Publié dans Editorial

La bonne semence

Publié le jeudi, 23 janvier 2025

La culture, une activité de base utile pour l’homme ! Comme il y a une mauvaise culture, nuisible pour les êtres humains, il existe une bonne culture nécessaire à la meilleure condition de la vie humaine.

La culture peut s’agir aussi de l’entretien minutieux et continu de quelque chose, et ce, pour le bon rendement d’une production quelconque, pour une bonne qualité. Il peut y avoir une culture de maïs, de manioc, de riz, de vanille dont le métier est exercé par un cultivateur ou cultivatrice. On parle aussi de culture physique, l’entretien du corps humain, effectué par un culturiste, le « bodybuilding ». Un agriculteur est celui qui s’occupe en tant que métier, à plein temps, d’un ensemble d’activités culturales liées aux activités productives rurales.

Par-delà de ces activités primaires, basiques, il existe également des activités secondaires dites intellectuelles liées à l’action du cerveau, du mental. On les englobe dans l’ensemble dit activités culturelles. L’idée de base, entretien minutieux et continu, reste le même. Et le tout, dans l’objectif d’améliorer la condition d’existence des êtres humains et pour le bien de l’environnement en général. L’homme, pour le développement de tout son être, a besoin d’un entretien permanent du physique, de l’intelligence, du moral et de l’esprit. La culture dans tous ces états favorise l’épanouissement de l’homme et de tout l’homme. Un homme est dit « cultivé » dans la mesure où il ne néglige point la culture de son « jardin » tout le long de sa vie. 

Mais une bonne culture exige une bonne … semence, un bon grain ! L’une des conditions, sine qua non, pour réussir une bonne production, du riz par exemple, réside dans l’utilisation d’une bonne semence, d’un bon grain de paddy, d’une variété de bon grain de maïs ou d’autre capable d’atteindre la meilleure production, et cela, afin d’obtenir de meilleurs résultats en qualité et en quantité. L’atteinte de l’autosuffisance alimentaire en dépend.

Sur le plan intellectuel et moral, il existe un « bon grain » qu’il faille privilégier : la culture de l’excellence ! Sur le banc des écoles, dans les universités et au sein de la communauté, l’entretien continu de la culture de l’excellence vaut la peine d’être primé. Nos élèves dans les écoles, nos étudiants dans les universités, nos acteurs dans la société, nos fonctionnaires, nos Forces de l’ordre, nos magistrats au Tribunal, nos dirigeants,  bref,  tous les agents faisant tourner la machine administrative publique et privée, du sommet à la base, ne doivent pas tous se contenter d’un travail moyen ou passable, mais d’agir de façon à atteindre l’excellence. Tous les pays ayant accédé au statut de « puissance » ont tous passé par là. Une formation de qualité ! Un travail bien exécuté !

La prime de l’excellence ne s’achète pas mais se mérite. La corruption sous toutes ses formes est bannie du système. On ne peut espérer instaurer la culture de l’excellence sans batailler contre la corruption, sans rompre avec le funeste système de la médiocratie. 

Le fait de féliciter et d’accorder des primes spéciales aux agents de la Douane méritants par le Chef de l’Etat Rajoelina est un bon début afin d’inculquer à nos acteurs publics l’entretien de la culture de l’excellence. 

Ndrianaivo

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Editorial

  • De la transparence !
    Quand on joue avec le feu, on s’amuse à un jeu dangereux. Et quand on mise dans la clarté, on choisit le jeu de la transparence. Très facile à prononcer, très compliqué à exécuter ! Parfois, les esprits mal intentionnés agissent dans le noir. A l’abri des curieux et des oreilles indiscrètes et peu fiables, ils choisissent l’ombre épais sinon les ténèbres de la cachette pour opérer. Souvent, les animaux nuisibles font leurs « délits » dans l’obscurité de la nuit. Rats, cafards, moustiques, tout comme les bandits de tout acabit qui excellent dans les zones d’ombre.

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