Publié dans Editorial

Opposant et non détracteur

Publié le mercredi, 10 avril 2019

A peine cent jours et quelques miettes au pouvoir, pétarades et rafales de viles critiques partant des détracteurs, en mal de comportements sensés (tsy mahay miaina) assènent le régime de l’IEM. Le jeune Président Rajoelina et son épouse Mialy en sont leurs cibles de prédilection. En fait, le vaillant couple présidentiel se trouve, en permanence, en ligne de mire de vaines attaques émanant de ces vilains et vulgaires faux opposants.  Ce que le pays a besoin, qu’il soit clair une  fois pour toutes, c’est un opposant (un vrai) capable de soumettre une vision une vision autre que celle prônée par le tenant du pouvoir. Une alternative que le peuple appréciera ou jugera au moment opportun. Un opposant apte à proposer des solutions au grand jour mais non proférer des critiques de nature à saper, à la manière de vilains rongeurs tels les rats opérant dans le noir. S’il a des critiques à formuler, qu’il le fasse mais selon la règle de l’art respectant les normes universelles de la démocratie. En effet, l’épanouissement de la démocratie nécessite un équilibre sensé du pouvoir. Mais elle (la démocratie) rejette toutes formes de destruction morale et politique. Effectivement, le pays réfute l’interaction de petits malins, spécialistes des faux débats, dans la vie politique nationale. Dans les efforts titanesques de redressement de la Nation, on a besoin d’une mobilisation générale. Que toutes les forces vives la Nation se regroupent autour de l’Initiative pour l’émergence de Madagasikara (IEM) comme un seul homme. Les grands projets de l’IEM que les détracteurs qualifient de « rêverie de jeunesse » sollicitent des efforts soutenus. L’heure n’est plus aux chamailleries enfantines des « ennemis » du développement de Madagasikara. Dire que le courageux projet « Taramasoandro » visant l’extension de la Ville des Mille vers l’Ouest serait du domaine de la chimère relève d’une mauvaise foi. Un grand chantier dont les tenants et aboutissants (plan d’ensemble, investissements, etc.) sont déjà mis en place. Il reste que le coup d’envoi de la mise en œuvre. Un grand défi réalisable auquel le Président de la République tient à cœur. Le gigantesque chantier de « Miami » sur le bord de la mer du Grand Port démarrera également. Les bailleurs ont manifesté déjà leurs intérêts. Les détracteurs feront mieux de se taire et attendre. Certes, c’est un défi de haut niveau mais Zandry Kely ne reculera jamais ! La volonté de ramener sur un terrain glissant de la politique le débat relatif à l’installation d’un parc industriel à Moramanga  ne servira pas les intérêts de tous. Clamer sur le toit que Rajoelina serait en train de  céder la terre de nos Ancêtres à des étrangers équivaut à commettre une trahison, une profanation à l’endroit du principe sacro-saint de la souveraineté nationale.  C’est du blasphème (fanompana) contre les fondamentaux des idéaux chers à l’homme fort du pays. Bref, une volonté de cracher sur le visage du Président. Et que dire de ces délires insensés (rediredin’adala) véhiculés par ces détracteurs mal famés selon quoi le Président Rajoelina dilapiderait la Caisse de l’Etat en faisant de multiples missions à l’étranger. S’il vous plaît, on n’est plus au temps du régime HVM! Messieurs les détracteurs, veuillez entreprendre d’abord des recoupements avant de crier sur le toit. 
 Ndrianaivo

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Editorial

  • Sous-pression !
    Soixante jours ! Telle est la durée de la consigne (militaire) donnée au Gouvernement nouvellement installé par le Chef de l’Etat, le colonel Michaël Randrianirina, assurément avec le consentement des quatre officiers supérieurs avec rang de Président, Hauts conseillers de la République, le colonel Lucien Rabearimanana, le médecin – colonel Manantenasoa Marcellin Zafitasondry Manuelson, le colonel Solofoniaina Rampanarivo et le lieutenant - colonel Gervais Andriamiarisoa. Aujourd’hui, on entame les trente derniers jours. Dans l’Armée, « on obéit d’abord, on discute après ». Et Dieu seul le sait si on aura le temps de discuter après ! Sous la menace de l’épée de Damoclès, sur leur tête, les ministres risquent fort de travailler et d’agir sous pression. Pour un membre de Gouvernement nouvellement nommé, qu’est-ce qu’on peut réaliser en soixante jours ? La tradition républicaine universellement admise, du moins dans les pays ayant un solide ancrage de la démocratie, on se…

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