Publié dans Editorial

Péril en la demeure

Publié le mercredi, 22 novembre 2023

Loin de nous le plaisir d’envoyer de fausses alertes agissant en mode opératoire d’un vulgaire alarmiste tout juste pour perturber l’opinion ou déstabiliser l’esprit des gens et perturber le quotidien de la population. Un style d’action cher aux détracteurs du régime dont la seule et unique visée consiste à noircir le tableau et ébranler la crédibilité des tenants du pouvoir. En réalité, il y a lieu de s’inquiéter, de s’alarmer. Le reflexe naturel d’une sentinelle revient logiquement à tirer la sonnette d’alarme pour alerter l’opinion.
 L’épidémie de grippe qui frappe dur depuis un certain temps touchant particulièrement les personnes vulnérables, les enfants et les personnes âgées, et la vague de froid par moment complique la situation. Ce contexte sanitaire préoccupant qui prévaut en cette période ouvre la voie à la contamination. D’autant qu’il est fort possible de confondre une grippe sévère avec le symptôme de la Covid-19. Situation alarmante, non pas encore, on n’a pas encore déploré des cas de décès mais inquiétante dans la mesure où il existe des cas graves que l’on traite actuellement. Des consignes et des mesures de prévention s’imposent inéluctablement. S’il s’avère trop tôt d’envisager dans l’immédiat le recours au confinement ou autres mesures drastiques, le port du masque et le lavage des mains doit être relancé et ce avec une certaine rigueur. L’on note que certains établissements scolaires adoptent déjà des mesures préventives strictes pour éventuellement se protéger. Inutile de paniquer mais soyons toujours vigilants et prudents.
La consommation de la drogue prend de plus en plus de l’ampleur. Elle continue de faire parler d’elle notamment les risques encourus auprès de nos jeunes. Des enquêtes menées font état d’un pourcentage troublant autour de 80% de jeunes dont essentiellement des collégiens et des lycéens  qui sont en prise à l’addiction. Drogue dure et surtout cannabis sont les stupéfiants les plus prisés.   Le Centre de Cure Aro Aina à Antananarivo (CCAA) regrette que 40% des patients pris en charge sont des jeunes de 13 ans qui s’injectent régulièrement. Le Dr Miarintsoa Andriamiaranarivo, médecin addictologue et psychothérapeute auprès du Centre, souligne que surtout les jeunes de 15 à 20 ans, donc des collégiens et lycéens qui se livrent à l’addiction de ces produits proscrits et dangereux.
L’état alarmant et inquiétant au sein duquel certains des jeunes malagasy se trouvent embobinés nous interpelle tous. L’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme, du pays se voit compromis. Les jeunes élèves des collèges et des lycées, catégories d’âge la plus fragile et influençable, sur qui repose le lendemain et l’après-lendemain de la Nation sont les plus exposés. Toutes les forces vives du pays doivent se mobiliser. Responsables de l’éducation nationale et de la Santé ont une lourde responsabilité de diligenter les actions à entreprendre.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Mission délicate !
    Le second round de la négociation entre la France et Madagasikara sur les îles Eparses devait débuter à Paris dans la journée d’hier 30 juin 2025. La première étape de la rencontre entre les deux délégations avait eu lieu à Antananarivo en 2019, au Palais de Premier ministre à Andafiavaratra, tout juste en début du premier mandat de l’actuel Chef d’Etat Rajoelina Andry, et réélu pour un second mandat en 2023. La délégation malagasy conduite par la ministre malagasy des Affaires étrangères, Rasata Rafaravavitafika, composée de huit membres, devait rejoindre la capitale française pour être présente au rendez-vous fixé. Huit membres, des experts dans leur domaine respectif, qui ont la lourde tâche de présenter et défendre la cause nationale sur les îles Eparses. Madagasikara revendiquait depuis toujours du moins depuis la Deuxième République, la souveraineté de la Grande île sur ces « îles » tant convoitées et objet de discorde…

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