Publié dans Editorial

Tous les atouts ...

Publié le mercredi, 27 février 2019

Olivier Caslin, journaliste attitré du mensuel Jeune Afrique, notait, dans l’édition du 31 juillet 2018 une phrase prophétique « Le patron du MAPAR a tous les atouts en main ». A travers un article consacré au jeune leader de la révolution Orange « Rajoelina, un train à grande vitesse », le journaliste visionnaire avait prédit la victoire, sans appel, de Zandry Kely. Il n’a pas raté dans son « oracle ». En effet, la Haute Cour constitutionnelle (HCC) entérina, par son Arrêt irrévocable en date du 8 janvier 2019, la victoire incontestable de Rajoelina Andry Nirina en tant que deuxième Président de la Quatrième République avec un score sans appel de 55,66 %. Dans ce même article, Olivier Caslin a vu juste quand il laissait entendre clairement que « Rajoelina a tous les atouts en main ». Une déclaration qui faisait « trembler » ou gêner, au moment des faits, certains acteurs politiques se caressant discrètement l’idée de conquérir Iavoloha. La vision de ce journaliste chevronné  aurait  brisé en miettes  leur rêve. Et il en fut, d’ailleurs ! Quelques raisons sérieuses pourraient donner raison à la prophétie. L’IEM que le candidat n° 13 a conçu avec l’utile appui et la précieuse contribution des experts nationaux et internationaux lui offre, sans ambages, les atouts nécessaires pour séduire les concitoyens à le choisir.  Le score confortable de 55,66 % obtenu par le candidat n° 13 au deuxième tour  lui rassure toute la latitude à mener « son jeu ».

C’est la suite logique d’un programme structurant et laborieux  soumis au peuple, l’IEM. Un score fort raisonnable traduisant la majorité absolue dont un dirigeant élu en a besoin nécessairement. L’onction populaire, de ce genre, est un atout vital pour un président de la République qui ambitionnerait de « sauver » son pays. Les inscriptions pour les députations du 25 mai viennent tout juste de s’ouvrir ce mardi 26 février. Les prétendants à la course ont jusqu’au 12 mars pour déposer leurs dossiers de candidature auprès des OVEC. Certes,  les intéressés vont se bousculer au portail. En tout cas, Madagascar aborde une autre phase cruciale. Dans tout pays qui respecte la volonté du plus grand nombre, au nom de la démocratie, la majorité à l’Assemblée nationale où siègent les Représentants du peuple ou députés, les Solombavambahoaka, est un atout à ne jamais négliger ou sous-estimer. Une majorité stable à l’AN est un passage obligé et incontournable vers la réussite. Pour le MAPAR/TGV, la mise en place de la nouvelle Assemblée nationale est une étape essentielle dans la  maîtrise du mécanisme du pouvoir. Pour ce nouveau parti au pouvoir, il s’agit d’un atout qu’il faut, à tout prix, se l’accaparer. La bande à Rajoelina au cas où elle voudrait marquer le but de la victoire doit obligatoirement savoir négocier une « passe décisive ». Mathématiquement, le MAPAR/TGV a intérêt d’engranger le maximum  de sièges à Tsimbazaza.  Au vu de la tendance qui prévaut sur terrains, la formation du jeune timonier, Rajoelina Andry Nirina, a toutes les chances sinon tous les atouts en mains pour rafler la mise. Et il en faut, d’ailleurs. C’est une nécessité impérieuse si on veut traduire en succès les Velirano, cet ultime stade de concrétisation de l’Initiative pour l’émergence de
Madagascar.
   Ndrianaivo

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  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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