Publié dans Editorial

La dernière chance !

Publié le lundi, 20 janvier 2020

A deux pas de la ligne de marquage signalant l’arrêt obligatoire du « check point » pour le contrôle systématique, nous, en tant que « sentinelle » du pays, tenons  solennellement et avec tous les respects d’usage à aviser le « Contrôleur » sur certains points à ne jamais passer de travers ni sous-estimer.

Selon certaine presse privée, le contrôle et évaluation des membres du Gouvernement aurait été déjà bouclé. Si de telle information est avérée, il reste au locataire du Palais de prendre la décision finale. Selon la Constitution, l’initiative au remaniement et le dernier mot relatif aux nominations des membres du Gouvernement appartiennent au Chef de l’Etat. Les heureux admis pourront continuer le chemin avec lui, tandis que les recalés resteront à quai. Sur ce point, il n’y a pas de complaisance. Ou bien les résultats durant les douze mois de test témoignent le signe du positif, concluant, alors vous avez réussi. Ou au contraire, vous n’étiez pas à la hauteur de la charge confiée et les attentes escomptées, le pays est désolé, vous ne pouvez plus faire partie du prochain convoi. Il n’y a pas de demi-mesure. Positif ou négatif ! Pas d’alternative !

Que personne ne prétend être au-dessus du lot ! Aucun (e) ministre, sous prétexte qu’il ou qu’elle soit membre influent d’une telle association ou d’un tel parti politique ayant soutenu le candidat n° 13, ou qu’il soit un ami personnel ou proche du grand Chef et ainsi il ou elle soit inamovible ou intouchable. Loin s’en faut ! Tout le monde est logé dans la même enseigne. Au Palais des sports de Mahamasina, lors du discours du 100ème jour, Rajoelina l’avait dit clairement que l’importance des affaires nationales ne lui permet point de se verser à des considérations amicales, familiales ou surtout partisanes, « tsy ananako havana na namana ny raharaham-pirenena ! » Nous ne sommes pas sans savoir que le copinage, le népotisme et l’esprit partisan avaient tant détruit le pays. Il ne faut jamais que le premier Magistrat du pays ne retombe sur les mêmes erreurs du passé. Que chacun prenne garde à ne jamais céder à la tentation de vouloir faire pression à notre jeune Président. Pour l’intérêt de la Nation, laissons-le en tant que Chef de l’Etat de trancher en son âme et conscience. Il est le seul détenteur du pouvoir régalien que le peuple lui a confié démocratiquement, universellement et solennellement. Auréolé de l’onction populaire, Rajoelina est le seul habilité à prendre les ultimes décisions qui conviennent ou qu’il juge utiles pour le bien des 25 millions d’âmes qui vivent dans ce beau pays. Il est le premier Responsable devant la Nation du devenir des Malagasy. Par conséquent, le minimum du respect à son égard nous oblige à l’épargner de toute forme de pression encore moins de menace. Etant entendu que le Président va trancher sur des questions extrêmement délicates, il a besoin de la sérénité, de l’esprit calme. Un moment précis où il est en train de négocier un tournant décisif.
En effet, sur la croisée des chemins, il ne faut jamais, plus jamais, que le Chef de l’Etat rate le virage. Virage à droite menant vers la réussite. Virage de la dernière chance.
Ndrianaivo

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Editorial

  • Défis et enjeux !
    L’année 2025 qui débarque il y a à peine dix jours expose le pays au- devant de la scène internationale. La Grande île intègre de plain- pied dans le concert des Nations libres et souveraines. C’est bien loin l’époque où Madagasikara fit l’objet d’interminables interventions délicates et difficiles de l’ONU par l’organisation sous régionale, la SADC, pour régler la crise politique issue des soulèvements populaires de 2009. L’ancien Président mozambicain Joachim Chissano, haut représentant de l’ONU – SADC, fit des pieds et des mains afin de débloquer la situation.

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