Publié dans Editorial

Les pendules à l’heure !

Publié le jeudi, 22 décembre 2022

Le nouveau PGCS tape fort ! Benjamin Alexis Rakotomandimby nouvellement nommé au très prestigieux poste de procureur général auprès de la Cour Suprême, use à profit de son installation à mettre judicieusement certains points sur les « i ».
Crédité d’une bonne réputation de probité, d’intégrité et de conduite morale et  spirituelle, étant un chrétien pratiquant et convaincu, un diacre de l’église FJKM d’Ambodin’Isotry, membre actif du mouvement Les Gédéons, le nouveau PGCS Benjamin Alexis Rakotomandimbty, dit « Benja Kely » pour les intimes, ne mâche pas les mots pour mettre le holà à la gabegie sinon à une certaine indiscipline qui règne à la « maison » et tout cela en présence de pas n’importe qui, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry en personne, le Premier responsable du pays.
Nommé en Conseil des ministres sur proposition du CSM, cet ancien avocat général auprès de la Cour Suprême, croit dur comme fer qu’il est grand temps remettre les pendules à l’heure en commençant par rappeler à l’ordre ses propres collègues, les magistrats, et aussi les officiers de police judiciaire (OPJ). Le PGCS fonce sur la plaie ! Il juge inacceptable au dysfonctionnement interne. Des magistrats qui se permettent d’émettre des avis sur certains verdicts ou Arrêts, d’oser apprécier des décisions politiques, de sortir du contexte purement juridique et s’étalent sur la place publique, etc. Benjamin Alexis Rakotomandimby d’intimer les membres de la Magistrature à observer scrupuleusement le concept de  l’obligation de réserve. Les éléments de l’OPJ, pour leur part, doivent respecter le sacrosaint principe de la présomption d’innocence. Aucun point de presse ne doit pas avoir lieu sans l’avis exprès du procureur, leur chef hiérarchique direct. De l’autre côté, Benja Kely fut à deux doigts de crever l’abcès de la corruption, cette maladie qui gangrène le corps. Il ne l’a pas fait pour des raisons simples qu’on ne lave pas le linge sale en public ! Toujours est-il, le nouveau PGCS entend remettre tout le monde sur le droit chemin et ce, rappelons toujours, en présence du numéro un du pays.
Benjamin Alexis Rakotomandimby, le nouveau maître des lieux du ministère public auprès de la Cour Suprême, déplore le manquement au respect des Arrêts du Conseil d’Etat. Il en sait trop. Certains responsables publics trainent les pieds à mettre en exécution des Décisions du Conseil d’Etat. C’est inadmissible selon le PGCS ! On est bel et bien dans un Etat de Droit mais non point dans une République bananière. En tout cas, le Chef de l’Etat, Président de fait du Conseil Supérieur de la Magistrature (CSM) et Chef de toute l’Administration en a pris bien note.
Sachant un minimum du parcours professionnel de magistrat de carrière, on ne s’étonne guère de cette ténacité à remettre les pendules à l’heure. En fait, sénateur de son état, à l’époque, Benjamin fut le benjamin de la HCC nommée en catastrophe pour trancher sur les résultats du scrutin critique de 2001 dont les assises avortées devaient se tenir à Mantasoa. Après une courte traversée du désert, solde coupé, Rakotomandimby Alexis fut nommé directeur exécutif de la Médiature avant d’intégrer de nouveau le bercail.
En somme, le nouveau PGCS veut inculquer la notion d’exemplarité, de droiture et de l’éthique en toutes circonstances.


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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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