A Madagascar, le tourisme est appelé à tenir un rôle stratégique dans la consolidation de l’économie nationale, cependant, on déplore la « négligence manifeste » des responsables étatiques des régimes précédents. En 2016, à titre d’exemple, le tourisme en tant que 2ème source de devises a fait rentrer au pays la coquette somme de 750 millions de dollars et a généré plus de 41.000 emplois. Les opérateurs de ce secteur développeur ne cessent d’activer la sonnette d’alarme. Seulement, ils butent à l’inertie sinon à la sourde oreille des autorités. Un comportement que même les simples citoyens ne parviennent pas à saisir le contour. Le pays dispose d’un grand ministère du Tourisme et des postes avancés des Forces de la défense et de sécurité installés un peu partout sur l’étendue du territoire national alors on se demande pourquoi ne prenne-t-on pas les mesures adéquates pour endiguer voire éradiquer ce mal gênant ? Un dommage collatéral que les dirigeants politiques se doivent de résoudre au profit des intérêts vitaux du pays. Etant un levier de l’économie nationale, l’industrie du tourisme mérite l’attention particulière de l’Etat. En outre, d’autres facteurs compromettant l’avenir du tourisme interviennent et créent des vagues. Entre autres, le manque de mesures coercitives pour la sauvegarde de l’environnement des parcs naturels, lieux de prédilection des visiteurs étrangers. Les feux de brousse sauvages et les pillages dont sont victimes les terrains censés être des espaces protégés. Un délit de haute trahison qu’on doit incessamment punir. Malgré la cherté de la destination, Madagascar attire les touristes étrangers et cela grâce à ses richesses naturelles. Des espèces florales et fauniques, pour la plupart des cas endémiques, qui n’attendent qu’à être visitées. Etant une destination menacée, Madagascar doit relever avec beaucoup d’égard l’immense et complexe défi qui l’attend.