Publié dans Editorial

Dans la bonne direction

Publié le lundi, 21 janvier 2019

Sitôt après la cérémonie solennelle d’investiture, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Ntsay Christian remet sa démission auprès du nouveau Chef de l’Etat Rajoelina Andry Nirina. Selon la tradition républicaine, universellement reconnue notamment dans les pays où la démocratie règne, le Chef du Gouvernement remet son tablier au tout nouveau Président de la République, nouvellement élu. Cas identique après le renouvellement du mandat des députés à l’Assemblée nationale. C’est une règle « non-écrite » mais appliquée pour le bon fonctionnement de l’Etat. Le nouveau Chef de l’Etat, pour avoir les coudées franches, doit composer avec une nouvelle équipe de son ... choix. Logique et légitime ! Désormais, en attendant la nomination de nouveaux  membres du Gouvernement, l’équipe en place assure l’expédition des affaires courantes. De ce fait, elle s’interdit de prendre des initiatives mettant en phase la responsabilité de l’Etat. Toutes les actions gouvernementales doivent attendre les nouvelles orientations et directives du nouveau régime sous l’impulsion, bien sûr, du nouvel homme fort du pays.


Le locataire actuel de Mahazoarivo s’est  succédé à lui-même. Il  est dans la bonne direction. D’aucuns n’oserions nier que Ntsay Christian a réalisé du bon travail. Il a rempli avec succès la haute charge et combien compliquée qu’on lui a confié. Le Premier Ministre, présenté par le MAPAR, a su déjouer toutes les manœuvres de sape et les ignobles stratégies de déstabilisation dont le seul objectif consiste à faire ... capoter sinon torpiller le processus électoral. Il n’est pas un secret à tous que la raison d’être du Gouvernement Ntsay consiste à conduire le pays vers l’élection présidentielle. Car il en fallait incontestablement pour départager les éternels protagonistes du microcosme politique local. Les consignes émises dans la Décision n° 18-HCC/D3 de la Haute Cour Constitutionnelle du 25 mai 2018, à travers l’Art. 8, ne laissent aucun doute sur la nécessité pour le PM à s’acquitter de sa tâche. Une responsabilité sans équivoque que Mr Ntsay Christian et son équipe au sein du Gouvernement n’ont pas le droit de rater. Ainsi, grâce à son sens de responsabilité et d’engagement, Ntsay Christian  a su faire preuve de fermeté, de vigilance et de discernement dans l’accomplissement de cette noble mais difficile tâche. Pour preuve, il réussit de mener le bateau battant pavillon « Madagascar » à bon port. Madagascar s’est doté brillamment d’un nouveau Président de la République, et ce, en respectant la règle d’or de l’alternance démocratique. Une rare prestation, ou bien, une perle rare que le monde entier, en particulier l’Afrique, salue dans sa juste valeur. La belle réussite est à mettre sur le crédit personnel de Ntsay Christian qui reste à la commande du Palais de Mahazoarivo.

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Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

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