Publié dans Editorial

Come back historique

Publié le mercredi, 22 janvier 2025

Donald Trump revient ! Retour en zone en puissance. Le 47 ème Président des Etats-Unis d’Amérique a solennellement prêté ce lundi 20 janvier dans la Salle d’honneur de la Capitole devant un parterre de personnalités dont les anciens locataires de la Maison Blanche, certains multimilliardaires et des sympathisants triés au volet et entièrement acquis à la cause. Cette Nation étoilée, traditionnellement reconnue comme la première puissance du monde, ne cesse de nous épater, de nous éblouir et parfois même de nous bousculer.

Dans un discours fleuve apparemment non écrit, Donald Trump, l’ancien-nouveau locataire de la Maison Blanche, étale de long en large son fameux leitmotiv « American first », les « Américains d’abord », dans une rhétorique qui envoûte l’Amérique.  D’un ton parfois provocateur et incisif, Donald Trump reprend sa revanche et du haut de son piédestal de Président des Etats-Unis d’Amérique investi officiellement. Il tire à boulets rouges ses pourfendeurs. Il prend le contre-pied, point par point, de toutes les grandes options sinon tous les grands engagements à l’échelle nationale et internationale pris par ses prédécesseurs démocrates. Il défie la communauté internationale notamment sur les questions du réchauffement climatique. Le Président-milliardaire promet le retour à l’exploitation maximale  des ressources énergétiques fossiles dont les Etats-Unis disposent en quantité suffisante et cela pour booster l’économie nationale du pays. Une position controversée qu’il brandit déjà durant son premier mandat (2017 – 2021) et qui menaçait directement l’avenir des résolutions des Conférences des Parties (COP), en particulier la COP 21 à Paris en 2015. Trump n’a pas froid aux yeux, il réitère et renforce sa position.

Le Président nouvellement investi consolide son engagement à refouler du territoire américain les milliers d’émigrants irréguliers. L’armée américaine durcira sa position sur le front mexicain en déclarant l’état d’urgence.

Donald Trump enfonce le clou sur l’intransigeance de la position américaine (conservatrice) concernant les transgenres, les mariages mixtes, etc. Aux Etats-Unis, il n’y a que deux genres : l’homme et la femme !  Toute dérive de pratique autour est radicalement proscrite. Evidemment, on comprend bien la panique des adeptes LBGT devant une telle position qui tranche ouvertement contre les « acquis » durant des prédécesseurs locataires de la Maison Blanche.

Le Président Trump s’engage devant la Nation sur le retour en force de l’Amérique sur l’échiquier de l’économie mondiale. Il promet la solidification à la base des Etats-Unis en tant que première puissance mondiale.

Certaines remarques pertinentes s’imposent. Au pays de l’Oncle Sam, le respect du choix du grand nombre, base fondamentale de la démocratie, ne se discute point. Quel que soit le jugement apporté, les supposées dérives de paroles ou de comportement du candidat durant les campagnes. Une fois élu, on le respecte et cela en vertu des fondamentaux de la démocratie. Pas pour rien que l’on admet les Etats-Unis en tant que pays de la démocratie.

Les Etats africains se demandent quel sera le sort réservé à l’ « African growth opportunity act » (AGOA) ? Madagasikara fait partie de ces pays bénéficiant des opportunités de cette Loi votée en 2000 aux Etats-Unis. La Grande île, éligible au prochain projet de l’AGOA, attend de pied ferme la suite à donner.

 

Le 47 ème Président des Etats-Unis, Donald Trump, entend remettre les pendules à l’heure dans son cher pays.

Ndrianaivo 

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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