Publié dans Editorial

Des points lumineux

Publié le mardi, 26 mars 2024


Tout n’est pas noir absolu ! En dépit de certaines zones d’ombre qui, avouons-le, ont tendance à s’étendre pour s’empirer au cas où nous ne prenions pas garde vigilamment, il existe quand même des points lumineux.
Des points d’éclairage brillent et entretiennent l’espoir qu’un jour tout l’immeuble connaitra la lumière vive à tout moment. Tellement l’océan de difficultés et d’ennuis nous submergent que les quelques points lumineux n’attirent pas notre attention.
Dans un souci d’éviter de tomber dans des affirmations gratuites ou partisanes, il suffit de cibler quelques points saillants pour le besoin d’étayer.
Face à la recrudescence des actes de banditisme en milieu rural et urbain, les Forces de l’ordre et de la sécurité ne ménagent point les efforts à même jusqu’à coûter de leur vie. On n’est pas encore au stade de l’élimination définitive de ces malfrats sur l’étendue du territoire national seulement, il faut reconnaitre que des progrès ont été accomplis. Les phénomènes dahalo et rapts diminuent. Evidemment, il reste beaucoup à faire.
Le projet ODOF avance et commence à porter ses fruits. Le cas de Tamby Rakotoarimanana,  fondateur et DG de Dago Green à Mahitsy nous intéresse dans la mesure où il a obtenu, à la suite d’un appel à manifestation d’intérêt, la gestion d’une usine de transformation  de tomates. Une initiative s’inscrivant dans le cadre du projet ODOF. Le projet démarre à la plus  grande satisfaction des paysans producteurs de tomates et des consommateurs de la région. Rassurez-vous que le cas de Tamby Rakotoarimanana n’est pas du tout un exemple isolé !
Afin de mieux cerner la lutte contre les VBG, surtout le cas de viol sur mineur suivi de violences physiques jusqu’à ce que mort s’ensuive, parfois, les autorités compétentes ont été amenées à modifier la loi, la castration chirurgicale des auteurs du crime. Il s’agit selon la Garde des Sceaux d’une mesure de dissuasion et davantage de protection de ces innocentes mineures. D’aucuns reconnaissent qu’en dépit de certaines réticences, c’est une avancée notable.
Dans le Sud du pays, cette Région qui combat en permanence contre la sécheresse, des organismes de bienfaisance, en partenariat avec les tenants du régime, contribuent à accompagner la population victime d’insuffisance alimentaire pour une meilleure résilience.
Dans le cadre du dialogue stratégique, l’AFD d’une part et le MEDD de l’autre s’engagent à mettre en œuvre une meilleure stratégie pour la visibilité des défis et des opportunités de la biodiversité dans la Grande île. L’AFD apportera ses capacités stratégiques en vue de soutenir Madagasikara.
Malgré certaines imperfections, les appareils judiciaires tels que le BIANCO, le PAC et le SNLCC, pour la traque des auteurs de corruption, de détournements et des malversations financières dont l’acquisition frauduleuse des biens publics, fonctionnent. De hauts responsables interpelés doivent répondre de leurs actes délictueux.
Les infrastructures routières, dont l’état déplorable défraie la chronique ces derniers temps, jouissent de quelques points lumineux. La RN 44 reliant Moramanga à Ambatondrazaka, qui fut le point noir des usagers, a été réhabilitée. Le projet routier Vangaindrano- Taolagnaro au grand plaisir des usagers prend forme. Tout près, le tronçon Anosizato-Ankadimbahoaka, ayant fait souffrir beaucoup, devient une partie de plaisir.
Certes, ce ne sont que quelques points lumineux mais faudrait-on admettre que tout n’est pas noir. Il existe certains points lumineux. Il s’agit de la mauvaise foi de les ignorer.
Ndrianaivo




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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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