Pas plus que des « lalao ankadasitra » dont les échos ne dépasseraient même du petit enclos de la cour de la maison ! Seulement, l’essentiel est de « cimenter » les liens d’amitié et de fraternité entre les peuples sinon des jeunes des sept îles de l’océan Indien à savoir Mayotte, Maldives, Seychelles, La Réunion, l’île Maurice, les Comores et Madagasikara, pays hôte. Et à travers cette union, promouvoir l’unité dans la diversité de manière à affronter ensemble les ennemis en commun dont entre autres la pauvreté et l’insécurité.
De la discipline « Football », le sport-roi, les tirages au sort respectifs placent Madagasikara dans le groupe A avec Maurice et Seychelles. Selon la tradition olympique, le pays hôte se met tout naturellement en tête de poule. Au vu de la composition du groupe A au sein duquel les Barea sont appelés à jouer, les observateurs même les plus profanes, d’un niveau élémentaire, estiment que les poulains de Rôro évoluent dans une poule abordable. Ils auront à faire face, entre autres, au Club M dont le coach est un … malagasy, un certain Fidy Rasoanaivo. Une formation assez modeste sur le plan continental. Le fait donc d’atterrir, selon la volonté du sort, au sein de tel groupe offre sur le plateau d’argent aux pensionnaires de Romuald Rakotondrabe, alias Rôro, une opportunité de montrer leur savoir-faire. Il ne s’agit, en aucun cas, de mésestimer les capacités de frappe des poulains de Fidy Rasoanaivo mais les faits sont là !
Le public en général, les inconditionnels du ballon rond en particulier, hanté par les échecs à répétition ces derniers temps devient de plus en plus exigeant. Il affiche, malgré lui, son impatience de voir ses favoris en démonstration à quoi ils sont capables de faire. D’après les explications du coach, notre Onze national, serait handicapé par l’absence de certains joueurs clés mais ce n’est point une raison ni une excuse pour échouer sur sa propre pelouse. Rôro n’a pas le droit de rater le coche.
De tradition, protocole d’usage, l’équipe nationale du pays ouvre le bal. C’est ainsi que les Barea disputeront, en match d’ouverture, avec l’équipe mauricienne. Les deux coachs, deux malagasy, Romuald Rakotondrabe et Fidy Rasoanaivo, s’affronteront via leurs poulains respectifs. Une victoire ou une défaite du sport-roi enverra une onde de choc en bien ou en mal à l’équipe nationale.
Ndrianaivo