Publié dans Editorial

Premier anniversaire !

Publié le lundi, 16 décembre 2024

Les premiers trois-cent-soixante-cinq jours du second mandat du Président de la République Rajoelina Andry Nirina touchent à leur fin. Un premier anniversaire à la date du 16 décembre 2024 qui marque le début de la deuxième année du second mandat assorti des défis qui se compliquent d’une année à l’autre. Rappel incontournable de la devise annoncée par le Chef de l’Etat au cours de son investiture le 16 décembre 2023 : consolidation du capital humain – renforcement de la bonne gouvernance – dynamisation de l’industrialisation. Bref, les trois piliers de la Politique générale de l’Etat (PGE).

 

Les résultats du scrutin présidentiel du 16 novembre 2023 affichèrent la victoire éclatante au premier tour du candidat numéro 13, Rajoelina Andry, de la plate-forme IRMAR – UPAR avec un score sans appel de 58,95 % (version CENI). Les résultats définitifs proclamés de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) ne varient sensiblement pas de ceux d’Alarobia. Un « premier tour dia vita » que les adversaires avaient du mal à contester.  Les scores obtenus par les candidats ayant participé ouvertement à la campagne électorale, Siteny Randrianasoloniaiko et Sendrison Raderanirina, ne faisaient pas grand cas, 14,4% pour le premier et 0,8% le second. L’ancien Chef de l’Etat Ravalomanana Marc, en dépit qu’il faisait appel au boycott de l’élection du 16 novembre récoltait 12,1% de voix. Le reste, les 9 autres ayant boudé le scrutin, se partageant des pacotilles. La stratégie du Collectif des candidats consistant à boycotter le processus électoral échouait totalement. 

Bref come-back de la première année du second mandat, qui devrait être normalement une année dédiée à jeter les bases de la PGE, au titre du second mandat, fut inexorablement perturbée par les coupures d’eau et les délestages intempestifs. La faiblesse chronique du niveau de l’eau (étiage) du barrage d’Andekaleka fut pointée du doigt. Le manque cruel de précipitations en cette période explique le sinistre. D’ailleurs, à l’heure où nous sommes, dame pluie ne daigne pas encore faire le nécessaire. Ce qui plonge le pays dans le désarroi complet. Les paysans producteurs doutent du dérèglement inquiétant du cycle agricole. D’autant que le retour des pluies ne serait pas sans mal. Les cultivateurs craignent sérieusement des ravages à cause de la tombée massive des  grêlons.

La journée de la célébration du premier anniversaire de l’investiture du Président Rajoelina Andry a été réservée au lancement du reboisement national à Andekaleka sous la houlette, évidemment, du numéro un du pays, le locataire d’Iavoloha. Le choix du site d’Andekaleka se justifie en soi. Le Chef de l’Etat et la forte délégation qu’il conduit assisté par les populations riveraines voulait marquer d’une pierre blanche qu’Andekaleka qui abrite le grand barrage alimentant les principales  ressources énergétiques du pays mérite une attention particulière. Tous les efforts pour améliorer l’approvisionnement en électricités et en eau doivent nécessairement commencer par sécuriser dans tous ses états  Andekaleka.

Il ne s’agit donc pas d’une banale fête d’anniversaire mais  un éveil pour la prise de conscience des malagasy sur l’incontournable besoin en énergie. Aucun pays ne pourra engager une lutte pour un développement durable sans garantir une production énergétique suffisante.

On est donc à l’aube de la deuxième année du second mandat. Il n’est pas faux d’espérer de la relance du pays.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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