Publié dans Editorial

Naina, l'homme providentiel !

Publié le dimanche, 24 novembre 2019

La campagne électorale arrive à son terme. Le temps fort de sensibilisation et de mobilisation offert à chaque candidat pour séduire sinon convaincre l'électeur à sa cause prend fin ce jour à minuit. « Toute chose a une fin » dit-on. De ces vingt-et-un jours de campagne-marathon et en rajouter les deux semaines, au moins, de pré-campagne, un candidat émerge à la surface à Antananarivo : Naina.

 

Comme il fallait s'y attendre, le grand Palais des sports et de la culture de Mahamasina fut « trop petit » pour recevoir une foule immense. Et pour cause, l'homme pour sauver la ville est là.  L'approche qu'il a mise en branle séduit et convainc. C'est l'homme qu'il faut à la place qu'il faut. A l'état actuel de la dégradation de la ville, Antananarivo attend incessamment quelqu'un qui apte à le redresser. Le défi est colossal ! Les enjeux complexes ! Mais, à cœur vaillant et à l'esprit battant et avec une bonne dose de ténacité et de patience, rien n'est impossible ! A voir de près la méthode et l'approche empruntées par le candidat portant le dossard n° 4 et présenté par l'IRD ou l'IRK à Antananarivo en la personne de Naina Andriantsitohaina, on ne peut pas ne pas admettre qu'il est celui que les citoyens de la Ville des Mille attendent.

Agé de 56 ans, Naina se pose forcément en candidat idéal ! A cet âge-là, l'homme normalement constitué dispose les atouts intellectuels et physiques essentiels pour affronter tout obstacle. Arrivé à cet âge, on se trouve au pic de la maturité. Evidemment, dans tout état de fait, l'exception existe toujours, elle confirme d'ailleurs la règle. Rien qu'à voir le parcours d'un certain Rajoelina Andry Nirina. La trentaine au comptage, il parvint à conquérir la Mairie de la Capitale et mit à terre un « géant », Marc Ravalomanana, du moins son poulain. La quarantaine, il réussit à « trôner » au sommet de l'Etat. Une prouesse atypique qu'il faut reconnaitre telle qu'elle l'est.

D'un riche cursus académique doublé d'expériences professionnelles bien fournies, Naina possède  tous les atouts en main pour réussir. Du secteur privé, étant président du conseil d'administration (PCA) d'une grande banque et à la tête d'un puissant groupe d'activités diverses, Naina Andriantsitohaina regorge de compétences pour gérer une entité donnée quelle que soit sa taille. Dans le public, après avoir été membre du Gouvernement, le candidat n° 4 ne sera plus un novice pour siéger à l'Hôtel de ville d'Analakely, un poste électif mais aussi public. Les arcanes de l'administration  de la Cité ne lui seront plus un secret. Il y sera à l'aise et ce en dépit de tous les problèmes à surmonter ou les défis à relever.

Au-delà de toutes ces considérations, Naina a encore dans son escarcelle une autre ficelle  qui n'est pas des moindres et qui fait de lui, incontestablement, l'homme providentiel, c'est un homme de confiance du Chef de l'Etat. Il s'agit ici d'un atout de taille. On ne peut concevoir sauver Antananarivo si son premier magistrat n'a pas les coudées franches dans tout ce qu'il voudra entreprendre.

Voilà Naina  qui se présente, l'homme providentiel pour Antananarivo. On ne peut pas se permettre de  l'ignorer ou de ne pas saisir cette opportunité.

Ndrianaivo

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Editorial

  • Poreux !
    On ne cesse de dénoncer. A l’allure où vont les choses, ce ne sera pas demain la veille où l’on s’arrêtera d’interpeler. Le Chef de l’Etat, Rajoelina Andry Nirina, patron des patrons du régime Orange, plus d’une fois, tape sur la table devant certains faits qu’il juge inadmissibles compromettant l’avenir du pays. Homme ou femme politique proche du régime ou à l’opposé du pouvoir monte au créneau et tire la sonnette d’alarme sur la persistance de certains cas troublants qui frisent la gabegie dans le pays. Société civile, simples citoyens et certains prélats d’église n’ont de cesse d’attirer l’attention de tous en particulier les dirigeants du pays sur le risque d’une dégénérescence incontrôlée. La majorité silencieuse, comme son nom l’indique observe dans le silence. En réalité, préoccupée par les actes quotidiens de survie, la grande majorité de la population n’a pas le temps de voir autour d’elle.

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