Publié dans Editorial

De salutaires défections

Publié le lundi, 04 septembre 2023

Le TGV se débarrasse de ses parasites ! L’IRD de ses sangsues ! Le régime Orange de ses nuisibles !
L’approche du crucial scrutin de novembre agite le monde de la politique. Des alliances ou des mariages, parfois contre nature, se font jour pour les uns et se défont pour les autres. Divorces en cascade ! Le voile tombe et le vrai visage se découvre. Une vague de trahison et de traîtrise se déferle au nom d’un calcul politique mal géré. Mais contre toute attente, le mal fait bien les choses. Le monde politique se décante. Le tableau s’éclaircit. On commence à savoir qui est qui ! Qui est avec qui ! Et qui sont contre qui ! On connait qui est le vrai ami. On distingue clairement la stature de l’adversaire. Et le vrai combat pourra se tenir incessamment !
La mouvance présidentielle, l’IRD, n’échappe pas la règle du jeu plutôt du faux jeu. Le phénomène de divorce sinon de défection frappe de plein fouet, en plein visage, la plate-forme soutenant l’actuel homme fort du pays. N’allez pas croire que de telles défections porteront atteinte à solidité du socle. Quelque part, le départ de certains éléments infidèles arrangeraient la mouvance dans la mesure où les traîtres se font démasquer par eux-mêmes. A l’époque où ils faisaient encore partie de la plate forme présidentielle, l’IRD, leur présence n’ont même pas contribué à la force du parti. Au contraire, les Siteny Andrianasoloniaiko, les Jean-Jacques Rabenirina, les Brunelle Razafindratsiandraofa  ou les Idealson ne faisaient que ternir l’image voire la crédibilité de la mouvance. En fait, ce sont des « caméléons » qui passent d’une branche à une autre et finissent par chuter à la moindre secousse.
L’absence de la culture de l’éthique politique conduit nos politiciens vers de fausses pistes. Ils confondent sciemment les intérêts supérieurs de la Nation avec leurs minables intérêts personnels. Ils se font noyer dans les petits calculs politiques non productifs. Quelle chance un parlementaire, un dépité élu dans une Circonscription dont la taille démographique et politique n’atteint même le poids d’un Arrondissement de la Capitale, pourrait-il avoir pour se mesurer face au Chef de l’Etat en exercice dont l’assise populaire demeure intacte ? Il faut le faire ! Un courage déplacé qui n’entre point dans l’ordre normal des choses.  Honnêtement, changer de fusil d’épaule pour finalement  tirer dans  son propre camp et viser son propre chef ne se fait pas.
Durant ces quatre et plus longues années, on garde au chaud le fauteuil tout en suçant à grosses gouttes le régime. Et, puis voilà, à l’approche de la fin de la mandature, on quitte la barque. On n’est pas sans savoir les avantages juteux des parlementaires surtout des membres du Bureau permanent. La règle de l’éthique politique veut que si n’êtes pas ou plus d’accord avec votre famille politique, la moindre des choses vous exige à l’avouer ouvertement et rendre le tablier dès le départ.
Sans scrupules ni franchise, vous restiez à croquer sur la table les succulents gâteaux et vers la fin du festin, une fois repus, on quitte sans crier gare comme si de rien n’était. Quelle minable mentalité !
Il ne faut pas se tromper. Le peuple sait apprécier. Qui vivra, verra !
Ndrianaivo


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Editorial

  • Choix tactique et stratégique
    On est en guerre ! L’option à considérer s’avère délicate. La décision est cruciale. Il exige d’un chef de guerre un réflexe alliant le tact et la maîtrise de la stratégie. La mise en place à l’Assemblée nationale d’une configuration vouée à la cause du régime Orange actée, il va falloir accéder à l’étape suivante à savoir la nomination du Premier ministre, chef du Gouvernement. Une phase délicate et cruciale à laquelle le Chef de l’Etat ne prend pas à la légère. Si le Président de la République est l’homme numéro un de la Nation et de l’Etat, le Premier ministre l’homme-clé du bon fonctionnement de l’administration, de l’Etat.

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