C’est la suite logique d’un programme structurant et laborieux soumis au peuple, l’IEM. Un score fort raisonnable traduisant la majorité absolue dont un dirigeant élu en a besoin nécessairement. L’onction populaire, de ce genre, est un atout vital pour un président de la République qui ambitionnerait de « sauver » son pays. Les inscriptions pour les députations du 25 mai viennent tout juste de s’ouvrir ce mardi 26 février. Les prétendants à la course ont jusqu’au 12 mars pour déposer leurs dossiers de candidature auprès des OVEC. Certes, les intéressés vont se bousculer au portail. En tout cas, Madagascar aborde une autre phase cruciale. Dans tout pays qui respecte la volonté du plus grand nombre, au nom de la démocratie, la majorité à l’Assemblée nationale où siègent les Représentants du peuple ou députés, les Solombavambahoaka, est un atout à ne jamais négliger ou sous-estimer. Une majorité stable à l’AN est un passage obligé et incontournable vers la réussite. Pour le MAPAR/TGV, la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale est une étape essentielle dans la maîtrise du mécanisme du pouvoir. Pour ce nouveau parti au pouvoir, il s’agit d’un atout qu’il faut, à tout prix, se l’accaparer. La bande à Rajoelina au cas où elle voudrait marquer le but de la victoire doit obligatoirement savoir négocier une « passe décisive ». Mathématiquement, le MAPAR/TGV a intérêt d’engranger le maximum de sièges à Tsimbazaza. Au vu de la tendance qui prévaut sur terrains, la formation du jeune timonier, Rajoelina Andry Nirina, a toutes les chances sinon tous les atouts en mains pour rafler la mise. Et il en faut, d’ailleurs. C’est une nécessité impérieuse si on veut traduire en succès les Velirano, cet ultime stade de concrétisation de l’Initiative pour l’émergence de
Madagascar.
Ndrianaivo