Publié dans Editorial

Lueur d’espoir !

Publié le mercredi, 04 juin 2025

Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis.

En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur.

Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale,   Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus  pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

Les enfants notamment en bas âge et les personnes âgées en sont les principales victimes. L’autosuffisance alimentaire demeure, pour le moment un vœu pieu. L’insécurité étrangle la population au quotidien de la vie. En dépit des efforts de traque inlassable des Forces de la défense de sécurité (FDS), les bandits de tout acabit continuent de sévir de jour et de nuit, en milieu urbain que rural. Beaucoup ont payé de leurs vies sinon beaucoup ont été interpellés mais le chemin à parcourir est encore loin. Les dahalo ne cessent de démultiplier leurs méfaits. Ils défient carrément nos hommes armés en treillis. Et que dire de la galère quotidienne causée par les défaillances de la JIRAMA ! Alors qu’on s’attend à des améliorations des services de la Compagnie nationale d’eau et d’électricité (JIRAMA), suite aux promesses et engagements annoncés itérés et réitérés, les coupures d’eau et les délestages s’accentuent du jour au lendemain. La coupe est pleine ! Des débordements à craindre ! De toute façon, c’est toujours dur de vivre et d’endurer les indélicatesses des services de la JIRAMA. Les mécontentements dus aux explications maladroites ne font qu’attiser la gravité des cas.

Au-delà de toutes ces inconvenances, il existe une lueur d’espoir. Selon le dernier rapport d’activités 2024 de l’Economic development board de Madagasikara (EDBM), l’entité nationale chargée de promouvoir l’attractivité économique de la Grande île, on enregistre une augmentation notable de 16 % des flux d’investissements directs étrangers (IDE), avec un montant record de 602 millions de dollars en 2024 contre 358 millions en 2021. La courbe ascendante indiquée confirme une dynamique entamée depuis 2022 tout en révélant une confiance renouvelée des investisseurs internationaux dans les capacités des potentialités de  la Grande île. L’agriculture, l’industrie extractive, l’énergie, le tourisme et les nouvelles technologies se présentent comme les cibles privilégiées de ces capitaux étrangers. Les crises sanitaires sitôt dépassées, l’économie nationale retrouve, bien relativement faible, sa dynamisation. Forcément, les espoirs de voir très prochainement notre économie revigorée sont permis. Un cadre de l’EDBM rassure en ajoutant que « nous constatons un regain d’intérêt pour les projets dans les énergies renouvelables notamment le solaire et l’hydroélectricité ».

Le chemin à parcourir n’est pas de tout repos. Un véritable parcours du combattant où personne n’a droit à l’erreur. Parsemée d’embûches, la traversée du désert doit légitimement aboutir à une sortie de crise. Soyons tous unis autour de nos dirigeants. Seul gage de réussite.

 

Ndrianaivo

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Editorial

  • Lueur d’espoir !
    Tout n’est pas noir. Une source de lumière apparait à l’horizon. Et l’espoir est permis. En dépit des galères éternelles que la misère nous impose, que l’insécurité nous étreint et que la JIRAMA nous empoisonne tous les jours, une lueur d’espoir nous embaume le cœur. Tous les efforts sont mis en branle mais la misère persiste et signe. Avec un revenu mensuel moyen de 40 euros ou 43 dollars par habitant, de sources autorisées de la Banque mondiale, Madagasikara reste parmi les cinq pays les plus pauvres de la planète. A titre d’illustration, Rwanda 76 dollars, France 3482 euros. Comparaison n’est pas raison mais les chiffres sont là. Ils évoquent certaines situations comparatives indéniables. Les insuffisances chroniques alimentaires surtout dans le grand Sud trahissent malgré les tentatives de certains responsables de relativiser le cas.

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