Publié dans Editorial

Rampe de lancement

Publié le dimanche, 04 août 2019

La tradition républicaine veut qu’un régime politique gouvernant le pays soumette pour adoption  aux représentants du peuple auprès du Parlement un ensemble de programme d’action à exécuter. D’habitude, le programme correspond à la durée du mandat du Chef de l’Etat en exercice. Ainsi, on pourrait avoir un plan quinquennal ou septennal. Le véritable enjeu du programme ou du plan adopté réside dans son exécution effective ou non ! Dans le cas où le plan soumis et adopté par les élus ne serait pas suivi d’actes concrets, il s’agirait donc d’une démagogie pure et simple, de la tromperie. Tous les régimes précédents s’évertuaient à leurrer le peuple par des subterfuges savamment orchestrés. Du « paradisa sosialista » au « ento miakatra ny firenena » en passant par « développement rapide » ou « émergence en 2030 », etc. Des artifices sinon de la fumée propres à décevoir le pays. De faux espoirs dont la finalité consiste à berner.  Une nuance à établir quand même durant la Première République. En vertu des accords de coopération signés avec la France, entre autres points, l’ancienne Mère-Patrie accompagne financièrement et techniquement  Madagascar à travers les actions de développement du pays. Les plans quinquennaux établis par le régime PSD selon les besoins fondamentaux bénéficièrent des apports efficients de la France. Des coopérants techniques assistent les responsables locaux. De ce fait, la Grande île avait pu mettre en chantier de grands travaux d’utilité publique nationale. D’importants réseaux d’infrastructures de base au service, entre autres, de la santé publique et de l’éducation ont été construits. Certes, ici dans ce bas monde où nous sommes, rien ne s’offre gratuitement mais au-delà, quelque part, on pourrait y voir aussi un « retour normal » des choses.

Après 60 ans  d’exploitation souvent injuste de richesses naturelles  du pays, l’ancienne puissance coloniale nous doit  beaucoup, et cela, selon le principe non écrit et éternel de redevabilité. Naturellement, la teneur du programme d’Etat reflète correctement le contenu des idées forces véhiculées lors des  campagnes électorales par le candidat devenu par la suite Chef de l’Etat par le verdict des urnes. D’ailleurs, l’objet principal qui motiva le choix du peuple à porter au pouvoir Rajoelina Andry Nirina réside dans la perspicacité de son programme, l’IEM. C’est une trahison contre la volonté du peuple si par mégarde il négligerait à ce point son sacré devoir. La Politique générale de l’Etat (PGE), inspiré directement de l’Initiative pour l’Emergence de Madagascar (IEM), retrace le parcours à faire sinon à suivre. L’IEM, un ensemble de stratégies structurantes et structurées pour en découdre aux éternels problèmes liés à la misère et à l’insécurité du pays, étant le fer de lance du candidat  n° 13, s’impose comme les voies et les moyens afin d’y aboutir. L’homme fort du pays ne transige point à  l’exécution, à la lettre, de la PGE. Les responsables, quel que soit leur niveau de responsabilité, n’ont pas droit à l’erreur. Les membres du Gouvernement, chargés directement de la mise en œuvre du Programme d’Etat, doivent veiller scrupuleusement à l’exécution sans faute de leurs charges.    Telle une rampe de lancement, la Politique générale de l’Etat propulsera certainement l’économie nationale au firmament de la prospérité. La seule et unique option pour améliorer les conditions d’existence des 25 millions de Malagasy.

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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