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« La Turquie désire toujours voir un Madagascar capable d’engendrer une prospérité socio-économique à tous ses citoyens ». Ce fut en ces termes que l’ambassadeur de la République de Turquie à Madagascar, Metin Hüsrev Ünler a confirmé le soutien indéfectible de son pays à l’émergence de Madagascar. Le diplomate a longuement abordé la nature de la relation bilatérale entre la Grande île et la Turquie dans son discours à l’occasion de la célébration du 96ème anniversaire de la Proclamation de la République turque hier à l’Ibis Ankorondrano. Il a annoncé la prochaine mise en place d’un bureau de l’agence turque de coopération et de coordination (TIKA) dans le pays.

 

LA UNE DU 30 OCTOBRE 2019

Publié le mardi, 29 octobre 2019

La cité des fleurs abrite au mois de novembre prochain, une réunion importante de la Fédération internationale (FIFA). Ce sera plus précisément le 26 novembre que les membres de la commission des associations au sein de la FIFA tiendront leur réunion à Madagascar.
Présidée par Ahmad, vice- président de l’instance internationale de football et président de la CAF, cette commission s’occupe des relations entre la FIFA et les  associations membres, c’est-à-dire les fédérations nationales.  Elle a pour mission également le suivi de l’évolution des statuts et des règlements de la FIFA, des confédérations et des fédérations. Parmi les commissions permanentes du bureau de la FIFA, celle dirigée par Ahmad se réunit pour valider les grands projets octroyés aux fédérations nationales par l’instance internationale. Bien que l’ordre du jour à cette réunion ne soit pas encore disponible, il est certain que des dossiers importants seront traités à cette réunion. Des bruits de coulisses annoncent en effet la présence à Mahajanga le 26 novembre des hauts dirigeants du ballon rond mondial ainsi que des anciens joueurs de renom, africains ou autres. Après l’inauguration du bureau de la CAF à Mahajanga en 2018, c’est la seconde fois que la ville sera le point de rencontre des sommités de la planète football. Au moins une quarantaine de personnes prendront part à la réunion dont les 17 membres  composant cette commission des associations.
La rédaction

La période comprise entre les mois d’août et de décembre, est toujours propice aux activités illégales des contrefacteurs fiduciaires pour faire circuler leurs fausses coupures de banque dans le pays. Ainsi entre août 2019 et octobre 2019, le réseau de faux-monnayeurs local  a tenté de faire circuler près de 32 830 000 ariary. La plupart de ces faux billets sont en général constitués de 20 000 ariary.  Les cas les plus récents enregistrés remontent dans un laps de temps compris entre le mois d’août et le mois d’octobre. Fénerive Est, Région Analanjirofo et Sambava pour le Nord-est, ont été choisies par  les faux- monnayeurs  pour opérer. Dans cette dernière ville, trois autres personnes ont  été placées en garde à vue à Sambava, dans la Région de SAVA. Ces trois individus sont soupçonnés d’avoir participé  à une distribution de faux billets, soit un montant total de 10 millions d’ariary. Selon les informations reçues auprès de la Police nationale, ils auraient également fait des victimes parmi les opérateurs de vanille de la Région. Le 2 août dernier, toujours à Sambava, 220 000 ariary ont été pris sur trois jeunes lors d’une manifestation culturelle. Le 15 octobre dernier, les Forces de l’ordre à Fénerive-Est ont confisqué une somme de 20 millions d’ariary en faux billets   transportés dans un 4x4 pick-up.

Une décision à la fois incomprise et incomplète. La gratuité de l’inscription au sein des Ecoles primaires publiques (EPP), annoncée depuis quelques années, a toujours suscité des mésententes et grognes. Mais la situation s’est empirée cette année, avec les grèves observées dans certains établissements depuis la semaine dernière. C’était le cas aux EPP Manjakaray et Andraisoro ou encore à Ambatolampy Tsimahafotsy, où la décision ministérielle a entraîné diverses incompréhensions. Pour l’EPP Andraisoro, chaque parent d’élèves a dû payer des frais généraux s’élevant à 22 000 ariary, comprenant les salaires des enseignants FRAM et du gardien ainsi que du budget de fonctionnement. Pourtant, le ministre de tutelle a récemment recommandé le remboursement du droit d’inscription, variant entre 2000 et 5000 ariary par parent, pour les établissements qui ont déjà encaissé les frais généraux. Autrement dit, les cotisations des parents restent valables malgré la gratuité de l’inscription. Pourtant, les parents ont pensé qu’ils ne devront plus rien payer et ont réclamé la totalité de la somme déjà versée. Des directeurs d’établissement s’opposent, quant à eux, aux remboursements en avançant que cela nuirait au fonctionnement des EPP.

Redressement. C’est ce qui résume l’accord conclu entre le ministère des Postes, de la Télécommunication et du développement du numérique (MPTDN) et le président du conseil d’administration ainsi que les administrateurs provisoires de la mutuelle OTIV Boeny. La cérémonie de signature s’est tenue hier à l’Hôtel Colbert Antaninarenina. Suite à l’impasse traversée par la mutuelle, cette opération de fusion-acquisition permet de regagner la confiance du client. «Lors du passage du Président de la République Andry Rajoelina dans  la capitale de Boeny, il a promis aux membres de l’OTIV Boeny de trouver une solution rapide et durable à leur problème. En effet, l’OTIV Boeny est en difficulté depuis 2016. A la fin de 2017, la Commission de supervision bancaire et financière (CSBF)  a décidé de changer les dirigeants de la mutuelle pour trouver les solutions rapides. Les 33 000 membres et clients de cette mutuelle sont en passe de perdre leurs dépôts à cause d’une mauvaise gestion et de détournement de fonds. Au terme de cet accord, la Paositra Malagasy s’engage à reprendre toutes les activités de l’OTIV Boeny. Les quinze caisses de l’OTIV seront désormais à la disposition des clients», annonce Christian Ramarolahy, ministre de tutelle.
 

Un véritable marathon. Démarrées à la fin du mois de septembre dernier, les descentes menées par Naina Andriantsitohaina se poursuivent cette semaine encore. Hier, il est allé à la rencontre des habitants de quelques Fokontany du premier Arrondissement. Le candidat de l'IRD aux communales, Naina Andriantsitohaina, a été accompagné du député Jocelyn Andriamanalinarivo, des candidats conseillers municipaux de la liste IRK.  Il est descendu dans le quartier des 67 Ha et à Ankasina. Ces descentes sont l’occasion pour les habitants d’évoquer leurs soucis avec le prétendant à la Mairie de la Capitale. Les urgences soulevées par les habitants de ces quartiers tournent notamment autour de la nécessité de la réhabilitation du marché Coum, constamment sous les eaux en saison de pluies, l’obligation de procéder à un assainissement des canaux d’évacuation, le besoin de voir de près les constructions illicites, l’importance d’accorder un intérêt particulier aux jeunes ainsi que l’utilité de la construction d’infrastructures sanitaires.

Rien à signaler ! L’Assemblée nationale de Tsimbazaza est encore calme et presque déserte depuis le début de la session ordinaire le 15 octobre dernier. Rappelons que cette 2ème session sera essentiellement portée sur l’étude et l’adoption du projet de loi de Finances 2020. A priori, le texte n’est pas encore arrivé au niveau de la Chambre basse d’après la présidente du perchoir de Tsimbazaza, Christine Razanamahasoa hier en marge d’une cérémonie au Carlton Anosy.
Rappelons que lors de l’ouverture officielle de cette 2ème session ordinaire, le 15 octobre dernier, la présidente de l’Assemblée nationale avait déjà insisté sur l’importance de l’arrivée du projet de loi de Finances entre les mains des députés. En principe, le ministère de l’Economie
et des Finances a encore jusqu’au 31 octobre pour envoyer le texte en question et respecter ainsi le délai imparti par la loi.

Coups de cravache

Publié le lundi, 28 octobre 2019

Rajoelina Andry Nirina, le Chef d’Etat, règle la pendule à l’heure. Badine à la main, le Président de la République, premier responsable du sort de la vie des 25 millions de Malagasy, fouette les patrons des compagnies pétrolières opérant à Madagasikara.  Ces derniers temps, le Groupement des pétroliers de Madagasikara (GPM) s’amusa à prendre en otage la vie des Malagasy. Il a tendance à oublier que ses activités entrent dans le cadre de ce qu’on appelle le « Service public ». De ce fait, ils n’a pas le droit de jouer avec.  Un jeu dangereux. En effet, se permettre de jouer sur la vie de 25 millions d’âmes relève d’une effronterie impardonnable.  En fait, la semaine du 20 octobre, Antananarivo a été durement secouée par des perturbations dues apparemment aux ruptures de stock en carburant chez les pétroliers. Les stations-services en proie à un problème d’insuffisance de réserve d’essence et de gasoil, à leur niveau, étaient prises d’assaut. De longues files d’attente de voitures les envahissent. Très vite, la population est soumise à la panique et s’affole. Les ténors du GPM et le directeur général de l’OMH ont beau monter au créneau aux fins de  rassurer l’opinion que le stock existant est suffisant à la consommation de la ville mais la tension perdure et la panique continue de sévir.   Le Chef de l’Etat Rajoelina sitôt arrivé au pays après le Sommet de Sotchi, en Russie, convoqua dare-dare à Ambohitsorohitra les patrons des compagnies pétrolières (Vivo, Total, Galana, Jovena et la Logistique pétrolière) pour leur « rappeler à l’ordre » ce vendredi 25 octobre. Ce fut un mauvais quart d’heure  pour ces patrons indélicats. En effet, très remonté, le numéro Un du pays dut rappeler à leur endroit les tenants et aboutissants du cahier des charges régissant leurs activités qu’ils ont signé librement.
Le Président de la République Rajoelina Andry Nirina  dut rafraichir la mémoire de ces patrons irresponsables sur leurs engagements. En gros, selon les termes du cahier des charges, les pétroliers sont tenus de veiller strictement à la normalisation et à la régularisation de la gestion de leurs stocks de telle manière que les approvisionnements en carburant des stations-services ne doivent, en aucun cas, souffrir d’aucune rupture impactant directement sur le quotidien du peuple et sur toutes les activités économiques du pays dont principalement les transports. Devrions-nous rappeler qu’une rupture de stock d’une journée seulement dans les stations-services suffit à perturber les esprits et à causer d’importants dégâts matériels sinon des pertes incalculables  pour tout le monde. Et la responsabilité des patrons du GPM ne peut pas être que totale en cas d’ « incident » de ce genre. En ce qui concerne du « trouble » de ces derniers temps, le locataire d’Iavoloha n’a pas hésité, un seul instant, de mettre les pétroliers devant leurs engagements. En fait, ils ont failli à leurs responsabilités qui, au final, ont coûté cher au pays.  Le Président mit les points sur les « i » et rappelle à l’ordre donc les brebis galeuses. A l’occasion, il fit savoir à qui doivent l’attendre qu’à ce rythme l’Etat passera aux actes sur l’éventualité d’importation directe de carburant. Une menace que le GPM doit prendre au sérieux. Des coups de cravache ! Il en fallait bien. 

Le compte à rebours est lancé. Le nouveau championnat de Madagascar de football Pro league a débuté cette fin de semaine. La première journée a été marquée par la victoire écrasante des caissiers face à FCA Ilakaka au Complexe culturel et de loisirs à Vontovorona. Ce dernier a été terrassé par son adversaire sur un score sans appel de 7 buts à rien. C'est Toby qui a ouvert le score à la 10è mn en profitant d'une sortie ratée du gardien de but du FCA Ilakaka. Six minutes plus tard, Tojo double la mise (16è), avant d'enfoncer le clou avec son troisième but à la 33è mn.

 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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