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Six provinces vont vivre pleinement l’ouverture officielle du nouveau championnat de Madagascar de football, Pro League. Il se jouera notamment ce jour et dimanche dans six sites de compétitions.  A Vontovorona, la CNaPS Sport Itasy recevra le FCA Ilakaka Ihorombe à 10h. Un match qui précèdera la confrontation Fosa Juniors et le RS Berkam du Maroc pour le compte du 16ème de finale Aller de la Coupe de la CAF de football. Le samedi 26 octobre, COSFA va rencontrer le Tia Kitra Toamasina à Mahamasina. A Toliara, le 3FB Atsimo Andrefana sera face à l’AS Adema Analamanga, dans un match plein de suspens.  Les Tuléarois ne comptent pas faire une simple figuration dans cette joute surtout que cette équipe est difficile à battre dans son jardin. L’As Adema doit être sur sa garde devant l’équipe du ministère de la santé Toliara. A Fianarantsoa, l’autre choc au sommet mettra aux prises le Jet Mada Itasy et le Zanak’Ala FC de Haute Matsiatra. Ce match sera diffusé en direct sur Viva Tv.  A Toamasina, le Club M Mananara de la ligue Analanjirofo recevra Elgeco Plus dans une bataille sulfureuse. Le Club M, vainqueur de la D2 national, fera preuve de détermination devant l’équipe repêchée de la compétition, le club  Elgeco Plus Analamanga. Tous les regards des amateurs du football seront tournés vers Toamasina ce dimanche. 

Un homme de 45 ans, trempé dans différentes opérations d’escroquerie, avait été arrêté par la Brigade criminelle (BC2)  le 21 octobre dernier à Antsohihy. Son mode opératoire consiste à piéger ses victimes avec son téléphone portable.  Il leur envoie des Sms comme quoi leur numéro de téléphone est l’heureux gagnant d’un véhicule 4x4 ou d’autres lots, et ce, suite à une tombola organisée par une société. Et afin de prendre possession de son bien, le chanceux doit s’acquitter d’une certaine somme pour les formalités. Une fois que la victime dupée lui paie, l’arnaqueur demeure désormais injoignable. L’autre mode opératoire du quadragénaire consiste à contacter par téléphone le maire ou une autre
personnalité importante d’une localité. Là, il affirme appartenir à une organisation caritative œuvrant dans la construction gratuite d’infrastructures dont des écoles. Un maire  dans la Région du Bongolava en est victime. Le suspect invite le maire à chercher puis à coopérer avec une entreprise ou le maître d’ouvrage acceptant de répondre à l’offre. Or, une fois que ce dernier est connu et s’engage dans le projet, l’escroc n’hésite donc pas à le contacter à l’insu du maire.

La 5ème édition de la conférence de l’AviaDev (« Aviation Development Conference ») Afrique se déroulera en mai 2020 à Antananarivo. Madagascar, par le biais de Ravinala Airports, gestionnaire des aéroports d’Ivato et de Nosy Be, aura en effet l’honneur d’organiser la plus importante conférence sur le développement des services aériens en Afrique. Celle-ci réunira ainsi les compagnies aériennes africaines, mais aussi toutes les autres compagnies qui souhaitent desservir sur le continent africain, sans oublier les aéroports et tous les acteurs du tourisme. « AviaDev est un événement de taille mais aussi une grande opportunité pour le pays. Nous sommes particulièrement contents d’avoir remporté l’organisation de cette conférence de rang international, et cela afin de promouvoir Madagascar et montrer que nous avons les infrastructures adéquates pour accueillir les conférenciers. Depuis l’annonce de cette prochaine édition, quatorze compagnies aériennes se sont déjà inscrites », a précisé Patrick Collard, directeur général de Ravinala Airports, hier, lors d’une rencontre avec la presse à Ivato. Une liste déjà longue vu que les organisateurs attendent au moins une vingtaine de compagnies aériennes pour cette édition à Madagascar dont Mango ou encore Africa World Airlines. 

Le quartier des 67 ha, un champ de cannabis. C’est la totalité de la superficie  de la plantation de chanvre malagasy découverte par la Gendarmerie nationale dans la partie Nord de la Grande île. C’est dans le cadre de l’opération « Jamala » effectuée durant ce mois d’octobre que les Forces de l’ordre ont pu faire main basse sur cette « affaire juteuse » connue de tous à Analabe Ambanja Sambirano (DIANA).  Bien que cette plantation soit camouflée dans la forêt, il est insensé de croire que personne n’est au courant de son existence. Equivalente de 60 terrains de football, la superficie totale où est cultivé le chanvre pourrait bien être visible en hauteur. Mais, personne n’a pipé mot et tout le monde n’a vu que du feu sinon comment expliquer la quiétude des planteurs et des collecteurs en faisant  leurs sales besognes durant ces années. Pareillement pour le transport des produits dont la récolte avoisine 60 tonnes à chaque période de « cueillette » et empaquetée dans des sacs jutes avant d’être transbordée dans d’autres lieux.

Lors de la séance plénière du sommet Russie- Afrique, qui s’est tenu à Sotchi du 23 au 24 octobre derniers, Vladimir Poutine, Président de la Russie, a décrété un effacement de la dette des pays africains à hauteur de plus de 20 milliards de dollars. Moscou a annulé plus de 20 milliards de dollars de dettes accumulées par les pays africains à l'époque soviétique, a annoncé mercredi le Président russe Vladimir Poutine. "Ce n'était pas seulement un acte de générosité, mais aussi une manifestation de pragmatisme, car de nombreux États africains n'étaient pas en mesure de payer les intérêts sur ces emprunts", avait déclaré Poutine à TASS à la veille du sommet. S'adressant au forum Russie-Afrique à Sotchi, il a appelé à un doublement du commerce entre la Russie et les pays africains au cours des quatre à cinq prochaines années. Poutine a également déclaré que la Russie avait l'intention d'accroître sa présence en Afrique au niveau des Etats. Remerciant son homologue russe, le Président Andry Rajoelina, à la tête de la délégation malagasy à ce sommet, a souligné que l’effacement de ces dettes permettra aux pays africains d’investir dans des projets sociaux dans le domaine de l’énergie, de l’éducation, de la santé, des infrastructures et du transport.

Le Chef de l’Etat s’est fendu d’une sévère mise au point, vis-à-vis des pétroliers. Andry Rajoelina est apparu remonté. La goutte d’eau qui a fait déborder le vase de la colère du Président de la République c’est la pénurie de carburants dans les stations-service du pays ces derniers jours.  De retour de son voyage à Sotchi, en Russie, le Président de la République de Madagascar a convoqué, hier après-midi, au Palais d’Etat d’Ambohitsorohitra les membres du Groupement pétrolier de Madagascar, à savoir Galana, Vivo, Jovena, Total, Logistique pétrolière S.A.  Une rencontre à huis clos d’une cinquantaine de minutes pour voir de près les problèmes liés à l’approvisionnement en carburant de ces derniers jours. Le constat du Président est sans équivoque, il y a eu une défaillance ou pire une négligence de la part des compagnies pétrolières. Le numéro Un du pays soutient que les pétroliers n’ont pas respecté le cahier des charges pour la constitution d'un stock de sécurité de 21 jours en cas de problème ou éventuels soucis du marché. « Ils ne disposaient que de 5 jours à 10 jours maximum de stock de sécurité pour faire face aux besoins de la population ces derniers jours. Les conséquences, les usagers ont souffert pendant près d'une semaine et la psychose s'était installée vite auprès des consommateurs à cause de ce manquement aux obligations légales des pétroliers », précise le Président Andry Rajoelina.  Il a vivement critiqué les compagnies pétrolières et leur a rappelé la loi en vigueur en cas de non-respect des stocks de sécurité, telle que mise en demeure et une suspension du permis et de la licence d’exploitation des hydrocarbures.

La une du 26 octobre 2019

Publié le vendredi, 25 octobre 2019

La carte de l’apaisement

Publié le vendredi, 25 octobre 2019

Le régime joue la carte de l’apaisement. Sur les cinq personnes arrêtées et placées en détention provisoire, deux ont bénéficié d’une LP (liberté provisoire) tandis que trois autres mises sous contrôle judiciaire. Visiblement, la Justice aurait pris, dans la discrétion, faudrait-on le souligner, cette décision pour ne pas envenimer la situation, encore tendue. Le gendarme stagiaire durement touché lors des échauffourées se bat encore contre la mort. Des suites des coups violents encaissés, il a dû subir des interventions chirurgicales au niveau de la tête. Entre la vie et la mort, il suit toujours des soins intensifs au service de la  réanimation. Le haut commandement de la Gendarmerie décida de lui octroyer des gratifications dont entre autres l’avancement en classe. Le débat sur cette triste « affaire », ayant défrayé les chroniques, reste toujours ouvert. Certes, l’Etat joue l’apaisement mais d’autres  paramètres sont à considérer. Rajoelina Andry qui mise sur la sagesse de nos Ancêtres basée sur le « Fihavanana » écarte toute option priorisant ou préconisant le forcing. Avec ou sans les gestes de bons offices de certains, offre de médiation des uns ou invitation au dialogue des autres, le Président Rajoelina comptait déjà rétablir le contact. La preuve, il a dépêché sur place des hommes et des femmes de confiance, de hauts responsables auprès de la Présidence. Leur mission consiste à écouter les paysans « victimes » et surtout leur faire part de long et en large des tenants et aboutissants du Projet présidentiel autour de la ville nouvelle « Tana-Masoandro ». On doit parvenir, par tous les moyens, à calmer l’atmosphère et à dépassionner la question. Vraiment, on est loin, très loin, du mode opératoire du genre fasciste d’un certain Ravalo ou de Rajao qui mettait toujours en avant l’usage de la force sinon privilégiait la confrontation. Les « affaires » d’Andohatapenaka et de Soamahamanina n’ont rien à voir avec Ambohitrimanjaka. Il ne faut pas oublier que des contacts ont été déjà effectués par les responsables directs des Départements chargés de la réalisation du Projet présidentiel auprès des paysans concernés directement. Des accords furent déjà établis. Seulement la réalité sur terrain est une chose et le micmac politique au sein de certain état-major en est une autre. Des observateurs avertis de la vie politique nationale s’interrogent sur quelques points saillants : « y a-t-il des limites à observer dans ce processus de dialogue ? » ou bien « à quel moment du débat doit-on faire valoir la primauté des intérêts du plus grand nombre ? ». C’est bien beau de dialoguer mais il faut admettre que l’intérêt supérieur de la Nation prime sur celui de la minorité. La démocratie passe par là ! Sinon, il n’y a pas eu des digues, de routes nationales, d’aéroports, de By-Pass ou d’Avenue de l’Europe et on en passe ! Evidemment, tout doit se faire dans le respect de la dignité humaine. L’Etat joue la carte de l’apaisement. Néanmoins, le développement soutenu du pays et l’amélioration de la qualité de vie chacun exigent des actions de grande envergure dans le cadre de la bonne gouvernance de la part des dirigeants mais aussi des actes de sacrifice et de dévouement de la part des concitoyens et le tout dans l’intérêt général.

Récemment, la brigade des stupéfiants de la Police a pris un revendeur d’héroïne dans ses filets à Anosy. Une récente information provenant de la Police a avancé que le concerné avait été placé sous mandat de dépôt, et ce,  avant son  jugement prévu le 25 novembre prochain. La source policière apporte également une précision sur la quantité réelle d’héroïne trouvée sur le concerné. En réalité, il a transporté en tout et pour tout 349 grammes et non 49g de cette drogue comme on l’a annoncé au début. Notons que la Police a monté un piège dans lequel le revendeur est tombé facilement à l’issue d’une fausse promesse de transaction avec lui.

 

Une première fois. L’Assemblée nationale a ouvert la porte à l’UNICEF, hier à Tsimbazaza. A l’ordre du jour figurait la présentation de la situation des enfants à Madagascar ainsi que les analyses budgétaires des secteurs sociaux clés pour l’enfant. L’objectif étant d’expliquer aux députés nouvellement élus les défis en faveur des enfants dans le pays ainsi que de les indiquer les voies à suivre pour améliorer leurs situations. Outre la malnutrition chronique qui touche un enfant âgé de moins de 5 ans sur 2, l’accès à l’éducation et le maintien scolaire font partie des défis à lever. A cela s’ajoute l’accès aux soins de santé des enfants.

 

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Editorial

  • « RIZ Plus »
    Loin des tam – tam, des bling – bling, des folklores propagandistes et surtout des séances de photogéniques en vogue, malheureusement ces temps-ci, des évènements d’intérêts cruciaux pour l’avenir immédiat, à moyen terme et à long terme du peuple malagasy, se passent à travers le pays. Le projet RIZ Plus ou projet de productivité et de résilience des moyens de subsistance ruraux fait son bonhomme de chemin. Il contribue à l’objectif essentiel à savoir « Eliminer la faim, assurer la sécurité alimentaire, améliorer la nutrition et promouvoir l’agriculture durable » dans le cadre de l’Objectif de développement durable (ODD) diligenté par l’ONU et s’inscrivant directement dans la Politique générale de l’Etat (PGE) autrement dit « l’autosuffisance alimentaire ».

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