Publié dans Editorial

Le retour gagnant

Publié le mercredi, 09 janvier 2019

Andry Nirina Rajoelina (ANR), le candidat n° 13 sous la couleur du MAPAR/TGV, crédité d’un score sans appel et sans équivoque de 55,66%, remporte la victoire. Ainsi, il devient à l’issue de cet Arrêt de la Haute Cour constitutionnelle (HCC) le deuxième Président de la IVème République. Sitôt après l’avènement au pouvoir du président investi en janvier 2014, l’ancien chef de la Transition se retirait, définitivement de la scène politique nationale du moins le temps de se ressourcer quelque part en laissant le champ libre au régime HVM de gérer selon sa volonté la direction du pays.

Il ne s’était jamais interféré des affaires nationales. Aucune déclaration politique durant tout le mandat de Hery Rajaonarimampianina. Il a été constaté même que le leader de la Révolution Orange préféra quitter, pour la plupart du temps, le pays. Une telle disposition de sa part ne signifiant nullement qu’il ne s’intéresse plus au sort des Malagasy, loin de là, il suit de près l’évolution des  affaires nationales. Seulement, il se garde d’émettre publiquement d’avis, positifs ou négatifs, et cela, pour éviter de lancer des fleurs (un geste futile) ou de jeter des bâtons dans les roues du régime en place (un comportement déplorable).

A l’extérieur, ANR n’avait pas chômé. Il passait l’essentiel de son temps à approfondir ses connaissances en matière de sciences politiques et élargir son horizon de culture personnelle. L’histoire d’affûter son arme et d’aiguiser son « épée », Rajoelina profita de son séjour loin de la terre des ancêtres à préparer son ... retour au pays le moment opportun. Il saisit également l’occasion pour élaborer son plan, son programme qu’il va soumettre aux malagasy le jour où il se présentera en tant que candidat à la magistrature suprême. Un objectif qu’il n’abandonnera jamais dans la mesure où il veut apporter sa part de brique pour redresser le pays. Il s’agit donc d’un projet de société capable de conduire le pays vers un monde meilleur. Il n’est pas sans savoir de la tourmente au sein de laquelle ses compatriotes sont plongés. Bien qu’il soit loin de Madagascar, Andry Nirina Rajoelina sent profondément, dans la chair et le sang, la douleur des siens. L’amour qu’il porte pour son pays d’origine demeure intact.

Dans le pays, les citoyens croient toujours en la capacité de Zandry kely à résoudre l’épineux problème vécu au quotidien de chacun. Ici, on espère toujours qu’un jour ANR apportera des solutions efficaces et durables pour « guérir » sinon « sauver » le pays. La preuve, dès le premier contact (cas d’Ambilobe le 8 mars 2018), placé sous le signe de l’espoir et de la retrouvaille, Zandry kely fut reçu à bras ouverts, dans la liesse.

L’Initiative pour l’émergence de Madagascar, un ensemble de programme élaboré par ANR en coordination avec des experts multidisciplinaires nationaux et internationaux, répond nettement aux attentes de la population malagasy. D’ailleurs, parmi les 36 candidats retenus, ANR fut le seul à même de présenter aux citoyens un projet de société solide et structurant et surtout réalisable, pour la plupart, dans l’immédiat. Un fer de lance que le candidat n° 13 compte bien utiliser pour faire réussir son projet.

Gageons que le retour gagnant au pouvoir d’Andry Nirina Rajoelina apportera le salut pour le pays !

Ndrianaivo

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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