Publié dans Editorial

Et le combat continue !

Publié le jeudi, 18 juillet 2019

Les Barea, version compétions africaines CAN et CHAN ou mondiales, viennent de rehausser la dignité du pays et conforter l’assise de la fierté et l’unité nationale. L’équipe à Faneva Ima franchit le cap de niveau continental jamais atteint jusque-là. Nicolas Dupuis, le chef d’orchestre reconnu et respecté lançait royalement sur orbite le Onze national. La Nation toute entière manifestait sa reconnaissance. Le Chef de l’Etat s’était personnellement investi et cela pour redorer le blason et soutenir le sport notamment le football à Madagascar. Tout compte fait, les 25 millions de Malagasy sont fiers de l’exploit inédit de nos héros. Maintenant, le plus important consiste à poursuivre et redoubler d’efforts car le plus dur et le plus ardu restent encore et toujours à faire. Et le combat continue !
La 10 ème édition des Jeux des îles débute ce jour à l’île Maurice et ne se terminera que le 28 juillet prochain. Madagasikara, la Grande île, en tant que partie prenante et de façon active des iles de l’océan Indien, participera pleinement à ces compétitions sportives. A la différence de la CAN ou du CHAN dont le principal enjeu tourne autour du ballon rond, le sport roi, à l’échelle du Continent africain, les Jeux des îles s’ouvrent à toutes les disciplines sportives et ne touchent que les pays voisins, les îles de l’océan Indien. Pour ainsi dire, l’importance que revêt cette 10 ème édition des Jeux des îles pour Madagasikara n’est plus à démontrer. Madagasikara, le plus grand pays des îles de l’océan Indien, du moins géographiquement parlant, peine à mettre en valeur sa « grandeur » voire sa « puissance ».

Bousculée par certaines îles de taille moyenne sinon petite par rapport à elle, la Grande île ne parvenait pas, durant les précédentes compétitions, à prouver ni à occuper la place qu’elle mérite. La Réunion ou l’île Maurice se taillait de la part du lion et monopolise le rang de leader. Madagascar dut contenter de la 3 ème ou de la 4ème place pour ne pas dire au dernier rang en termes de nombre de médailles. Le secteur du sport a été depuis toujours le dernier des soucis des dirigeants politiques en place. Eternel parent pauvre de presque tous les régimes qui s’étaient succédé, le sport malagasy n’a jamais connu de gloire. Exception faite pour certaines disciplines dont le rugby ou quelques branches seulement de l’athlétisme, le domaine sportif de la Grande île sombrait presqu’à toutes les compétitions internationales. C’est bien loin le temps où l’étoile du sport de Madagasikara brillait dans le ciel continental ou ailleurs. Durant la Transition de 2009-2013, en dépit de l’absence des aides extérieures, les dirigeants de l’époque sous la houlette de Rajoelina faisaient des mains et des pieds pour débarrasser le sport malagasy des malédictions de la déroute ou des échecs. Les Makis, notre 15 national ont réussi à se hisser à la haute marche de l’Afrique. De retour au pouvoir, Rajoelina réédite la volonté d’accompagner les sportifs du pays. Et les résultats sont là : les Barea ! En effet, le combat continue ! Le nouveau régime tente par tous les moyens à relever le défi. Les participants à cette 10 ème édition des Jeux des îles ne diront pas le contraire.

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Editorial

  • Quid du MICC ?
    Edgard Razafindravahy quitte le Gouvernement. En termes crus, sans fioritures, il a laissé au quai le MICC ! Razafindravahy est nommé 10 eme secrétaire général de la Commission de l’océan Indien (COI) dont le siège se trouve à l’île Maurice. Il succède à ce poste prestigieux le Pr Valayoudom Marimoutou qui arrive au terme de son mandat. Un mandat de quatre ans non renouvelable. Promotion et coup dur. Une belle promotion ! Le secrétariat général de la COI assure la coordination des actions entrant dans le cadre de l’épanouissement de la région Indiano-océanie qui couvre les territoires des îles sœurs de l’océan Indien dont l’île Maurice, l’archipel des Seychelles, les Comores, la Réunion (la France) et Madagasikara. De ce fait, le secrétaire général gère un espace géographique beaucoup plus vaste par rapport au territoire d’un Etat comme Madagasikara et une étendue de responsabilités plus élargie avec des enjeux et défis…

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