naturel. 

A en juger sur la modeste couverture vaccinale auprès de la population, l’une des plus faibles au monde, le pays devrait en subir durement mais apparemment la population résiste et la maladie diminue d’intensité.

Une mention particulière mérite d’être citée à savoir la compétence du personnel de la santé publique qui a travaillé sans relâche au prix même de leurs vies. Notons également que médecins et paramédicaux ont travaillé d’arrache-pied avec acharnement pour arriver au bout de leurs peines. 

Toutefois, il ne faut jamais baisser les bras ! Continuer à maintenir les consignes et exhorter la vaccination !

Vivement, la fin de l’épisode de cette terrible saga !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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