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Dénoncé par Lama peu de temps avant sa mort, son complice en cavale, l’Indien Divalarhoussen Raza Mamod aurait été appréhendé dimanche dernier aux Comores. Comme tous les autres bras-droits de Lama, la tête du fugitif est mise à prix : une prime de 200 millions ariary attend tous ceux qui mettront la main sur lui.  C’est notre confrère d’une chaîne de télévision privée comorienne qui  a révélé l’information sur  sa récente mise en captivité. Actuellement, l’homme serait donc entre les mains des enquêteurs de la Gendarmerie des Comores, dans l’attente que leurs homologues du pays ne viennent l’y rechercher,  et ensuite  le ramener au pays, dans le cadre de son extradition. Un avion spécial sera affrété pour rapatrier D.R, selon certaines sources.  Une information que les Forces de l’ordre de l’archipel voisin, ni la Gendarmerie nationale,  n’ont encore confirmée jusque-là. « Nous ne savons absolument rien sur cette affaire. De plus, si cela existe, il devrait d’abord une coopération inter-ministérielle entre Madagascar et Comores », commente une source auprès du service de gendarmerie chargé d’enquêter sur les kidnapping au pays.
Mais qui est Divalarhoussen Raza Mamod ? C’est un opérateur économique, dans la filière hôtellerie basée à Antsiranana. Le 19 février 2019, il fut pris dans une embuscade avec son fils  de 5 ans alors qu’ils allaient rejoindre leur foyer à la résidence « Le Panoramique » à Ambatobe.
A l’époque, une grande zone d’ombre  planait  sur l’agression de cet Indien et de son fils, car aucun motif valable de celle-ci  n’a été toujours pas évoqué.  Le fait qu’il s’agissait de fusillade sans l’intention apparente d’enlever la victime chez les agresseurs, nourrit surtout le doute. Cependant, les bruits couraient abondamment à l’époque que Divalarhoussen R.M., aurait été victime d’un règlement de compte entre co-religionnaires, c’est-à-dire entre des membres de la communauté indopakistanaise du pays.
Mais revenons à propos de sa possible extradition. Cela fait donc la deuxième fois qu’un Malagasy ayant fait l’objet d’une poursuite judiciaire pour une quelconque infraction, se refugie aux Comores. Déjà en 2008, un fonctionnaire du ministère des Finances et non moins vice-président de la fédération du football, enfin président d’un grand club du ballon rond de la place, fut recherché puis retrouvé aux Comores avant qu’il n’ait été extradé au pays.
 La suspicion d’un règlement de compte entre les membres de la communauté indienne du pays serait donc l ‘explication la plus plausible à cette effusion de sang.
Comme preuve encore,  l’année 2018, c’était au tour du patron de ZZ Center d’avoir perdu la vie sous des tirs nourris des assaillants  à Tsaralalàna. La victime est un diplomate étranger, résident de Madagascar. Il s’agit de l’ancien consul honoraire de Malaisie à Madagascar et à la fois opérateur économique très connu de la Capitale comme le patron de la boutique ZZ Center. Puis, une autre fusillade meurtrière a coûté aussi la vie à  Farhane Houssenaly, qui  avait été tué par balle dans sa propre voiture.
Enfin, le dénommé Mohib, ce ravisseur rendu tristement célèbre depuis le début de la décennie 2000 d’être assassiné atrocement. Sa communauté d’origine le craignait pour ses actes criminels. Son corps avait dû être repêché des eaux d’une rivière d’une banlieue de la Capitale en août 2018. Jugé, il fut par la suite condamné à une peine de travaux  forcés à perpétuité. Pourtant, Mohib circulait  librement en ville peu de temps après son incarcération et écumait  les casinos de la Capitale.  On le considère comme un homme de main de Djaffar Younous, qui aurait téléguidé certains enlèvements d’Indopakistanais depuis sa cellule de détention à Tsiafahy.  Comme Divalarhoussen Raza,  il serait victime d’un règlement de compte.
Franck R.


Une réadaptation à la situation actuelle. Le projet de loi de Finances rectificative 2020 (LFR) arrive entre les mains des membres du Gouvernement. Le Conseil des ministres, publié mercredi dernier, a donné un aperçu de la rectification du budget de l’Etat pour cette année. Le ministre de l’Economie et des Finances a fait savoir, à travers un communiqué, tous les ajustements opérés dans le document. Il faut dire que la finance publique est battue en brèche à cause de la crise sanitaire actuelle. Vu le ralentissement de l’économie que ce soit sur le plan international ou national, les recettes fiscales accusent un manque à gagner de 1858 milliards d’ariary. Elles ne seront plus qu’environ 5000 milliards d’ariary si elles étaient initialement prévues à environ 7000 milliards d’ariary. Les dépenses publiques, de leur côté, augmentent considérablement face aux nouvelles priorités sociales et économiques. L’Etat consacre 646 milliards d’ariary au secteur énergétique tandis que 200 milliards sont dédiés à la réponse au coronavirus. Vu cette  hausse des dépenses et la baisse des ressources, le Gouvernement a contracté une dette auprès des partenaires techniques et financiers. Le financement extérieur se chiffre ainsi à 2034 milliards d’ariary. L’objectif étant de maintenir les agrégats économiques à un niveau acceptable malgré les chocs auxquels le pays traverse actuellement. D’après le ministre de tutelle, l’administration publique a encore besoin de 108 milliards d’ariary pour gérer le budget de l’Etat. Rappelons que l’année précédente, 60% des dépenses étaient allouées au domaine de l’infrastructure. Alors que cette année, six secteurs sont pris en considération notamment l’éducation, la santé, l’eau et assainissement, le logement, l’énergie et l’infrastructure.
Il faut savoir que ce document sera par la suite présenté  à l’Assemblée nationale pendant ces 60 jours de session ordinaire. Selon la Constitution, la Chambre basse dispose d'un délai maximum de trente jours à compter du dépôt du projet pour l'examiner en première lecture.
Solange Heriniaina


Les échos de la découverte du Covid -Organics continuent son chemin à l’international. Le Président Andry Rajoelina s’est entretenu par visioconférence avec le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus avant – hier. Il s’agit du premier échange entre les deux hommes depuis leur rencontre en marge du sommet de l’Union africaine en février 2019 à Addis- Abeba. Des « discussions importantes » selon le compte rendu de cette organisation mondiale sur sa page Facebook hier. En effet, les deux hommes ont discuté de la situation du Covid-19, plus précisément de la gestion de cette pandémie par les autorités malagasy ainsi que de l’utilisation du tambavy Covid- Organics.
D’emblée, le numéro un de l’OMS a salué l’engagement et le leadership du Président malagasy dans le domaine de la santé. Il a, particulièrement, rappelé la grande implication du Président Andry Rajoelina ayant permis de maîtriser l’épidémie de rougeole qui a sévi dans le pays l’année dernière. Concernant la gestion du coronavirus, le docteur Tedros a fait part de sa satisfaction quant à la gestion de l’épidémie à Madagascar tout en encourageant la poursuite des mesures appliquées jusqu’ici. « En comparaison avec les autres pays affectés par cette pandémie, les mesures que vous avez prises ont réussi », a indiqué le patron de l’OMS.
Clause de confidentialité
En abordant la question relative au tambavy Covid- Organics, le Président de la République a réitéré que l’utilisation de ce remède tiré de la médecine traditionnelle a été couronnée de succès et à preuve, plusieurs malades atteints du coronavirus à Madagascar ont déjà été guéris. Le numéro un de l’Exécutif a rappelé que le CVO est le fruit de recherches des scientifiques malagasy à partir de la plante artemisia à laquelle sont ajoutées d’autres plantes médicinales du pays. Il a également évoqué l’élaboration d’un autre remède sous forme d’injection obtenu à la partie de la combinaison de deux médicaments. « Pour cela, nous travaillons étroitement avec les chercheurs de l’océan Indien et des Etats – Unis. Des études et essais cliniques ont été menés depuis près d’un mois », a informé le Chef de l’Etat.
En réponse aux sollicitations de l’organisation, le Président Andry Rajoelina a déclaré que le Covid -Organics et la combinaison de médicaments sous forme injectable seront « candidats » pour faire partie du « Solidarity Trial » mis en place par l’OMS. Il s’agit d’un projet destiné à comparer des traitements issus de différents pays pour guérir les malades du Covid-19 dans le monde. Le numéro un malagasy a néanmoins posé une condition dont la signature d’un accord de confidentialité pour éviter de divulguer la composition de ces remèdes « made in Madagascar ». Une condition qui a été acceptée par le DG de l’OMS. « Nous allons signer un accord de confidentialité », a – t – il affirmé tout en assurant le soutien et l’accompagnement des équipes de l’OMS pour faciliter les recherches dans le domaine de la médecine traditionnelle. « La solidarité et la collaboration sont essentielles pour venir à bout de la pandémie de Covid-19, et l’OMS continuera à travailler aux côtés de Madagascar dans le cadre de la réponse », soutient cette organisation mondiale.
La Rédaction


La filiale domestique d’Air Madagascar se bat pour sa survie. Tsaradia lancera officiellement son premier vol tout-cargo, dimanche prochain en direction de Sambava. Ce service a surtout été mis en place pour permettre à la compagnie de compenser les pertes face à la suspension des vols intérieurs en raison de la crise sanitaire actuelle mais aussi pour avoir de quoi assurer ses dépenses. « Aujourd’hui, nous estimons nos pertes entre 2,5 à 3 millions de dollars, soit entre 8 à 10 milliards d’ariary. Effectivement, au lendemain de la suspension des vols, nous avons enregistré plus de 6 000 annulations. Ce vol tout-cargo sera alors une bouffée d’oxygène pour la compagnie mais aussi pour notre économie, surtout que nos principales sources de revenus se sont principalement reposées sur le rapatriement des ressortissants européens et le transport des matériels et kits médicaux, sans oublier la réouverture momentanée des vols régionaux du 7 au 9 avril dernier »  a précisé Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, mercredi dernier, lors d’une entrevue avec quelques membres de la presse, à La Tour à Ankorondrano, avant de rajouter que « ce projet de vol-cargo ne date pas d’hier. Nous l’avons préparé depuis le mois d’août 2019. Ce sera une solution à long terme pour améliorer les revenus de la compagnie».
Malgré ces pertes, Tsaradia a quand même continué de tourner, contrairement aux compagnies opérant sur le continent africain comme Air Mauritius qui s’est placé en redressement judiciaire ou encore South Africa Airways qui a mis la clé sous la porte. « Même avec la crise, nous n’avons pas mis nos employés au chômage, que ce soit partiel ou total. Nous avons continué de fonctionner jusque-là. Ces vols tout-cargo devraient alors, si tout se déroule comme prévu,  tenir ce même rythme tout en limitant les dégâts pour encore un mois et demi ou deux, dans la mesure où ils couvriraient 5 à 10% de nos revenus », a soutenu le premier responsable de la compagnie. Effectivement, le kilogramme sera vendu à partir de 4 500 ariary, mais elle variera en fonction de la catégorie du produit à transporter. D’une capacité de 5,5 tonnes, l’ATR devrait ainsi rapporter plus de 25 millions d’ariary, en aller simple, mais il faudra encore en retirer les charges fixes.
Plan de redressement
Toutefois, un plan de relance est déjà en cours d’élaboration pour appuyer Tsaradia dans son redressement, après cette crise sanitaire. La compagnie a déjà approché ses différentes partenaires techniques et financiers pour leur faire part de leurs besoins et de leurs attentes. « La phase de redressement est en préparation. Plusieurs scénarios sont actuellement abordés dans le plan de relance pour adapter les mesures prises en fonction de l’évolution de la situation. 70% de notre clientèle par exemple sont des touristes étrangers. Nous devons alors cibler la diaspora malagasy qui reviendra dans le pays », a expliqué le DG de Tsaradia. En tout cas, Tsaradia s’adaptera au fur et à mesure de l’évolution de la situation sanitaire dans le pays.
Rova Randria

la une du 22 mai 2020

Publié le jeudi, 21 mai 2020

Cela fait une semaine que Norbert Ramandiamanana alias Lama ou encore Baina, recherché depuis une vingtaine d’années, a été exécuté par les Forces de l’ordre à Analamahitsy cité. Depuis, la maison où ce kidnappeur s’est réfugié régulièrement avant son arrestation, est actuellement laissée à l’abandon. « Personne n’a plus accès à cette maison depuis la capture de Lama, mercredi dernier. Le locataire dénommé Njaka qui l’a hébergé et qui a été identifié comme étant son cousin par la Gendarmerie, a été également arrêté. Quant à sa femme et ses trois enfants, ils sont partis à l’étranger bien avant cette histoire, juste avant la fermeture de nos frontières aériennes suite à la pandémie.

Au cours de ces 72 dernières heures, on assiste à un développement sans précédent de l’enquête sur le kidnapping, notamment après l’élimination de Lama, présumé cerveau et du frère du dernier au cours de la semaine dernière. Les derniers faits en date concernent le déferrement puis finalement de la mise en détention provisoire d’un certain Njaka, cet autre complice et non moins cousin du défunt Lama. Hier donc, sitôt son audition par le juge d’instruction terminée, Njaka a rejoint la maison de Force de Tsiafahy. Ce qui fait donc que trois accusés croupissent actuellement dans cette prison de l’Atsimondrano dans le cadre de l’enquête sur le kidnapping au pays, spécialement celui récemment concernant le pharmacien Anil Karim de Sophasu, et que ses ravisseurs ont relâché au bout de seize jours de captivité dans la sinistre planque à Ambohimahitsy, celle que les autorités ont ordonné la démolition dimanche dernier. La quatrième personne actuellement incarcérée est une femme. Elle l’est à Antanimora. Il s’agit de l’épouse du cousin même de Lama. 

Un camion plateau a transporté deux voyageurs clandestins à Antsirabe, lundi dernier, vers 16heures de l’après –midi. Le conducteur a fait descendre ses voyageurs avant l’entrée du barrage sanitaire de la ville afin de ne pas éveiller les soupçons. Toutefois, les riverains ont vu la manœuvre  et ont alerté les responsables locaux qui se sont déplacés sur le lieu afin de vérifier les faits et mener l’enquête. Ces « passagers clandestins » viennent d’Antananarivo tandis que le camion venait de Toamasina, d’après l’audition des clandestins qui ont profité de l’autorisation du  camion de marchandises pour s’y engouffrer moyennant certainement d’une somme d’argent non dévoilée. Sous la pression des autorités, les deux passagers ont fini par livrer la description et l’immatriculation du véhicule, un camion plateau immatriculé, 8840 TAE. Recherché depuis lundi, le mastodonte été retrouvé hier ainsi que son chauffeur et son aide. 

Deuxième décès lié au coronavirus. Tard dans la soirée du lundi dernier, un communiqué publié par l’entreprise minière d’Ambatovy, Toamasina a annoncé le décès de l’un de ses employés atteints du coronavirus, hospitalisés sur le site. La nouvelle s’est vite répandue sur les réseaux sociaux notamment sur Facebook, sans que le Centre de commandement opérationnel - Covid-19 Ivato, institution officielle habilitée à partager de telle information l’affirme. Cette dernière a attendu le rendez-vous de 13h à la Télévision Malagasy pour confirmer la mauvaise nouvelle.

Crédibilité écornée

Publié le mardi, 19 mai 2020

Propulsé sur la rampe des projecteurs et  par les temps qui courent, l'Institut Pasteur de Madagascar (IPM) fait parler de lui. En cause, l' « Affaire des 67 cas positifs » défraie les chroniques. En effet, le 6 mai 2020, le porte- parole du Centre de commandement opérationnel du Covid-19 d'Ivato, CCO Covid-19, le professeur Vololontiana Hanta Marie Danielle, annonçait selon les résultats issus du laboratoire de l'IPM 67 cas positifs. Jusqu'à cette date de 6 mai, le bilan tournait quotidiennement autour de 5 à 6 cas positifs seulement. Subitement, le chiffre saute du simple au décuple. Immédiatement, l'Etat réagit. Le Président Rajoelina ordonne qu'on procède à des contre-expertises. 

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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