A l’issue d’une requête en déchéance du Président de la République pour non respect de la Constitution déposée auprès de la HCC par le soin des députés pour le changement, les Hauts conseillers d’Ambohidahy par une décision n° 18-HCC/D3 du 25 mai 2018 rendirent leur verdict. Selon l’art 8 de ladite décision relatif à la mission attribuée au Premier ministre et son Gouvernement, il est stipulé « Le Gouvernement de consensus mis en place arrête avec la CENI, l’organisation d’une élection anticipée durant la saison sèche au cours de cette année 2018 mais, sous réserve des possibilités techniques, matérielles et financières réelles assurant des élections libres, honnêtes et transparentes. » Loin d’être évidente, en soi, l’exécution pratique de l’ « injonction » d’Ambohidahy, ne relève point de l’évidence, étant donné la complexité du contexte politique, social et économique qui prévaut dans le pays. En dépit des bâtons dans les roues jetés par des malintentionnés, le Gouvernement et la CENI ont pu réaliser le succès. La ténacité et la volonté du PM en personne à faire aboutir coûte que coûte sa mission contribue essentiellement au couronnement du processus électoral. La principale source de blocage par des manœuvres dilatoires visant à torpiller le processus électoral vient surtout du PC de l’ancien régime, HVM s’entend ! En fait, les tenants du pouvoir s’accrochent et créent de toutes pièces les moyens pour remettre aux calendes grecques le scrutin. Des acteurs politiques véreux et malfamés, soi-disant dirigeants du Mouvement pour la refondation de Madagascar (IFM, version malagasy) ont été échaudés à bloc, moyennant des espèces sonnantes, pour « déranger » l’organisation de l’élection. Ne serait-ce que reporter la date du scrutin ou carrément l’annuler et mettre en place une nouvelle transition de un à deux ans ! Mission accomplie ! Heureusement que le PM Ntsay Christian, en tant qu’homme de parole et de valeur n’a jamais dévié du cap. Madagascar se dote d’un nouveau Président, le pays est aux anges !
Ndrianaivo