Publié dans Editorial

Fin du suspens !

Publié le vendredi, 27 septembre 2024

Les dés sont jetés. Le mystère levé ! Et le suspense s’achève.
Sous réserve des avis contraires, selon les cas, de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et du Tribunal administratif, on connait les noms de ceux ou celles des candidat (e)s autorisé (e)s à concourir aux postes de maires et conseillers municipaux le 11 décembre prochain à travers les 1695 que comptent les Communes, urbaines et rurales confondues, sur toute  l’étendue du territoire de la République Malagasy. La date butoir irrévocable franchie, la CENI se trouve dans l’obligation, au respect de la loi, de mettre fin définitivement le jour du 26 septembre 2024 la réception des dossiers de candidature au niveau des Organes de vérification et d’enregistrement de candidatures répartis dans tout Madagasikara. Date irrévocable du fait qu’il s’agit de la fin du report d’une semaine proposé par la CENI et adopté par le Gouvernement. La mesure de grâce s’imposait du fait  d’énormes difficultés pour constituer à temps certains éléments des dossiers et ce pour des raisons diverses. Des arguments que la CENI reconnaissait comme valables.

Des noms circulent à travers les principaux canaux de communication et inondent la Toile. Des noms des prétendants pour la course en vue du scrutin du 11 décembre. Au fait, tout le monde semble adopter la même stratégie : attendre l’ultime date butoir pour se ruer aux bureaux des OVEC et déposer la candidature. En réalité, le fauteuil d’un maire, à la rigueur d’un conseiller municipal intéresse et inspire beaucoup d’aspirants. Au final, on se bouscule au portillon !
Le cas d’Antananarivo, la Capitale, attire plus que d’autres les attentions. Normal si la ville des Mille, fondée en 1610 par Andrianjaka, roi d’Analamanga, fait l’objet de convoitise. Il s’agit de la Capitale de Madagasikara. Tous les régimes, de la royauté en passant la colonisation pour atterrir à la République, Antananarivo reste la Capitale de la Grande île. Normal si les intérêts des politiciens se focalisent et aspirent à devenir premier magistrat de la première ville malagasy.
Sept candidats potentiels, encore officieux, postulent le fauteuil doré de l’Hôtel de Ville d’Analakely. En attendant la publication de la liste officielle des candidats, on peut d’ores et déjà émettre certains points de vue.
A tout seigneur, tout honneur, les femmes ou la femme d’abord ! Le porte-étendard de l’IRMAR à l’élection du maire d’Antananarivo-Ville en la personne de Harilala Ramanantsoa, le PDS en place, suscite le gros des intérêts de l’opinion. Elle fascine parfois même séduit. Nommée il y a presque quatre semaines, Harilala a pu montrer déjà des signes plutôt positifs attestant sa capacité de pouvoir maîtriser sinon relever les grands défis aux enjeux délicats du redressement de la ville d’Antananarivo. Certes, il en faut simultanément pour Ramanantsoa Harilala les reins solides, des expériences nourries et de la compétence réelle. Il va falloir qu’elle réussisse à convaincre la population de la Capitale sur le bien-fondé de sa démarche. Les six autres candidats, encore officieux, des fils de ceci et de cela, enfant d’un tel, des anciens de ceci ou cela, auront fort à faire pour marquer des points face à une Harilala fort décidée et armée d’expériences solides.
Il reste d’attendre la publication de la liste officielle des candidats et la bataille peut commencer.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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