Certes, il est des moments où le convoi traverse un tronçon difficile, pente raide ou dégradation des voies ou encore des bâtons dans les roues au cours desquels il va falloir rouler à une « petite vitesse » sinon même s’accorder un petit arrêt. Après quoi, le trajet continue. Le train siffle toujours et donne l’espoir aux voyageurs qui l’attendent à la prochaine gare.
Les brebis galeuses, il y en a toujours ! Dans tout grand troupeau vivant et normalement constitué, il existe toujours quelques « ondry mania » ! Une réalité qu’il fallait, en tout état de fait, admettre. Un troupeau sans brebis galeuses, sans indiscipliné(é)s, sans égaré(e)s, sans caractères difficiles donc un troupeau d’anges n’est pas de ce monde d’ici-bas !
Une telle ou un tel se livre à des actes fortement réprimés par la loi. Une autre ou un autre refuse carrément de se mettre en rang. Un quelconque membre « se prostitue » au camp d’en face ! Un autre crie sur tous les toits certaines défaillances au sein du troupeau sinon du régime et défie ainsi le sacro-saint principe selon quoi « les linges sales se lavent en famille ». Il ne s’agit pas tout de même d’un panier à crabes mais d’un troupeau normal avec sa force et ses … faiblesses.
La Première Dame ne baisse pas les bras ! Après un minimum temps de répit où il faudrait bien réfléchir et étudier sur table avec les proches collaborateurs voire collaboratrices, avec les partenaires locaux et internationaux sur la conduite à tenir ou sur les stratégies à adopter, Mialy Rajoelina revient et redescend sur terrain. Elle ne lâche jamais son combat contre les violences basées sur le genre. En tant qu’ambassadrice de l’UNICEF dans la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), Mialy Rajoelina tient bon et mène la bataille sans coup férir. En voilà, un bel exemple de fidélité au poste !
Son époux de Chef de l’Etat, Rajoelina Andry, ne quitte jamais le terrain. Toujours sur le front de la guerre sinon aux manettes du TGV, il conduit la lutte pour « sauver les Malagasy » ». Il n’est pas le genre d’homme qui abandonne ou qui … claque la porte. Hier, il était à Manakara. Avant-hier à Toamasina, etc. Dans le passé comme pour le futur, Zandry kely mène le combat ! Et le peuple le suit. Des foules compactes l’attendent là où il passe. Notoriété et popularités intactes, Rajoelina Andry survole les débats.
A un an de la fin du premier mandat, Rajoelina et son régime semblent redoubler de force et d’énergie. La rage de réussir, de vaincre et de terrasser les ennemis de la Nations l’anime. Le Président ne laisse aucune chance aux détracteurs de barrer la route.
De toute évidence, la machine tourne. Le train est toujours en marche. Et il avance.
Ndrianaivo