Publié dans Editorial

En quête d’opportunités !

Publié le mercredi, 02 octobre 2024

Madagasikara tente le tout pour le tout de disposer entre les mains les atouts nécessaires de nature à pouvoir décoller pour de bon l’économie nationale. Les dirigeants en place sous la houlette du chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina en tandem avec le Premier ministre, chef du Gouvernement, cherchent par tous les moyens d’acquérir le maximum d’opportunités afin de pouvoir mettre en œuvre la réussite, le décollage de la Grande île. 

De l’avis des experts, spécialistes en vol d’aéronef ou d’engin spatial, le moment précis relatif au  décollage est la phase la plus critique et la plus délicate du vol. Pilotes expérimentés et cosmonautes les plus chevronnés redoutent toujours le décollage. Un décollage raté reste toujours un drame dont la première responsabilité doit revenir au pilote avant d’attribuer la source de la tragédie à d’autres faits.

On garde toujours en mémoire le décollage raté de la navette spatiale américaine Challenger qui a explosé 73 secondes seulement après le décollage le 28 juillet 1986. Les sept membres de l’équipage ont tous péri. Le pays tout entier a vécu en direct le drame causant une terrible onde de choc.

On se rappelle aussi l’échec du décollage de l’avion supersonique franco-britannique « Concorde » qui s’explosait au sol au moment du décollage le 25 juillet 2000. Concorde, l’avion qui défie la vitesse du son fut une fierté technique et technologique des ingénieurs français et anglais.

Madagasikara, après l’historique crash  de l’économie  suite aux graves crises politiques entrainant la chute du régime de feu Philibert Tsiranana en 1972, ne parvient plus à retrouver le chemin de l’envol. Les décollages ratés se succèdent au rythme des crises cycliques jusqu’au point où l’aéronef Madagasikara soit cloué au sol, sur le tarmac.

Les dirigeants du régime Orange tentent sans jamais désarmer ni désespérer de glaner et mettre dans son escarcelle les grands atouts sinon les opportunités afin de relancer le décollage de l’économie nationale.

En quête d’opportunités, le chef de l’Etat multiplie les contacts en interne autant en externe pour convaincre les partenaires et pays amis à soutenir la Grande île pays dans ses efforts de relance.  En se limitant aux faits récents, Rajoelina Andry Nirina met à profit ses déplacements chez l’île sœur Maurice dans le cadre de l’intronisation du nouveau secrétaire général de la Commission inter-îles de l’océan Indien Razafindravahy Edgard, ancien ministre malagasy de l’Industrialisation et du Commerce pour en fait effectuer des contacts utiles auprès des autorités mauriciennes. En effet,  la coopération entre les deux îles sœurs sera axée sur plusieurs points focaux. L’île Maurice disposant d’un savoir-faire dans le tourisme pourra épauler les responsables malagasy.

La Corée à travers la Koika, une agence coréenne de coopération internationale, se propose d’intensifier le programme de coopération avec la Grande île s’étendant sur plusieurs domaines dont entre autres la protection de la biodiversité. Ensuite, l’atteinte de la sécurité alimentaire. Un programme que les dirigeants malagasy tiennent beaucoup. Et la formation des médecins. La Corée est prête à allouer une somme globale de six millions huit-cent mille dollars pour démarrer dans l’immédiat le programme. 

Avec la Chine, Madagasikara entend développer le potentiel de l’énergie solaire. La crise énergétique que le pays traverse oblige les responsables étatiques à mettre en œuvre une stratégique additionnelle efficace.

Apparemment, on est sur la bonne voie.  

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Quid d’une volonté politique
    En panne d’une réelle volonté politique, la lutte contre la corruption fait du surplace à Madagasikara.Un décalage flagrant s’interpose entre ce qui a été dit et ce qui est fait ! Le pays stagne. Les Indices de perception de la corruption (IPC) éprouvent les peines du monde d’évoluer vers le sens du positif. Plutôt, ils reculent. Quid d’une volonté politique pour cerner ce « mal », la corruption, qui sape le fondement de l’essor de l’économie nationale.Créé le 17 décembre 2004, le Bureau indépendant anti-corruption (BIANCO) fête ses 20 ans d’existence. Immédiatement, la question qui surgit : « quel bilan ? » BIANCO, de par son nom, ambitionne de combattre la corruption à Madagasikara. Après 20 ans, où en sommes-nous ?D’un avis généralement partagé, on hésite. Ecartelée entre une appréciation tranchée de réussite et d’un constat amer d’échec, l’opinion publique vague à l’âme. Le bilan mitigé semble dominer la partie.…

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