19 janvier- 29 avril, le compte est bon ! Cela fait exactement 100 jours, au jour d’aujourd’hui, que Rajoelina, le nouveau Président de la République, avait pris les rênes du pouvoir. Une étape décisive dans les efforts de jeter les bases d’un Etat de droit. Un tournant délicat afin de pouvoir se diriger ensemble vers l’objectif fixé à savoir le démarrage de tous les grands chantiers prévus dans l’IEM . Et enfin un jalon incontournable vers le rayonnement de Madagascar.
Les détracteurs du régime n’ont de cesse dénigrer les tenants du pouvoir en particulier l’homme fort du pays. Ils applaudissent chaudement le moindre écueil comme c’est le cas récent de l’avis défavorable émis par la HCC. En fait, le juge constitutionnel botta en touche le projet de référendum faisant l’objet d’un décret pris par le Gouvernement en Conseil des ministres le mercredi 24 avril. Ce décret, en question, appelle les citoyens électeurs à s’exprimer sur la révision de la Constitution voulue devant aboutir à la décentralisation effective, une pierre angulaire du développement à la base. Selon l’avis de la HCC, le décret référendaire pêche par un vice de procédure. La haute institution d’Ambohidahy juge qu’il fallait associer les Chambres parlementaires dans toute démarche de refonte de la loi fondamentale. Il faut le notifier que les hauts conseillers, passés maitres dans l’art de tourner en bourrique le peuple, nous conduisent dans le labyrinthe des « considérants » inintelligibles pour faire avaler la couleuvre. Rajoelina Andry, en tant qu’homme qui respecte l’Etat de droit et par respect du principe de séparation des pouvoirs se plie. Mais ce n’est que partie remise ! Il entend assumer jusqu’au bout sa responsabilité, et ce, pour mener à bon port sa mission. Il ne dévie point des objectifs engagés. A bon entendeur salut !
Bien que l’élan de Zandry Kely soit, un tant soit peu brisé, la détermination d’aller de l’avant n’a jamais été écornée. On garde coûte que coûte le cap. Au Palais des sports Mahamasina, hier, à l’allure d’une convention nationale à l’américaine et en dépit du coup fourré d’Ambohidahy, l’ambiance a été au beau fixe.
Le Chef de l’Etat, très à l’aise à travers son intervention, parcourait les efforts consentis durant les cent jours de son avènement au pouvoir. Echaudé à bloc d’un sentiment de fierté et d’humilité, le jeune président, pas comme les autres, énumère les grands chantiers qu’on a pu démarrer en 100 jours « seulement ». Une prestation unique !
A l’entendre, le Président de la République, l’assistance venue nombreuse au Palais de Mahamasina, plein comme un œuf se voit animée d’un vif espoir. Il a été franc et transparent. La foi en l’avenir est désormais permise. De perspectives motivantes !
Ndrianaivo