L’Africa50 Global Summit se dit prêt à accompagner les efforts sans relâche des dirigeants afin de relever le défi d’avoir sous contrôle les effets néfastes de la pauvreté. L’Africa 50 réunit 35 actionnaires de fonds représentant 32 pays africains dont Madagasikara. Avec eux s’ajoutent la Banque Africaine de développement (BAD), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Bank Al-Magrib. Donc, un véritable conclave d’investisseurs, une plateforme regroupant de grands patrons d’entreprise (CEO) issus du secteur privé qui tendent leurs mains aux Etats membres pour financer et améliorer les activités des secteurs bancables. Depuis ces sept années d’existence, le groupe Africa 50 a investi dans vingt-cinq projets phares à travers vingt-huit pays africains pour une valeur globale pouvant atteindre les 8 milliards de dollars.
Pour le cas de Madagasikara, l’AG Africa50 s’érige en une opportunité de marque dans la mesure où le pays regorge de grands projets qui ne demandent qu’être soutenus plus exactement qu’à être financés. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina l’a bien mis en exergue ce besoin urgent pour le pays de pouvoir démarrer certains grands projets entre autres le Projet d’installation de centrale hydroélectrique de Volobe. En fait, initialement prévu pour être mis en œuvre depuis quelques années, Volobe n’a pas pu démarrer à cause des négociations qui s’éternisent pour finir en queue de poisson entre un pool de partenaires financiers et la JIRAMA, l’interlocutrice directe. Or, il s’agit d’un besoin très urgent du pays qui comme on le sait souffre dans la douleur d’insuffisance énergétique causant des dégâts énormes dans tous les domaines d’activité économique. A rappeler que Volobe sera en mesure de fournir une puissance de 120 MW soit une amélioration ou un rajout de plus de 20% à la production actuelle. Le Chef de l’Etat mise jusqu’à tripler la production d’énergie à Madagasikara. Alain Ebobissé, directeur général de l’Africa 50, réitère la disposition de son institution à apporter les finances nécessaires pour soutenir le démarrage dans un bref délai de Volobe. Une déclaration que Akinwumi Adesina, président de la BAD et d’Africa 50 confirme.
Pour ce qui est de Madagasikara, la collusion, dans le sens noble du terme, entre le Groupe AXIAN, l’Africa 50, le DFC (USA) et l’Etat malagasy permet de mobiliser les fonds utiles pour démarrer les travaux de chantier.
L’Afrique se mobilise. La volonté de se prendre en charge l’avenir se dessine à l’horizon. L’engagement d’une plateforme du genre Africa 50 génère un impact fort pour le développement de l’Afrique.
Ndrianaivo