Publié dans Editorial

Ouverture

Publié le lundi, 30 septembre 2024

Le bal, plutôt le concours de danse, est ouvert. Les sept candidats alignés au starting-block pour la Mairie d’Antananarivo ont obtenu chacun le certificat d’enregistrement de candidature auprès de l’OVEC. En dépit du fait que ledit certificat n’a pas la valeur de ticket officiel délivré par les autorités compétentes, ils peuvent monter sur scène et se préparer sinon s’entraîner. 

 

Le concours de danse n’est point une affaire d’amateur ni d’aventuriste comme certains le supposent. Il s’agit d’une discipline qui doit nécessairement répondre à certains critères stricts que le tout- venant ne pourra pas prétendre exécuter. Exactement comme celui du « concours » au poste de maire à plus forte raison pour un premier magistrat d’une cité de la taille de la ville des Mille, la Capitale de Madagasikara, il existe des points de repères immuables que les aspirants se doivent de respecter à la lettre. En effet, tout concurrent à un poste de maire à l’instar de Tanà-Ville doit faire preuve de savoir-faire, de compétence, d’expérience en la matière et d’un art particulier que tout participant à une danse de compétition est à même capable de prouver.

« Ce concours de danse », dont il est question, porte en soi une caractéristique si différente des autres. Il s’agit d’une danse sur piste exécutée en solo non pas en mode classique, par couple. Cela peut paraitre bizarre mais il appartient au concurrent ou à la concurrente de démontrer au public jury son art acrobatique de l’exécuter avec élégance et finesse. Comme dans toute compétition, il y a forcément des membres du jury. Lors de ce concours de danse atypique, l’assistance s’érige en un seul jury. Son approbation par le nombre et la consistance des applaudissements suffisent à départager les concurrents. Evidemment, il existe des agents spéciaux assermentés chargés de prendre note pour les décomptes des points obtenus par les candidats sur piste.

Sur piste, la bataille s’annonce âpre entre les sept participants. Certains le jugent de « guerre ouverte équilibrée ». Il n’y a pas selon eux aucun ou aucune favorite ni d’outsiders. Oui mais, du point de vue personnel qui se veut être objectif, il faut avoir un minimum d’honnêteté de reconnaitre que le président de la délégation spéciale, Harilala Ramanantsoa, soit crédité de quelques points d’avance sur les autres candidats. Et cela en raison de son passage tant soit peu dans la direction des affaires de la CUA. Et de ce « court » passage, Harilala a pu faire valoir ses compétences et son courage à prendre des décisions impopulaires quitte à provoquer des mécontentements afin de mettre de l’ordre dans certains points critiques de la ville. On a remarqué la fluidité de la circulation à Soarano – Behoririka, des points noirs pour les véhicules et des lieux à risque pour les mouvements des usagers. C’est un fait concret qu’il ne faut pas ignorer. C’est peut-être peu, selon les uns, mais c’est ça pour les autres. Je pense humblement qu’il faut offrir à la candidate, porte-étendard de l’IRMAR, l’opportunité de pouvoir continuer dans le redressement de la Capitale. Certes, les autres prétendants au concours de danse n’en déméritent pas mais il va falloir rendre à César ce qui est à César.

Sur piste, le concours est ouvert ! Chacun pour soi, Dieu pour tous !  

Ndrianaivo

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Editorial

  • Et l’agriculture !
    Le ministère de l’Agriculture existe-t-il encore ? Ou bien fonctionne-t-il encore ? Autrement, le ministre titulaire du portefeuille est-il encore là ? De deux ou trois choses. Un, il évite le bling-bling, les caméras et travaille discrètement et … efficacement. Deux, ou on l’ignore et il s’efface. Trois, il somnole quelque part. C’est tout juste si on connait son nom ! S’il est un département ministériel ayant une place et un rôle de tout premier plan pour ne pas le dire crucial et stratégique dans cette lutte contre la misère à laquelle le pays tout entier se trouve engagé, c’est bien le ministère de l’Agriculture et de l’élevage. Tous les efforts pour atteindre l’autosuffisance alimentaire, le combat numéro un de Madagasikara, ont pour fondement initial l’agriculture. Il est loin, très loin le temps où l’agriculture fut le fleuron de l’économie nationale tout comme la compagnie Air-Mad, l’image forte et la…

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