De l’île Maurice, précédent pays hôte de la X ème édition des JIOI, à la Grande île, pays hôte, Resampa Haja André, ministre malagasy de la Jeunesse et des Sports, président du Comité d’organisation des JIOI 2023, s’occupe d’acheminer la flamme au pays, à l’aéroport Arrachart (Antsiranana). Sur le tarmac, les anciennes gloires se sont relayées pour porter haut et avec fierté la flamme. Entre autres, Rabenala Toussaint, triple sauteur, trois fois champion d’Afrique, deux fois champion des Jeux de la Francophonie. Rosa Rakotozafy, l’actuelle DG des Sports, double championne d’Afrique et parmi les anciennes célébrités de la discipline 100 mètres haies. Et le clou de la cérémonie au stade Kianjasoa, la réception solennelle de la flamme, revient à Sidonie Fiadanantsoa, une championne des derniers Jeux de la Francophonie, en terre congolaise, médaille d’or au 100 mètres haies, une native d’Antsiranana. Elle va allumer la vasque avec le Président de la République Rajoelina Andry Nirina qui, rappelons-le, tenait à honorer de sa présence l’évènement crucial. Devrait-on souligner la liesse populaire qui s’ensuit. De l’aéroport d’Arrachart jusqu’au stade Kianjasoa, on a noté une effervescence populaire, un engouement général qui traduit, au fait, l’union de tous les Malagasy autour d’un idéal commun, l’unité nationale. Après Antsiranana, la flamme va faire le tour des chefs-lieux de Province de la Grande île pour atterrir à Antananarivo, la Capitale de Madagasikara, au stade Barea Mahamasina le 23 août.
Evidemment, l’arrivée de la flamme sur le sol malagasy constitue un évènement crucial, décisif et même historique dans le processus de la tenue de la XI ème édition des JIOI 2023 à Antananarivo Madagasikara. La présence effective de la flamme en terre malagasy balaie d’un seul coup les tergiversations et les doutes véhiculés par les irréductibles sceptiques, les éternels détracteurs du régime. Certes, il y avait eu un moment de flottement mais les responsables étatiques ont vite réagi et se ressaisissent à temps. Les présidents de fédération de la plupart des disciplines retenues n’ont pas eu tort s’ils ont manifesté, un moment, leur doute voire leur impatience. Ils s’inquiètent de l’insuffisance du temps imparti aux regroupements de leurs poulains. Mais maintenant, apparemment, tout rentre dans l’ordre. Il va falloir se préparer sérieusement. Dans tout jeu, sportif de surcroit, rien n’est gagné d’avance. Il n’y a pas de miracle ni de magie. On récolte ce qu’on a semé.
Ndrianaivo