Le nombre des membres du Gouvernement ne subira plus les caprices de faux politiciens, égarés dans les dédales de l’escroquerie et des gains faciles. Technocratie passe avant tout ! En scrutant de près le cursus de chaque ministre, choisi parmi les centaines de prétendants, force nous est de noter la priorité accordée aux aptitudes intellectuelles et techniques aux dépens du copinage politique ou du népotisme. Une pratique qui a pris au piège les intérêts supérieurs de la Nation. Incompétents, inconsciencieux et insouciants siégeaient au Gouvernement. A preuve, le pays recule au bas-fond dans tous les domaines. Echéance de 12 mois ! Pour la première fois de son histoire, le Gouvernement est soumis à une période non-négociable de test de 12 mois. Fini le temps de naviguer sans repère visible. Etant donné que le locataire d’Iavoloha l’avait annoncé publiquement, les citoyens s’érigent, aussi, en autorité de contrôle et de suivi. Trop de dossiers attendent les nouveaux tenants du pouvoir. Pour ne citer que quelques dossiers très urgents. Au ministère de la Population, le sosialim-bahoaka exige une attention particulière et urgente. La misère impacte beaucoup sur la vie de la population. La sous-alimentation et la malnutrition aiguës et chroniques Le ministère de l’Energie, tutelle de la JIRAMA, doit se pencher illico sur l’éternel problème des coupures d’eau et d’électricité qui porte gravement préjudice sur l’économie nationale. La population ne peut plus supporter les délestages intempestifs. Au ministère des Mines, le dossier Kraomita Malagasy attend désespérément des solutions. Le personnel de ladite Société s’impatiente qu’on statue de son sort. Le nouveau ministre des Finances et du Budget doit traiter, le plus tôt possible, le dossier Amétis. La souveraineté nationale écope un sale coup ! Le nouveau ministre de la Justice, l’ancien Procureur général de la Cour suprême, se donne de la priorité au traitement de l’affaire Mbola Rajaonah. Il y a aussi le cas de Claudine Razaimamonjy qu’on ne devrait pas oublier ! Et d’autres également. Au ministère de l’Aménagement du territoire, les fréquentes usurpations ou expropriations des terres auprès des paysans nécessitent une voie et issue urgente. D’autres dossiers aussi urgents méritent la prise en considération des nouveaux membres du Gouvernement. Ils ont douze mois pour faire preuve de compétence ! Sinon, taille la route ! Désormais, qu’il soit clair, le nouveau Boss enclenche une fracture effective !
Ndrianaivo