Publié dans Editorial

Enjeu de taille !

Publié le jeudi, 25 avril 2019

Le lundi 27 mai 2019 marquera une étape fondamentale qui fera date dans les annales de l'Histoire de Madagascar. Le peuple aura à élire ses représentants au sein du Parlement (l'Assemblée nationale) et parallèlement, au même moment, il aura à décider sur la mise en place d'une vraie décentralisation. Dans le même ordre d'idée, les citoyens électeurs auront à  trancher sur l'avenir du Sénat. Bref, il s'agit d'un enjeu de taille qui scellera l'avenir du pays tout entier.

Après avoir mis le cap vers l'émergence en élisant de la manière la plus démocratique son Président de la République en la personne Rajoelina Andry Nirina que voilà le peuple est appelé à franchir le Rubicon en vue de jeter les bases du vrai changement.

En effet, le Président Rajoelina convie les concitoyens à s'exprimer en simultané ou en jumelé avec le scrutin des législatives, sur l'opportunité à pouvoir procéder à quelques retouches à la Constitution. Les articles touchés concernent, entre autres, les Collectivités décentralisées permettant aux nouveaux dirigeants d'assurer la mise en œuvre d'une réelle et authentique décentralisation. C'est une étape plus que vitale dans le processus de décollage du pays, on ne peut pas envisager un développement durable sans la mise à contribution des efforts de toute la population à partir de la base, au Fokontany. Tous les régimes précédents ont toujours promis de mettre en place une décentralisation effective, au final, c'est du bluff !

Les articles relatifs à la nomination du Premier ministre et au mandat impératif des députés feront aussi l'objet de quelques amendements. Le souci majeur étant d'éviter les micmacs déroutants lors de la nomination du PM survenus à l'époque du Président Rajaonarimampianina à son début de mandat en 2014. Devrait-on rappeler la complexité de la désignation du chef de Gouvernement à cause du manque de clarté du Texte fondamental. Il faut faire de telle sorte que certains esprits mal intentionnés ne puissent créer le trouble.

Bien entendu, que la mise sur rails des gouverneurs de Région et le sort réservé au Sénat couleront de source avec le changement attendu. Le nouveau régime sous l'impulsion de l'IEM attache une importance particulière au transfert du pouvoir effectif aux hauts responsables dans les régions. En fait, ils seront responsabilisés sur le devenir de leurs Régions respectives. De gros moyens financiers seront mis à leurs dispositions par le pouvoir central afin que les chantiers puissent démarrer en temps voulu. Les longues procédures en passant par les autorités centrales n'auront plus droit de cité.

Le Sénat n'a plus sa place dans cet élan de développement rapide. Non seulement, la Chambre haute engouffre trop de l'argent public mais son efficacité laisse à désirer. Une autre institution beaucoup plus souple et moins budgétivore fera l'affaire.

Et que dire des législatives. Une autre paire de manches dont l'importance ne fait plus débat. Placées sous le signe de la concrétisation de l'IEM et la traduction en actes des Velirano, les législatives jouent un rôle déterminant pour les nouveaux tenants du pouvoir. Le Chef de l'Etat ne cache pas son attachement à bénéficier d'une majorité stable.

Au lieu de pérorer sur la constitutionnalité ou non de l'initiative engagée, le vrai débat consiste à tracer le chemin vers l'épanouissement du pays. L'enjeu est de taille.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Pas de panique !
    Aucun projet, aucune démarche en vue d’une privatisation ! L’Etat reste l’actionnaire majoritaire à 100 % ! L’Etat cherche en permanence les voies et les moyens pour redresser la JIRAMA. Tels étaient les mots-clés / termes-chocs annoncés et redits par le Chef de l’Etat Rajoelina Andry au palais d’Etat d’Iavoloha devant les représentants de la Compagnie nationale d’Eau et d’Electricité, la JIRAMA. Ont été présents à la rencontre, hormis l’initiateur de la réunion, on a vu deux membres du Gouvernement, la ministre des Finances et du Budget et le ministre de l’Energie et des Hydrocarbures et quelques membres du staff de la Présidence, d’une part. Des représentants de syndicat, du personnel et de l’équipe dirigeante de la JIRAMA, de l’autre.

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