Publié dans Editorial

De grands bouleversements

Publié le mercredi, 17 avril 2019

En perpétuel mouvement, la planète Terre bouge dans tous ses états. Fallait-il rappeler qu’elle évolue, non-stop, autour du soleil tout en tournant sur elle-même. Notre planète, la seule habitée jusqu’à preuve du contraire, subit depuis ses origines jusqu’à nos jours de grands chamboulements d’ordre naturel, de grandes évolutions humaines et de  grands bouleversements des systèmes sociaux, économiques et politiques. Certainement, le phénomène global perdurera jusqu’à la … fin du monde ! En l’état actuel des choses, les bouleversements sociaux et politiques  focalisent nos attentions. Tellement, leurs impacts influent trop sur l’évolution générale du monde que nous ne pouvons pas les ignorer surtout nous dissimuler ni nous soustraire.

En Amérique, un phénomène nouveau apparait. Au Venezuela, le Chavisme est ébranlé jusque dans ses fondements. Un jeune visionnaire, Juan Gaido, président de l’Assemblée nationale, s’autoproclame Président. Soutenu par une forte pression populaire, il attaque à la racine et sans complexe la révolution bolivarienne et exige le départ sans condition de Nicolas Maduro, l’héritier désigné d’Hugo Chavez. Une bonne partie de la Communauté internationale dont les Etats-Unis, en première ligne, le soutient.
Aux Etats-Unis, le pragmatisme politique de Donald Trump bouscule l’establishment politique américain. Démocrates et même certains Républicains perdent le nord.
En Europe, c’est le branle-bas total. Le populisme de l’extrême droite envahit le vieux continent. En France, mise à part la percée du Front National, le régime Lrm de Macron affronte durement les caprices de la « rue ». Le mouvement des « gilets jaunes » crée la panique. Il ne décolère pas, et ce, durant trois mois. Les Français contestent le « système Macron ». Ils battent sans relâche les pavés et exigent le départ immédiat du Président de la République. Un fait rarissime dans l’histoire de la Vème République. Pour sa part, le Brexit bouleverse le vieux continent. L’Europe semble perdre le repère !
En Afrique, c’est le bouillonnement ! En retard d’une dizaine d’années du « printemps arabe », l’Algérie et le Soudan se rattrapent. Abdelaziz Bouteflika se rend à l’évidence et quitte le pouvoir. Les jeunes algériens ne lui ont donné aucune chance de s’accrocher. Même scénario pour Omar el-Béchir au Soudan, la rue l’oblige à se diriger vers la porte de sortie. Le diktat du peuple, que ce soit en Algérie ou au Soudan, se montre implacable !
Pour ce qui est de Madagascar, on est en plein dans l’œil du cyclone provocant une tempête qui emporte tout sur son passage. A ce rythme, tout l’édifice de l’ancien régime s’écroulera. En fait, un puissant séisme déclenche un tsunami et les vagues font ravage. L’Initiative pour l’émergence de Madagascar ne rigole point, elle fait table-rase. L’indésirable  régime HVM est en phase de disparaitre. Tous les directeurs et tous les secrétaires généraux de tous les Départements s’effacent et laissent la place à une nouvelle équipe apte à traduire en actes les Velirano. Le nouvel homme fort du pays a besoin des hommes et des femmes compétents et décidés pour  l’assister dans cette rude tâche de redressement de la Nation. Visiblement, le peuple désabusé par les inepties de l’ancien régime, apprécie bien les efforts. 
De grands bouleversements bousculent le monde. Ils n’épargnent pas Madagascar. Le nouveau régime sous la houlette de l’IEM façonne un nouveau visage du pays.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Entre deux bourdes
    Etre le fils d’une ancienne « célébrité politique » et tenter d’exhiber le nom de son père, d’une part, s’aventurer à devenir le premier magistrat de la ville des Mille, de l’autre, relèvent de deux erreurs voire deux bourdes. Entre ces deux erreurs grossières, il faut savoir en profiter pour se frayer le chemin de la victoire. Trois candidats parmi les sept en lice pour conquérir le fauteuil de l’Hôtel de ville d’Antananarivo tentent de « vendre » le nom de leurs pères. Point n’est plus besoin de les citer nommément, on les connait. Ils ont un point commun, aucun d’entre eux n’a eu ou effectué un rôle électif ou une responsabilité quelconque à Antananarivo. Leurs pères respectifs ont été déjà d’une manière ou d’une autre responsables soit étant élus ou étant nommés à Antananarivo-Ville, président du Fivondronampokontany, député ou maire ou au-delà Premier ministre, Chef d’Etat.

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