La campagne électorale pour les élections communales et municipales démarre pour de bon. Le coup d’envoi au starting-block a été donné. Les candidats et candidates ont vingt jours pour convaincre les électeurs. La veille, la Commission électorale nationale indépendante (CENI) fait part des consignes strictes pour assurer le maximum du respect des lois relatives au processus électoral en vigueur. En effet, la CENI par la voix de son infatigable vice-président, administrateur civil de son état, Rakotonarivo Thierry se veut être intraitable sur le respect de la règle du jeu. La Commission entend rappeler à l’ordre les partants à la course. Entre autres, parmi les consignes à ne jamais outrepasser figure l’interdiction à toutes cérémonies officielles portant sur des inaugurations durant la campagne. Les autorités publiques doivent se garder strictement d’assister ou d’organiser des fêtes publiques ayant apparence ou un lien de près ou de loin avec le ou les candidats dans une ou plusieurs circonscriptions. Les commissaires électoraux, de par ces mesures, veulent garantir la neutralité totale de l’administration. Les affichages sauvages qui excellent dans l’anarchie seront sévèrement contrôlés. Les candidats concernés auront à répondre auprès de la commission nationale. Par ailleurs, la CENI recommande le « fair-play » à tous les concurrents. Comme dans tout sport collectif, la noblesse du comportement des joueurs sur terrain s’impose. Non seulement on respecte à la lettre le règlement mais aussi on joue sans fausse note. Les coups bas ou les placages par derrière sont bannis. De même, les propos diffamatoires et les accusations gratuites ne méritent pas d’être pris en considération. Certes, « à la guerre comme à la guerre » néanmoins il existe quand même des limites à observer. Il y en aura toujours des gagnants et des perdants, c’est la loi immuable de tout combat. Le cas d’Antananarivo focalise les esprits. Dans la mesure où les enjeux et les défis touchent directement sur l’avenir de la Capitale, l’élection du premier magistrat devient légitimement une affaire nationale. Le régime en place mise beaucoup sur la pertinence de son poulain, Naina Andriantsitohaina portant le dossard n° 4 pour rafler la mise. Une manière pour l’IRD de conforter son emprise sur l’échiquier politique national en même temps de réduire à néant l’ambition de l’ancien exilé de l’Afrique du Sud de vouloir, un jour, prendre sa revanche. En gros, tout se joue pour la course à l’Hôtel de ville, entre deux « soavaly », Naina de l’IRD et Rina du TIM. Donné favori, Naina ne laissera pas échapper sa chance de remporter le trophée grâce à l’avalanche de soutiens à sa candidature. Des hommes et des femmes, personnalités politiques de toutes les couleurs apportent leur appui au candidat n°4 à la Mairie d’Antananarivo. Des anciens ténors de l’ancien parti au pouvoir n’ont pas dérogé à la règle. Ils se rangent ouvertement du côté du poulain de l’IRD. En somme, la candidature de Naina Andriantsitohaina séduit l’ensemble de la classe politique du pays. Son appel à un « élan national » pour sauver la Capitale a reçu un écho favorable. A ce rythme, il a une forte chance de pouvoir siéger à Analakely. En tout cas, la campagne électorale doit se passer sous le signe du respect mutuel et selon la règle de l’art.
L’équipe double championne de Madagascar fait définitivement une croix sur la compétition africaine de cette saison 2019-2020. La victoire de 2 buts à 0 à domicile n’a pas suffi pour se qualifier dans la phase de groupe, après les barrages de la Coupe de la Confédération africaine de football (CAF). En effet, malgré l’avantage lors du match Aller, les Malagasy n’ont pas su le garder. Les hommes de Titi Rasoanaivo ont débarqué à Berkane Maroc dans l’espoir d’aller plus loin et de rompre cette série maudite qui empêche le football malagasy d’aller au-delà des 16èmes de finale, une étape que la CNaPS Sport a déjà atteinte.
« Nous ne sommes plus que trois dans le groupe et il n'est plus possible de continuer. Sur ce, le groupe Mahaleo n'existe plus », avance Bekoto durant une interview accordée, hier, à une station radio privée de la Capitale. La disparition subite des deux piliers incontestables de ce groupe emblématique de Madagascar, Dadah et Fafah, a bouleversé la vie du groupe Mahaleo. Ainsi, les trois membres restants ont décidé de mettre fin à leur aventure. D'ailleurs, lors du décès de Fafah, Bekoto a déjà avancé que personne ne peut remplacer sa voix. « Par conséquent, personne ne peut plus utiliser ce nom dans un spectacle ou concert, dans le cas contraire, untel sera considéré comme un escroc », continue-t-il. Pourtant, les œuvres du groupe resteront toujours un grand souvenir pour les fans, public et artistes.
Fruit du partenariat public- privé (3P). La société HITA (Huilerie industrielle de Tamatave) vient d’octroyer 5300 kits scolaires pour les élèves inscrits auprès des Ecoles primaires publiques (EPP) dans la Circonscription scolaire (CISCO) de Toamasina. Chaque kit comprend un cartable contenant une trousse, une ardoise, des cahiers, un crayon en bois, une boîte de crayons de couleur ainsi qu’une éponge. « L’octroi de ces kits arrive au bon moment, avec la rentrée scolaire. Personnellement, j’en suis ravie puisque je n’ai pas encore pu acheter toutes les fournitures pour mes 2 enfants.
Jour-J de la campagne électorale pour les élections des communales et des municipales qui auront lieu le 27 novembre 2019. D’emblée, il y a lieu de préciser que même si elles se passeront le même jour, dans le même bureau de vote, les communales et les municipales sont deux scrutins distincts. Nous nous focalisons souvent sur l’élection du maire et on a tendance à omettre celle du conseil municipal. Deux urnes différentes, deux isoloirs séparés et par extension, deux responsabilités différentes. Si le cabinet du maire est l’organe exécutif, le conseil municipal en est l’organe délibératif. Les deux sont appelés à travailler dans une parfaite synergie et cela dans l’intérêt général de la ville et de ses habitants.
Cela fait maintenant dix ans que Costa Croisières accoste les côtes de Madagascar. L’office régional du tourisme de Nosy Be a d’ailleurs annoncé vendredi dernier l’arrivée du navire « Costa Mediterranea » à Madagascar. Selon son itinéraire, le bateau saute d’île en île pendant quinze jours dans l’océan Indien. Ils partent de Port Louis à Maurice, visite Mahé au Seychelles pendant trois jours, reste une journée à Nosy Be Hell ville et à Toamasina, se séjourne ensuite durant deux jours à Saint Denis à La Réunion et revient à Port Louis. Pour cette saison, notre Grande île accueille le navire le 1ernovembre jusqu’au 6 mars 2020 et ce, deux fois par semaine.
Une décision ou une action équivaut une critique ! Tel semble être le credo de certains opposants farouches au régime actuel. Le moindre fait et geste du Président Andry Rajoelina est minutieusement scruté par ses détracteurs qui ne tarissent pas d’imaginations pour lancer une nouvelle polémique. La dernière polémique en date est liée à sa récente visite à la prison d’Antanimora et durant laquelle il a accordé une grâce présidentielle à effet immédiat en faveur de 6 détenus. Certains critiques n’hésitent pas à affirmer que le Chef de l’Etat méprise les lois et la Justice en général. Il faut pourtant rappeler que dans toutes ses prises de décision, le Président a toujours fait en sorte de respecter les lois en vigueur.
Après le député Fidèle Razarapiera qui, dès le lendemain de l’annonce du candidat du Tiako i Madagasikara avait émis de vives critiques, voilà que d’autres ténors de ce parti se sont montrés pour affirmer leur soutien au candidat du Isika rehetra miaraka amin’i Andry Rajoelina à l’élection communale du 27 novembre prochain. Hier, Olivier Donat Andriamahefamparany, ancien Secrétaire général du TIM, Mamy Rajaonson et Felix Andriamandimbisoa, respectivement anciens députés du TIM dans le troisième et le quatrième Arrondissements de la Capitale lors de la dernière législature, regroupés au sein de l’association « Cercle de réflexion pour l’éveil, l’espoir et la renaissance » (CREER) ainsi que Frédéric Rabesahala du parti Fanorolahy, sont sortis de leur mutisme pour annoncer de manière officielle leur soutien sans conditions au porte- fanion des Orange dans la course à la municipalité d’Antananarivo, à Andrainarivo.