Publié dans Editorial

L’IEM sur le circuit

Publié le mardi, 09 avril 2019

 L’Initiative pour l’émergence de Madagasikara démarre et marche. Comme dans un circuit de Formule 1, après le top de départ, les bolides démarrent en trombe. Sur une piste d’envol, l’aéronef  décolle à merveille. A ce rythme, il atteindra la vitesse de croisière d’ici peu. Les grands chantiers prévus par l’IEM et promis dans les actes treize du Velirano débutent. A peine débarqué au pays après un voyage fructueux à l’île Maurice, le Chef de l’Etat descendit sur Toamasina, le Grand Port de l’Est et ce pour constater de visu l’arrivée à bon port le navire transportant les 16.500 tonnes de « Vary mora » que le candidat n° 13 avait promis lors de la campagne électorale. Rajoelina Andry tenait à être présent pour la réception de ce PPN hautement stratégique que la population a besoin dans la vie quotidienne. Il n’y a pas un jour sans que le riz ne soit présent dans les repas du vahoaka. Et c’est une peine indescriptible de l’avoir raté à même une fois dans la journée. Dans la même foulée, le Président a fermement promis aussi le démarrage effectif de la construction de l’autoroute reliant le port à la Rn2 B, une portion de 7 km, facilitant bien sûr la circulation dans la ville. Une promesse de campagne que le candidat Rajoelina, élu Président de la République, tient à honorer. Tout démarrera lors de la prochaine descente. En même temps, il a donné un ordre formel aux responsables locaux de réhabiliter illico les rues de Toamasina, en état de délabrement avancé. Sitôt atterri au pays après une visite d’Etat très prometteuse en terre de Maki Shall, le Président Rajoelina Andry rejoint, pour la énième fois, le Grand Port de l’Est. Cette fois-ci, l’objet de la tournée consiste à superviser le démarrage effectif des travaux de l’autoroute promise et de s’enquérir de l’état d’avancement des travaux de réhabilitation des tronçons de rue qu’il avait ordonné d’exécuter.


Visiblement, le Président Rajoelina priorise la concrétisation, en temps réel et en temps voulu, des promesses tenues lors des campagnes électorales. Il veut inculquer, surtout aux jeunes, une nouvelle pratique politique au pays. Tellement les Malagasy ont tant souffert des démagogies des politicards que la jeune génération avec en tête de peloton Rajoelina Andry Nirina veut bien apporter du renouveau. Du sang nouveau, le pays en a vraiment besoin ! Il ne s’agit pas seulement des cas d’actions urgentes dans la ville de Toamasina, le Chef de l’Etat veille, au grain, aussi à toutes les opérations de « sauvetage » éparpillées à travers toute l’île. Car tout est urgent. Entre autres, les questions relatives au domaine de l’insécurité. Les dirigeants à tous les niveaux notamment ceux de l’administration territoriale et des commandements des Forces de  défense et de sécurité ont reçu des consignes précises et strictes de la part du chef suprême des Armées de prendre toutes les mesures adéquates et efficaces. Le peuple ne peut supporter cette insécurité cruelle et barbare. De même, le problème d’insuffisance en potable à travers l’île surtout dans le Sud se trouve au centre des préoccupations du Gouvernement. Le cas de coupures récurrentes d’eau  à Antananarivo doit cesser le plus vite. En dépit des critiques, l’IEM est lancée sur le circuit.
 Ndrianaivo

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Editorial

  • La faucheuse
    Fossoyeuse ou faucheuse, qu’à cela ne tienne, elle abat allègrement ! La Compagnie nationale d’eau et d’électricité, Jiro sy Rano Malagasy (JIRAMA), tue et abat sans autre forme de procès. En fait, pour le compte du premier quart de siècle de l’An 2000, la JIRAMA fauche tout ce qui bouge sur son passage. Créée dans la foulée et la folie de l’arrivée au pouvoir en 1975 du jeune capitaine de Frégate Didier Ratsiraka, par les avalanches de nationalisations, la JIRAMA voit le jour le 17 octobre 1975. Elle résulte de la fusion de la Société Malagasy des Eaux et Electricité (SMEE) et la Société des Energies de Madagasikara (SEM). Son rôle se concentre sur la distribution des services essentiels dont l’eau et l’électricité à travers le pays. La vague d’étatisations depuis 1975 se manifeste par des initiales « ma » (malagasy) à toutes les nouvelles marques des entités commerciales et…

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