Publié dans Editorial

Media Franck - Ramarosaona s’est éteint !

Publié le lundi, 21 janvier 2019

Un grand Monsieur de la presse nationale est partie. Il s’agit de Franck Ramarosaona, Nini pour les intimes, décédé hier matin dans un hôpital de la capitale après avoir y été hospitalisé dans un état critique quelques jours auparavant. Directeur de publication du groupe Ultimamédia regroupant « Les Nouvelles » et « Taratra », Franck Ramarosaona avant d’apporter son expérience auprès de ce groupe était également un observateur politique averti. Un statut qui lui a permis de côtoyer différents dirigeants du pays, de tous bords, ayant occupé des postes importants. Tout dernièrement, il figurait parmi les conseillers du Premier ministre Ntsay Christian tout comme il l’était au temps du général Ravelonarivo Jean ou de Pascal Rakotomavo. Avec ce dernier, Franck Ramarosaona avait jeté les bases de la province autonome d’Antananarivo où il était le Directeur Général du gouvernorat. A la veille de la remise au goût des gouvernorats au niveau des régions, Franck Ramarosaona aurait certainement ses mots à dire de ses expériences. Mais le Tout puissant a décidé autrement.


Outre le domaine politique, le domaine sportif était également celui de Franck Ramarosaona. Il avait apporté aussi sa contribution à l’édifice du Fonds national des Sports et la Jeunesse (FNDJS) ou TAFITA en étant son premier Président du conseil d’administration. Ses analyses politiques et points de vue sur une situation donnée, partagés souvent aux journalistes vont certainement manqués. Affaibli physiquement  depuis la mort de sa femme, ce fils de la 1ére république, comme il aimait toujours de le répéter, restait toujours à l’affût des « infos » et n’hésitait pas à vous appeler par téléphone en pleine nuit pour en discuter. A ses deux enfants et à la famille toute entière, la rédaction du journal « La Vérité » leur présente ses sincères condoléances. Désormais, repose en paix Nini.
La rédaction


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Editorial

  • Secteur en panne !
    En mauvaise posture, le secteur éducatif malagasy va de mal en pis. Tel un navire en panne, en Haute mer, le moteur bloqué, l’équipage perd le contrôle. Le bâtiment tangue de gauche à droite. A la dérive, il risque le naufrage. A l’époque coloniale, l’instruction publique représentait l’un des principaux points d’achoppement du pouvoir en place. A l’aube de l’occupation, le Général Gallieni, premier gouverneur général de Madagasikara, se heurtait à une difficulté majeure : déterminer quel type d’instruction ou quel modèle d’enseignement, devrait être appliqué dans la colonie (Madagasikara) ? Un enseignement élitiste, de haut niveau, ou un enseignement élémentaire, rudimentaire ? Et encore « quelle langue d’enseignement adoptée ? » Deux grandes orientations ont été primées par le Général gouverneur : dispenser un enseignement pour un cursus éducatif de haut niveau pour les enfants des colons. D’où la création des lycées à Antananarivo, le lycée Gallieni (1908) et…

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