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En ce temps où la pandémie du Covid-19, qui venait de faire une victime, crée la psychose dans la Capitale, le moindre fait suspect ayant trait à une quelconque maladie, suffit à provoquer la panique. C’était le cas à Ankazomanga, vers 8h, hier matin. Un chef de famille de 62 ans, chauffeur de son état, a subitement perdu connaissance juste tout près d’une pharmacie du quartier. Mais avant de s’écrouler ainsi, il a d’abord fait une crise se traduisant par une dyspnée aiguë.

Du coup, les passants se sont affolés. Personne n’a osé s’approcher de la victime, les gens lui soupçonnant d’être contaminé par le coronavirus. D’ailleurs, les directives recommandent de s’abstenir de tout contact avec une personne soupçonnée d’avoir été contaminée. De guerre lasse,  ils ont informé des policiers qui se tenaient à un carrefour situé non loin de l’endroit. A leur tour, les agents des Forces de l’ordre ont appelé le 913, le numéro vert du CCO - Covid-19. Mais là, l’inquiétude a atteint son paroxysme lorsque l’équipe d’intervention de ce centre de commandement, semblait avoir été retardé dans son intervention. « Nous attendons une heure avant qu’une équipe d’intervention n’arrive afin d’embarquer le malade », déclare en substances un élément des Forces.

Puisqu’il s’agit d’un cas suspect (Covid-19), le malade fut évacué d’urgence au village Ivoara d’Andohatapenaka, ce centre étant prévu à accueillir les personnes soupçonnées d’être contaminées par le coronavirus. Pour le moment, rien n’a filtré encore du résultat de l’observation médicale, sinon du test de positivité sur le sexagénaire.

Ce dernier n’aurait jamais subi une telle crise, du moins selon un membre de sa famille. D’ailleurs, cette personne n’a pas caché sa surprise lorsqu’on l’eut informé sur la crise qui a fait s’effondrer le sexagénaire. Seulement, ses proches expliquent qu’il aurait un problème de tension artérielle mais aussi de goutte. Sans doute, sa subite difficulté à respirer aurait un lien à ces maladies. Mais même le concerné semble ne pas bien comprendre ce qui venait de lui arriver, n’ayant pas l’habitude de connaître une quelconque crise. « J’avais conduit mon employeur à l’usine lorsque j’ai commencé à respirer difficilement. Je suffoquais tellement qu’ils m’ont transporté à cette pharmacie, mais je m’étais évanoui », raconte-t-il, d’une voix un peu haletante. La balle est donc dans le camp des médecins pour apporter la lumière sur le cas de ce père de famille.

Franck R.


Premier cas de coronavirus à Majunga. Un homme âgé de 34 ans, employé du ministère  de la Justice, basé à Antananarivo et envoyé en mission à Mahajanga, a été testé positif au Covid-19. Arrivé dans la ville des fleurs le 11 mai dernier, il s’est avant tout présenté au niveau du Centre de commandement opérationnel (CCO) - Covid-19 Boeny. Et en suivant les procédures locales, un prélèvement lui a été effectué par l’hôpital Manarapenitra de Mahajanga et dont les échantillons ont été envoyés à Antananarivo. Toutefois, le résultat dudit test PCR n’est parvenu au CCO Boeny que dimanche dernier, soit 6 jours après son arrivée. Malencontreusement, il s’est avéré positif. Pire encore, cet homme a déjà fait le tour de la ville tout en côtoyant pas mal d’habitants.
« Il est parti d’Antananarivo le 10 mai dernier. Lors de son voyage, il s’est arrêté pour le déjeûner à Maevatanàna. Une fois arrivé à Majunga et jusqu’à dimanche dernier, il a fréquenté différentes circonscriptions. Il a été par exemple présent à Mahabibo, du côté de "Bazar Be", au bord de la mer », raconte une autorité sanitaire locale. D’après ses explications, suite à une réunion d’urgence au niveau du CCO Covid-19 Boeny dimanche soir, cette personne infectée par le coronavirus mais ne présentant pas de forme symptomatique, a pris hier vers 4  heures du matin, le départ pour rejoindre la Capitale. Il est actuellement hospitalisé au Centre hospitalier universitaire (CHU) d’Anosiala.
Une enquête épidémiologique en cours
Dès lors, des équipes du CCO se déploient dans plusieurs quartiers de la ville de Majunga. Une investigation est menée afin de trouver tous les cas contacts afin d’être testés. A la dernière nouvelle, 10 personnes étant en contact professionnel avec ce fonctionnaire, des sujets contacts directs, ont passé par des prélèvements dont les échantillons vont être envoyés ce jour dans la Capitale. « Ces individus potentiellement contaminés sont rentrés en même temps que le porteur du coronavirus. Ils ont été par contre placés au Village Voara Andohatapenaka en attendant les résultats des analyses en laboratoire », avance une source locale. Entre-temps, une enquête est menée dans tous les endroits que ce fonctionnaire a visités au cours de son passage. Et d’ajouter que « c’est assez complexe de délimiter les zones d’intervention, notamment au marché où des milliers de gens circulent quotidiennement. Légalement, ce sont les personnes effectuant le rapatriement des dépouilles, ou celles en mission qui disposent d’une autorisation spéciale de circuler. Toutefois, elles doivent d’abord passer par un test. Et en attendant les résultats des analyses réalisées en laboratoire, elles doivent être mises en quarantaine. Or, cet individu testé positif au coronavirus n’a pas respecté ces recommandations », précise-t-elle.
K.R.



L’Etat malagasy, par le biais du ministre des Affaires étrangères, Liva Djacoba Tehindrazanarivelo, s’oppose fermement à la création d’une réserve naturelle nationale par le gouvernement de la République française. Il invite la France à poursuivre les négociations dans le respect mutuel.
L’ambassadeur de France Christophe Bouchard a été convoqué par le ministre des Affaires étrangères, Liva Djacoba Tehindrazanarivelo, en son bureau à Anosy, hier après-midi. La rencontre entre les deux diplomates a eu lieu bien évidemment à huis clos. A l’issue de la rencontre, l’ambassadeur de France s’est abstenu de tout commentaire. Il n’a pas non plus répondu aux questions des journalistes qui voulaient s’enquérir de la position de l’Hexagone face à ce différend sur les Nosy malagasy. Il a de suite rejoint sa voiture et est parti.
Arbitraire. Par contre, le ministre des Affaires étrangères a fait un point de presse au cours duquel il a lu un communiqué. Il a affirmé que le ministère des Affaires étrangères a « convoqué » l’ambassadeur de France « pour lui exprimer l’opposition ferme de l’Etat malagasy au projet du gouvernement de la République française de créer une réserve naturelle nationale sur l’archipel des Glorieuses ». il a ajouté que « ce projet de l’Etat français est de nature arbitraire et non respectueuse du processus de négociation en cours entre les deux Etats sur la question des Iles Glorieuses, Juan de Nova, Europa et Bassas da India, et constitue une violation manifeste des Résolutions 34/91 et 35/123 de l’Assemblée Générale des Nations unies ».
Respect de la décision de l’AG
Réintégration des îles. Le ministre Liva Djacoba Tehindrazanarivelo rappelle les tenants de la résolution 34/91 adoptée le 12 septembre 1979 par l’Assemblée Générale des Nations unies. Cette résolution prise en Assemblée générale « invite le gouvernement français à entamer sans tarder des négociations avec le gouvernement malgache en vue de la réintégration des îles précitées, qui ont été séparées arbitrairement de Madagascar » et « demande au gouvernement français de rapporter les mesures portant atteinte à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de Madagascar et de s’abstenir d’en prendre d’autres qui auraient le même effet et pourraient affecter la recherche d’une solution juste au présent différend.»
Etant membre à part entière des Nations unies, la France a accepté, dès son intégration à ce système, de respecter toutes les décisions qui sont et qui seront prises. Mais la France est plus qu’un simple membre, elle est membre permanent du Conseil de Sécurité ayant un droit de veto. Comment fera-t-elle respecter à d’autres pays membres des Nations unies les décisions prises si elle-même ne respecte pas une résolution prise dans le respect des procédures ? Et si la France ne respecte pas une résolution prise, comment faire confiance aux décisions prises à l’avenir ?
Résolution pacifique
Le ministre des Affaires étrangères malagasy qualifie donc le projet du gouvernement français de créer une réserve naturelle nationale sur les Glorieuses d’ « acte de défiance envers Madagascar ». Ce projet « va à l’encontre de l’engagement des deux parties à poursuivre le dialogue dans un esprit positif », tel qu’indiqué dans le communiqué conjoint signé à Antananarivo le 18 novembre 2019 rappelle le ministre des Affaires étrangères.
« L’Etat malagasy s’oppose fermement au projet de création d’une réserve naturelle nationale sur l’archipel des Glorieuses par le gouvernement de la République française ainsi qu’à tout autre acte unilatéral susceptible de porter atteinte de manière directe ou indirecte au droit souverain de Madagascar sur ces îles », a affirmé le ministre des Affaires étrangères malagasy. Il rappelle que « les discussions entre les deux parties devraient se poursuivre dans le cadre d’une négociation de bonne foi, constructive et mutuellement respectueuse.»

Ces derniers temps, une vidéo sur les ouvriers malagasy a fait le tour des réseaux sociaux, concernant les conditions de travail que les Chinois leur infligent. Certains d’entre eux ont même dénoncé l’esclavage. Etant un projet présidentiel, des représentants du ministère du Travail et des lois sociales, dirigés par son directeur général, Jerson Razafimanantsoa, ont été dépêchés sur place pour constater de visu la situation. Ces représentants de l’Etat ont aussi procédé à l’écoute des deux parties : les travailleurs chinois et ceux malagasy qui ont exprimé respectivement leurs doléances. Plusieurs points ont été évoqués durant cette rencontre comme la nécessité d’améliorer dans les plus brefs délais à savoir, l’amélioration des dortoirs des ouvriers et les sanitaires ainsi que les matériels de protection comme le casque Epi. Il a été rappelé aux ouvriers aussi les règlements internes qui régissent les travailleurs dans les chantiers. « Les travailleurs ont le droit de réclamer et exprimer leurs doléances sur les conditions de travail et il est dans la responsabilité de l’Etat de le faire respecter.»
Par ailleurs, les travailleurs étrangers de la société CSCOD ont reconnu les imperfections dans la gestion de la main-d’œuvre ouvrière, vu le contexte du Covid-19. Les premiers ne s’attendaient pas à héberger à l’intérieur du chantier les ouvriers locaux mais la société était contrainte de les prendre en charge pour la protection de tout le monde face à la pandémie du Covid-19.
Les représentants de l’Etat, de leur côté, ont insisté sur la dotation d’un contrat de travail pour chaque ouvrier et le ministère de tutelle a accentué sur la présence d’un registre de l’employeur pour y enregistrer toutes les informations concernant les travailleurs, leur nombre et leurs conditions de travail et avec le respect du personnel malagasy. En contrepartie, l’employeur a promis de faire tout son  possible pour veiller au respect de la loi sur le travail à Madagascar. Un communiqué rappelle aussi que c’est inclus dans le contrat avec le CSCOD d’avoir une assurance durant l’ouvrage.
Après cette initiative, une visite inopinée est prévue prochainement par le ministère pour le suivi si tout est bien respecté, conclut le communiqué.
Recueillis par E.F.



Tom Rochet Nambinina est le nouveau chouchou du public malagasy sur le petit écran de la télé  crochet « The Voice ». Plus connu dans le chant, Tom Rochet était aussi déjà connu dans sa région Belfortain grâce à ses performances en athlétisme. En effet, il a été le champion de France de 60m en salle dans la catégorie cadet en 2017. Il a pratiqué l’athlétisme à l’âge de 6ans et cela fait 14 ans qu’il sillonne les pistes d’athlétisme. C’est un habitué des grandes compétitions. D’origine malagasy, le demi-finaliste de The Voice, spécialiste de sprint, a montré son souhait de porter les couleurs de l’équipe nationale malagasy d’athlétisme. « Oui si l’occasion se présente, pourquoi pas ? Ça me tente », a-t-il répondu à un journaliste d’un quotidien de la Capitale lors d’un entretien. Et d’ajouter : « C’est un honneur pour moi de représenter Madagascar, c’est mon pays natal et j’ai déjà discuté de ce sujet avec mes parents ». 

L’épisode après-Lama semble être riche en rebondissements à propos de l’industrie du kidnapping au pays. Car en marge de l’élimination de ce dangereux bandit et de son frère mercredi dernier dans la Capitale, la Gendarmerie a également procédé à une vague d’arrestations, soit une vingtaine de suspects au total. Parmi ces derniers figurent un gendarme de première classe en exercice et une femme incriminée de complicité. Déférés au Parquet d’Anosy samedi dernier, ce membre des Forces de l’ordre avait été placé en détention provisoire à la prison de Tsiafahy, tandis que son co-accusée l’est à Antanimora.

Il n'était pas un simple musicien, et ceux qui l'ont côtoyé peuvent l'affirmer. Il était surtout un père, un frère, un confident avec qui l'on peut compter, surtout avec ses conseils - que ce soit concernant la musique ou la vie en général. La disparition de Sefo Nonoh ou Nirina Bruno Ramamonjison vendredi dernier a donc été comme un coup de tonnerre au cœur des fans, des artistes mais surtout des familles. Ce bassiste connu pour son grand cœur, en donnant toujours le meilleur de lui-même à chaque apparition - que ce soit en studio ou sur scène, nous a soudainement quittés à l'âge de 53 ans.

Comme en mai 1972, la chute de l’ex-président, ou l’amiral Didier Ratsiraka a été occasionnée par une révolte populaire se déroulant essentiellement sur la Place du 13 Mai à Analakely. A l’époque, la grève générale illimitée fut orchestrée  par les Forces vives ou le « Hery velona Rasalama » à la tête desquelles se trouvait le professeur Zafy Albert,  et a duré plusieurs mois après son éclatement en juin 1991, sans oublier bien sûr le carnage du 10 août à Iavoloha. Après cet épisode sanglant, il y eut l’installation, d’abord d’un Gouvernement transitoire, enfin l’écartement définitif de l’amiral  du pouvoir lors des élections de décembre 1992…

19 mars 2020-17 mai 2020. Après presque 2 mois de l'annonce officielle de la première contamination au coronavirus, Madagascar enregistre son premier décès. Kasoana Roger, un homme âgé de 59 ans et diabétique, testé positif au Covid-19, a succombé dans la soirée du samedi dernier aux alentours de 22 heures au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Morafeno, Toamasina. 

Des véhicules arrivent à franchir les dizaines de contrôle des Forces de l'ordre et les barrages sanitaires sur les routes nationales. Après la suspension des autorisations spéciales pour les trois Régions concernées par la propagation des cas contacts de Covid-19 et le renforcement des contrôles au niveau des routes nationales, beaucoup de personnes parviennent encore à sortir et à entrer  dans la ville d'Antananarivo et de Toamasina, ainsi que  dans les autres Régions comme Vakinankaratra. A preuve,  le dernier statistique communiqué, hier, par le Centre de commandement opérationnel Covid-19 ( CCO ).

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Editorial

  • Soit !
    On y est. C’est officiel, la société nationale d’eau et d’électricité, la JIRAMA, Jiro sy Rano Malagasy, a son directeur général, Ron Weiss. Laissé vacant durant au moins trois ans, le poste de DG trouve enfin son titulaire. Israélien de nationalité, ingénieur de formation sortant d’un Institut supérieur de Tel-Aviv, Ron Weiss n’est pas un novice dans la gestion des ressources énergétiques. Ayant dirigé pendant 27 ans la société d’énergie de son pays (Israël Electric Company) et 6 ans à la tête du Rwanda Energy Group, Ron Weiss est un aguerri des situations difficiles et compliquées.La JIRAMA n’est pas à sa première tentative de recourir au service des expatriés sinon des experts étrangers, afin de voler à son secours. Jusqu’à présent, les tentatives n’ont pas donné les résultats escomptés. En effet, entre 2005 et 2009, à l’époque du régime TIM de Marc Ravalomanana, dans le cadre du contrat avec Lahmeyer…

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