Publié dans Editorial

Attentes positives

Publié le vendredi, 20 septembre 2024

Madagasikara abrita l’Assemblée générale de l’Africa50 ce jeudi 18 septembre au CCI Ivato. Une assise que certains n’hésitent pas à qualifier d’évènement de l’année de par son importance et surtout des attentes de tout un peuple que l’on peut dire déjà de positives.
La Grande île se réveille ! Tel un grand ours brun, après un moment assez long d’hibernation sinon de léthargie retrouve ses esprits et s’apprête à bouger et reprendre ses activités vitales. Le régime Orange notamment son dirigeant, le numéro un du pays, le commandant de bord, ne ménage point les efforts afin de remettre à flot le navire battant pavillon « Madagasikara ». En retour, les partenaires tous azimuts se bousculent, littéralement, à exprimer leur soutien.

L’Africa50 Global Summit se dit prêt à accompagner les efforts sans relâche des dirigeants afin de relever le défi d’avoir sous contrôle les effets néfastes de la pauvreté. L’Africa 50 réunit 35 actionnaires de fonds représentant 32 pays africains dont Madagasikara. Avec eux s’ajoutent la Banque Africaine de développement (BAD), la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) et la Bank Al-Magrib. Donc, un véritable conclave d’investisseurs, une plateforme regroupant de grands patrons d’entreprise (CEO) issus du secteur privé qui tendent leurs mains aux Etats membres pour financer et améliorer les activités des secteurs bancables. Depuis ces sept années d’existence, le groupe Africa 50 a investi dans vingt-cinq projets phares à travers vingt-huit pays africains pour une valeur globale pouvant atteindre les 8 milliards de dollars.
Pour le cas de Madagasikara, l’AG Africa50 s’érige en une opportunité de marque dans la mesure où le pays regorge de grands projets qui ne demandent qu’être soutenus plus exactement qu’à être financés. Le Chef de l’Etat malagasy Rajoelina Andry Nirina l’a bien mis en exergue ce besoin urgent pour le pays de pouvoir démarrer certains grands projets entre autres le Projet d’installation de centrale hydroélectrique de Volobe. En fait, initialement prévu pour être mis en œuvre depuis quelques années, Volobe n’a pas pu démarrer à cause des négociations qui s’éternisent pour finir en queue de poisson entre un pool de partenaires financiers et la JIRAMA, l’interlocutrice directe. Or, il s’agit d’un besoin très urgent du pays qui comme on le sait souffre dans la douleur d’insuffisance énergétique causant des dégâts énormes dans tous les domaines d’activité économique. A rappeler que Volobe sera en mesure de fournir une puissance de 120 MW soit une amélioration ou un rajout de plus de 20% à la production actuelle. Le Chef de l’Etat mise jusqu’à tripler la production d’énergie à Madagasikara. Alain Ebobissé, directeur général de l’Africa 50, réitère la disposition de son institution à apporter les finances nécessaires pour soutenir le démarrage dans un bref délai de Volobe. Une déclaration que Akinwumi Adesina, président de la BAD et d’Africa 50 confirme.
Pour ce qui est de Madagasikara, la collusion, dans le sens  noble du terme, entre le Groupe AXIAN, l’Africa 50, le DFC (USA) et l’Etat malagasy permet de mobiliser les fonds utiles pour démarrer les travaux de chantier.
L’Afrique se mobilise. La volonté de se prendre en charge l’avenir se dessine à l’horizon. L’engagement d’une plateforme du genre Africa 50 génère un impact fort pour le développement de l’Afrique.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Signal fort (III) 
    Jean louis Andriamifidy bouscule ! Le président du Comité pour la sauvegarde de l’intégrité (CSI) secoue le « système établi » afin d’éveiller la conscience et l’âme des premiers responsables dont en premier lieu les parlementaires notamment ceux de Tsimbazaza pour enfin mettre le holà à la corruption et l’impunité. Sur ce point, le président du CSI ne s’est pas trompé d’adresse. Il sait très bien à quelle porte frapper. Jean Louis Andriamifidy, président du CSI, en chair et en os, se présente devant les députés à la tribune de l’Assemblée nationale, leur demandant de prendre leurs responsabilités devant la nation. Concernant la lutte contre la corruption, il ne fallait jamais méconnaître qu’il existe deux catégories de corruption c’est-à-dire deux types de corrupteurs : le commun des mortels, les menus fretins et les membres du pouvoir à savoir élus parlementaires, anciens ministres ou en exercice, chefs d’institution anciens ou en…

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