Publié dans Editorial

Demi-siècle de sacerdoce

Publié le mardi, 03 mai 2022

L’ONG « Les Orchidées Blanches » jubile. Le couple André et Odette Ramaroson, dans la fleur de l’âge, avait eu cette idée sensée et noble de sortir de terre, en 1972, une association originale et inédite prenant en charge un centre médico-éducatif qui s’occupe des enfants ou des jeunes en situation de handicap mental.
Précurseur en son genre de mode opératoire, pionnière dans les activités ciblant des personnes atteintes de déficience mentale, l’ONG « Les Orchidées blanches » mérite le respect et l’encouragement en cette période où elle célèbre ses cinquante ans d’existence. Odette Ramaroson, l’épouse d’un grand industriel malagasy André Ramaroson et présidente de l’ONG, ne peut pas ne pas être fière de l’évolution grandissante et positive du centre durant ce demi-siècle de sacerdoce.
Fondée dans un contexte social et politique particulièrement trouble (année 1972), l’ONG « Les Orchidées Blanches » avec le dévouement de la fondatrice, des enseignants spécialisés et des soutiens indéfectibles, a su survoler les problèmes allant de crises politiques cycliques et parfois de trésorerie.
Prévue au départ pour être… une simple association, « Les Orchidées Blanches » dut se muer en Organisation non gouvernementale (ONG), un statut d’existence lui permettant d’évoluer davantage et de s’engager dans des accords de partenariat en interne et en externe. Vu les besoins toujours croissants et les défis sans cesse de taille et complexes au fil des années, l’ONG ne pouvait pas prétendre se suffire à elle-même.
Etant entendu la noblesse de leurs vocation et ambition, les marques de sympathie et surtout les gestes de soutien moral et matériel se bousculent au portillon. Les activités annuelles du genre « opération brioche » sont prises d’assaut. Des pays amis à l’instar de la Principauté de Monaco témoignent de leur fidélité à accompagner le centre notamment sur le plan financier.
La capacité de prendre en charge des enfants ou des jeunes atteints de déficience ou de handicap mental n’est pas offerte à tout venant. Loin d’être une affaire d’aventurisme ou un acte d’amateurisme, la maitrise de certains domaines de l’éducation dite spécialisée s’impose. L’accès à l’arcane de la pédagogie en milieu handicapé mental coule de source. Les responsables tiennent à préciser la nuance entre « handicap mental » et « maladie mentale ». La différence est de taille. Le handicap mental est un état qui est lié à des facteurs environnementaux dont le facteur parental ou une malformation cérébrale. Il peut être aussi d’origine génétique, c’est le cas des enfants trisomiques. Le cas également d’autisme ou encore de trouble comportemental. Tandis que les maladies mentales sont dues à plusieurs autres facteurs comme le tabagisme, l’addiction aux drogues entre autres.
Nombre d’enfants et des jeunes ont retrouvé le plaisir de vivre et ont su se rendre utiles à leurs familles et à la société grâce au travail minutieux, élaboré et méthodique offert par les encadreurs spécialisés du centre. Grâce à leurs engagements, beaucoup de parents, en situation de détresse, ont retrouvé l’espoir de voir un jour leurs chers petits grandir normalement.
Un demi-siècle de sacerdoce qu’il fallait rendre hommage et apprécier à sa juste valeur ! Il s’agit en effet d’un véritable sacerdoce, d’une authentique vocation à vouloir servir les concitoyens en particulier à ceux et à celles victimes de handicap mental. Chapeau et merci !
Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid de la précampagne !
    La CENI réagit. L’institution d’Alarobia tire la sonnette d’alarme. Elle rappelle à l’ordre et met en avant la règle du jeu sinon la loi relative à la précampagne, le moment précis avant la campagne électorale proprement dite. Mais d’emblée, une question pertinente se pose « quelle loi ? »Le décret d’application n° 2018 – 640 de la Loi organique n° 2018 – 008 du 11 mai 2018 relative au régime général des élections et référendum et le Code électoral, en particulier, ne fait pas état de manière précise sur les tenants de la précampagne notamment par rapport à la campagne électorale. La délimitation nette entre la précampagne et la campagne manque de visibilité. Le flou et le vague qui prédominent dans le cadre légal donné offrent, de fait, une occasion à certains candidats, apparemment malins, de jouer entre les mailles. Face au laxisme qui prévaut sur terrain de la précampagne…

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