Publié dans Editorial

Capacité d'anticipation

Publié le vendredi, 28 avril 2023

Un exemple à suivre ! Un modèle à copier !

Le pont Bailey de Tanjombato a été fermé à la circulation pendant 48 heures  c'est-à-dire dans la journée du mercredi 26 et celle du jeudi 28 avril. Et pour cause, des  réparations à faire sans attendre. En effet, l'état dégradé actuel de certaines parties de cet ouvrage d'art métallique nécessite des travaux de réparation urgents. 

Les responsables locaux au niveau de la Commune rurale de Tanjombato ont dû constater sur place des défaillances sérieuses sur certains éléments de ce pont desservant un grand axe national (RN 7) reliant la Capitale au grand Sud du pays, Sud-est et Sud-ouest y compris. Etant donné l'importance de la densité du trafic sur cette route nationale partant d'Antananarivo vers Taolagnaro et Toliara en passant par Antsirabe,  Fianarantsoa et Ihosy et ne pas oublier les Manakara, Mananjary et Vangaindrano, d'une part et Miandrivazo, Morondava de l'autre, de grandes localités stratégiques pour la circulation des hommes et des produits et bien entendu pour l'économie nationale en général. Ainsi donc, la retouche technique de ce pont relève d'une priorité nationale. Conçu pour seconder le vieux pont de Tanjombato, du canal historique datant de 1940, cet ouvrage d'art métallique doit être réhabilité le plus vite possible. Ayant sollicité le concours du ministère de tutelle (MTP), la Commune a pu sauver cette infrastructure essentielle pour la survie de la Grande île.

Sans doute, la réaction du maire de Tanjomabato et son équipe s'inscrit dans la ligne droite d'une grande capacité d'anticipation dont, malheureusement, le pays en manque. Beaucoup de dégâts ont pu être évités si des responsables locaux et nationaux (élus et nommés) ont su faire preuve d'anticipation. Chose que le Chef de l'Etat n'a pas manqué de relever lors de l'un de ses déplacements sur terrain en sommant les responsables à tous les niveaux, civils et militaires, de veiller au bon déroulement de leurs charges respectives notamment l'anticipation des dangers à venir par des mesures de prévention. D'ailleurs, ils sont payés pour. Un rappel d'office !

Il est désolant de devoir noter souvent qu'on attend le dernier moment pour daigner bouger. Le constat d'un « médecin après la mort » s'érige chez nous en système. Les exemples pour corroborer l'assertion font légion. Le cas des routes nationales et celui des artères urbains nous font tomber des nues. Ils se trouvent depuis belle lurette dans un état de désolation alarmante. Les RN 2, RN 4, les rues en villes (Antananarivo, Antsirabe, etc.) ont été laissés en situation de pourrissement avancé à tel point qu'il ressort des exercices de combattants pour s'aventurer ou circuler sur sinon d'une gymnastique de grand écart pour oser rouler sur. Des cris au scandale, des sonnettes d'alarme mais personne ne réagit. Vraiment, on prêche dans le désert surtout nous, des gens de la presse. On voulait rien en savoir !  Evidemment, on va au final bouger mais tout de même c'est trop tard. Combien de vies humaines ont-elles péri ? A combien remontent-elles les pertes économiques causées par les embouteillages monstres et éternels en ville (dans la Capitale), par les retards de livraison et les accidents fréquents des poids lourds pleins à craquer ?

Mine de rien, la capacité d'anticipation fait partie des atouts pour la réussite.

 

Ndrianaivo

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Editorial

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    La messe est dite ! Tel un couperet, le verdict irrévocable et définitif est tombé. Les autorités suprêmes du football africain, la CAF, confirment la sentence : le Stade Barea n’est pas homologué. Le vin est tiré, il faut le boire ! Les Barea joueront ailleurs. La Fédération malagasy du football (FMF) doit choisir et soumettre incessamment aux instances continentales les stades où l’équipe nationale jouera ses prochains matchs.De la honte ! Du coup, le sentiment de souveraineté et de fierté autour du grand Stade Barea s’écroule comme un château de sable. Quelle a été la fierté de tous les Malagasy notamment les amoureux du ballon rond quand le pays s’est offert de ce « bijoux » sinon de ce « trésor ». Les épris du sport-roi de l’océan Indien à même du continent africain enviaient certainement le privilège des malagasy. Nos amis les Comoriens, les Seychellois, les Mauriciens et…

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