Publié dans Editorial

Ligne directrice

Publié le mercredi, 30 janvier 2019

Le nouveau régime s'installe. Le nouveau Président de la République Rajoelina Andry Nirina, élu démocratiquement, ayant pris les rênes du pouvoir, incruste de nouvelles marques sur la façade principale de la République. En respectant le processus normal de l'alternance, le régime TGV/MAPAR accède au pouvoir par une voie impériale selon le verdict des urnes.

L'Initiative pour l'Emergence de Madagasikara (IEM), le fer de lance de toutes les actions à entreprendre, s'érige en ligne directrice incontournable. Rajoelina Andry Nirina met en avant cet ensemble de stratégies solidement ficelées et structurantes pour atteindre sans faute les objectifs fixés. D'emblée, il convient de mettre en exergue que l'IEM comble dans plusieurs aspects certaines lacunes constatées à travers le Tanora Gasy Vonona (TGV) et le Miaraka Amin'ny Prezida Rajoelina (MAPAR), parti jumelé et attitré du régime. En fait, TGV/MAPAR dès son origine ne dispose pas de ligne idéologique ni un programme de société défini. Il s'agit, essentiellement, d'un mouvement de ralliement pour la lutte politique.

Si on pourrait répondre à une question « quel serait le fruit de la traversée du désert de l'ancien président de la Transition de 2014 à 2018 ? ». Certainement, en voilà un « produit » valable, convaincant et logique « la conception d'une ligne directrice (IEM) de son ambition pour conquérir ou re-conquérir  le pouvoir. » A ce sujet et pour l'assister, Rajoelina faisait appel à des experts de haut vol, nationaux et internationaux, et cela, afin de mettre sur pied un programme de société crédible et faisable sinon réalisable dans un temps court. Décidément, une Initiative inédite et originale dont l'ambition fixée se veut révolutionnaire. Elle entend apporter, dans un bref délai, des solutions aux problèmes complexes et difficiles du pays. Durant la campagne, il se trouvait que le candidat n° 13 fut le seul à même de présenter un outil sinon un argument sérieux pour convaincre l'électorat. Un paquet d'objectifs (IEM) apte à décoller l'économie nationale... rapidement. Rajoelina était le seul capable à faire peser la balance de son côté grâce au Velirano auquel il s'était soumis et engagé solennellement devant le peuple.

D'ores et déjà, l'IES se positionne, à travers les bornes de Velirano, en référence obligatoire. Tous les domaines sensibles de la vie nationale s'y trouvent en position prioritaire. Il serait judicieux de prendre ce régime en fonction de l'IEM mais pas éventuellement au regard du TGV/MAPAR. C'est donc un « régime IEM » au lieu d'un « régime TGV/MAPAR ». La nuance est de taille dans la mesure où tous les défis à relever pour sauver le pays figurent à travers les 13 points stratégiques de l'IEM.

Les actions de chaque Département s'orientent selon les recommandations de l'IEM. Tous les ministres se soumettent, obligatoirement, aux tenants et aboutissants du Velirano. C'est une trahison envers le Chef de l'Etat de manquer aux objectifs tracés par l'Initiative pour l'Emergence de Madagascar. L'échéance de 12 mois dictée, publiquement, par le Président répond à une volonté de traduire en actes, coûte que coûte, les engagements pris devant le peuple. Il va de soi donc que l'IEM s'impose en tant que ligne directrice de tous les actes entrepris au nom du Gouvernement. Le Chef de l'Etat y tient scrupuleusement car il y va de l'avenir des 25 millions de Malagasy.

Ndrianaivo

Fil infos

  • Groupe Sodiat - Tous les comptes bancaires de ses sociétés bloqués ! 
  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar
  • APMF - Le personnel lance un ultimatum
  • Assises des partis politiques - Une transition de trois ans et un partage de sièges
  • Antananarivo sous les eaux - L’héritage de nos choix collectifs
  • Perquisitions abusives et musclées - Les Forces de l’ordre invoquent la sûreté de l’Etat
  • RN7 en chantier  - Le calvaire jusqu’à la fin des pluies
  • A défaut d’armes et d’argent cachés - Pillage et vandalisme à Mantasoa
  • Lutte contre la corruption - L’ENMG plaide pour une transmission rapide des preuves
  • Groupe Sodiat - Des comptes réduits à zéro

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

A bout portant

AutoDiff