Dans les agglomérations urbaines, les tâches de la Police nationale se durcissent surtout en ce moment où la population s’apprête à célébrer, d’une manière ou d’une autre, les fêtes de fin d’année. Aux marchés comme dans les ruelles de quartier ainsi que dans les taxi-be, les voyous agissent en véritables dahalo. En effet, en cette période où la fièvre sinon l’effervescence de la fête obnubile et fait perdre les attentions, les mauvais esprits en profitent pour… Il se trouve que c’est le moment par excellence aux bandits de sévir. Par conséquent, les éléments des Forces de l’ordre, notamment les policiers, sont appelés à redoubler d’efforts. Police nationale ou Police municipale qui se charge de la sécurité de la population urbaine et ses biens travaille dur sans relâche. Le commissariat central en synergie avec les commissariats d’Arrondissement travaillent d’arrache- pied, jour et nuit, afin de mettre la main sur ces bandits dont la « stratégie » et le mode opératoire évoluent dans le temps et dans l’espace. Ces derniers jours, les usagers des taxi-be de Tanà et même dans certaines villes comme Toamasina deviennent la cible facile des malfrats. La Police ne s’est laissé pas faire. Des agents des commissariats d’Arrondissement, dépêchés sur terrain, en tenue civile, veille au grain. A Andravoahangy, quartier de prédilection de ce genre de délit, les limiers ont réussi à « cueillir » des « mpanendaka » juste après avoir « opéré » dans les parages.
Nous rendons à Dieu ce qui est à Dieu et à César ce qui est à César ! Et oui, nous, citoyens urbains, nous reconnaissons les efforts entrepris par la Police nationale et municipale afin de garantir la sécurité.
Evidemment, bon gré ou malgré des progrès obtenus, il reste beaucoup à faire surtout concernant certains gestes indélicats, entres autres, la corruption plus exactement la « petite corruption » qui persiste. Là aussi, il faut reconnaitre honnêtement des avancées notables et tangibles. Notons que les responsables ne transigent point sur des cas avérés de délit de corruption, mais sur terrain, il fallait toujours avouer que le mal tient tête. Gagner un concours de court métrage basé sur la lutte contre la corruption organisé par le BIANCO est une chose, refuser à jamais les tentations de corruption en est une autre.
De toute manière, on salue l’abnégation dont font preuve les éléments de la Police nationale dans l’exercice de leur mission.
Ndrianaivo