A ce cadre insalubre s’ajoute l’impossibilité de circuler comme il se doit dans tous les artères de la ville. Les bouchons, à toute heure et sept jours sur sept, encombrent sérieusement les mouvements des habitants. Les activités professionnelles et scolaires en pâtissent. Il n’y a pas une portion de rue à Tanà où l’on n’a pas affaire à des embouteillages monstres. Pour faire le trajet d’Andohan’Analakely jusqu’à Ankorondrano (Jesosy Mamonjy), au grand max 2 km, il faut dépenser au moins 60 à 90 minutes. Sans parler des deux-roues et les charrettes à traction humaine qui roulent dans tous les sens. C’est le bordel ! De leur côté, les petits marchands informels prolifèrent. Ils échappent totalement au contrôle de la CUA. D’autant plus que les responsables chargés de la gestion des marchés de la Commune, de par leur inefficience, sont débordés. Dommage, incompétents et trop cupides, ils ne se gênent plus à « brader » aux riches peu scrupuleux tous les espaces bien placés de la ville. Le cas actuellement du parking d’Anosibe qui défraie les chroniques révèle en grandeur nature la voracité effrénée des dirigeants de la CUA. Il a fallu que les pauvres marchands victimes ou dépossédés de leur espace vital réagissent pour qu’on daigne intervenir. Ils dénoncent avec véhémence l’absurdité de la conduite des affaires des ténors TIM à Antananarivo. A défaut de réclamer le départ du Maire, ils persistent et signent à leur refus à toute idée de cession de l’espace qui leur est vital pour l’épanouissement de leurs activités. Le fait d’imposer un ultimatum traduit concrètement leur détermination à aller jusqu’au bout. Les hauts responsables centraux doivent veiller à ce que ce litige ne se dégrade. L’appétit sans limites pour les espèces sonnantes des dirigeants de la CUA dénués de tout scrupule intrigue les observateurs. D’une voracité insatiable, Mme le Maire d’Antananarivo et ses proches collaborateurs se moquent des conséquences futures de leurs actes contre-productifs. Ils se …foutent éperdument des intérêts de la Cité ainsi que ceux des citoyens. En fin de compte, la nomination d’une Délégation spéciale se présenterait au final comme la seule issue.