Publié dans Editorial

Prometteur !

Publié le mardi, 19 mars 2024

Quand le tourisme va, la Grande île va ! L’essor d’un pays n’est pas seulement l’apanage de la relance du bâtiment suivant l’adage « quand le bâtiment va, le pays va ». Pour un pays comme le nôtre, quand le tourisme va, le pays bat de l’aile ! 

Le tourisme, ce grand secteur prometteur, regagne du terrain. Si les efforts continuent, il retrouvera son dynamisme d’antan. Au rythme de l’envol qui prévaut ces temps-ci, il n’a rien à envier des performances d’avant la Transition.

Les tumultes des évènements de 2009 et la période d’impasse de la Transition ainsi que les effets meurtriers de la pandémie jusqu’en 2022, ne laissent aucune chance aux activités touristiques. En effet, les néfastes périodes de confinement tuent littéralement dans l’œuf ce secteur d’avant-garde pour le développement économique de Madagasikara. D’ailleurs, le tourisme fut le domaine d’activités le plus fortement touché durant le moment où tout est fermé du sol jusqu’au … ciel. Et cela, en dépit des efforts surhumains auxquels les dirigeants s’étaient donnés. L’ouverture aux activités économiques, en particulier les circuits aériens, à partir de la fin 2022 permit de tout redémarrer. Encore faut-il « rééduquer » tout le système y compris et surtout les transports ! En 2023, il a fallu donc se remettre sur les rails. Ce qui n’est pas toujours évident. Mais, les démarches accomplies commencent déjà à porter leurs fruits.

Le ministère de tutelle de pair avec les organismes rattachés tels l’Office national du tourisme de Madagasikara (ONTM), Offices régionaux du tourisme (ORT), Société nationale du tourisme de développement (NTD), Institut national du tourisme et de l’hôtellerie (INTH), Société malgache d’hôtellerie (SMH) ne ménagèrent point les efforts afin que le secteur du tourisme retrouve sa lettre de noblesse. Les prémices de l’épanouissement sont déjà là. Les aéroports internationaux, Ivato et Nosy-Be  à titre d’exemple, ne chôment pas. Les bateaux de croisière affluent, etc. Les hôtels ne désemplissent pas …  Les sites touristiques comme le Plateau d’Isalo, le Tsingy de Bemaraha, les parcs d’Andasibe ou de Ranomafana grouillent de monde. C’est réellement encourageant !

Légitimement parlant, il faut donner un coup de pouce au tourisme. Au moins pour deux raisons principales. En premier lieu, le développement du tourisme figure dans le Velirano point 10. Etant un pays béni sur le plan naturel ou environnemental où les richesses naturelles dont les faunes et flores à 90 % endémiques existent en abondance, la priorisation du tourisme relève d’un acte responsable et judicieux. Il faut bien exploiter dans le sens noble du terme les richesses et les atouts que l’on dispose. En second lieu, le secteur du tourisme s’inscrit parmi les activités pourvoyeuses de devises et créatrices d’emplois. Des pays, entre autres,  comme l’Egypte, le Maroc, le Kenya ont bien saisi les profits tirés de l’aubaine offerte par le tourisme. Ils ne ménagent point les efforts pour le soutenir et le déployer. Le développement du tourisme entre dans une logique des obligations de l’Etat. Ainsi, ils le placent au centre des leurs préoccupations activités économiques. De ce fait, ils caracolent parmi les pays émergents du continent noir. 

A Madagasikara, on constate une évolution palpable de la considération du tourisme en tant que secteur prometteur tendant vers la relance. L’Etat doit y mettre le paquet.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Vulgaire face-à-face
    C’est encore loin, très loin le « renouveau » ou « refondation », c’est selon. Annoncé avec tam-tam sur les stations de radio et de télévision nationales ou même privées, le face-à-face entre le Gouvernement et les députés de l’Assemblée nationale devait avoir lieu le lundi 17 novembre. En réalité, cinq membres du Gouvernement ont été convoqués par les élus du peuple à savoir les ministres des Travaux publics, de la Santé publique, de l’Education nationale, de l’Energie et des Hydrocarbures, de l’Eau, de l’Hygiène et de l’Assainissement et de la Décentralisation. En tout, six départements clés autour desquels s’articule le bon déroulement du quotidien du peuple. Jusque-là, rien de répréhensible ni d’objection ! C’est un droit constitutionnel prévu par la loi fondamentale que les représentants du peuple « convoquent » des membres de l’Exécutif et cela afin de rendre compte des stratégies que lesdits ministres convoqués entendent entreprendre afin…

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