Toutes les procédures ont été respectées. Telle est la réponse de l’Etat malagasy aux détracteurs du projet Tana Masoandro. Sur les réseaux sociaux, ces derniers accusent notamment l’Etat de ne pas avoir respecté des procédures dans l’expropriation pour cause d’utilité publique des populations concernées par le projet. Dans une communication hier, le ministère de de l’Aménagement du territoire, de l’Habitat et des Travaux publics a démenti ces accusations et tenu à rappeler les procédures déjà entamées à ce jour.
Un coup de pied dans la fourmilière. C'est l'effet qu'a eu une publication sur les réseaux sociaux rapportant les mésaventures d'un groupe de voyageurs bloqués la semaine dernière à Dubaï. Ce, en raison de ce qui se révèle être une filouterie à grande échelle - une de plus - du nommé Jo Willy Rabe à travers son agence dénommée Sourcin Voyage. Il semblerait en effet que la publication en question a été le déclic pour plus d'une centaine de victimes de l'individu et de son agence, lesquelles ont déposé hier lundi une plainte collective auprès de la Brigade criminelle Anosy. A la suite, un avis de recherche pour émission de chèque sans provisions, abus de confiance et escroquerie a été émis le même jour sur Jo Willy Rabe par la Police économique qui a été saisie de l'affaire.
L’état du gendarme stagiaire gravement blessé à l’issue de son agression par des émeutiers anti-Tana Masoandro, jeudi dernier à Ambohitrimanjaka, reste stationnaire. C’est du moins ce qu’a avancé une information de la Gendarmerie. Cependant, une source hospitalière de l’HJRA parle d’une très légère amélioration de l’état de la victime. D’après la directrice d’établissement, la professeure Olivia Rakoto Alison, la victime qui est admise au service de la réanimation médicale, a retrouvé sa faculté psychomotrice mais son état reste stationnaire. « On a dû lui faire une ponction pour enlever un caillot de sang mais aussi pratiquer une mini-ouverture sur le crâne pour réduire la pression liée à un traumatisme sévère », explique-t-elle.
Immense désillusion pour les supporteurs de football malagasy. Malgré leur victoire (1 but à 0) à domicile lors du match aller, les Barea de Madagascar ont été éliminés par la Namibie (2-0), lors du dernier tour de qualification au Championnat d’Afrique comptant pour le match retour qui s’est tenu à Sam Najuma Stadium, Windhoek, Namibie.
Les protégés de Franklin Andriamanarivo n’ont pas su garder leur précieux avantage gagné au match aller. La pression a beaucoup pesé sur les épaules de Ando, capitaine de l’équipe, et ses camarades à 90 minutes de leur qualification au Cameroun. Les Bravo Warriors de Namibie ont réussi à réduire l’écart 1-0 sur un corner à la première période. Toujours sur leur garde, les Namibiens continuent de renverser la vapeur après être revenus au score.
La nouvelle était tombée hier comme un coup de tonnerre pour les fans du groupe Mahaleo en particulier et ceux de la musique malagasy en général. Fafah, le chanteur « à la voix magique » s’est éteint hier à l’âge de 65 ans, à la suite d’une longue maladie. Né le 13 mai 1954, Famantanantsoa Andriamihaingo Rajaonarison, de son vrai nom, est l’un des piliers, pour ne pas dire le pilier du groupe Mahaleo constitué en début des années 70 et qui traverse jusqu’à l’heure actuelle presque trois générations. La voix de Fafah est présente sur les 80 % des chansons du groupe, ce qui confirme la qualification que lui a donné l’opinion publique. Pour de nombreux mélomanes ou autres amateurs de « folk songs » du pays, la voix de Fafah est inimitable bien que le récent concours réalisé par le groupe ait désigné Ony comme l’une des rares personnes à pouvoir reproduire la voix du défunt. Plus d’un frissonnent en entendant la voix de Fafah dans « Ise Kely », « Ravorondreo » ou « Ramiaramila » et des larmes coulaient sur le visage en écoutant « Jamba », « Farimbolana » ou « Rafahafahana ». « En mai 1972, en pleine révolution, ou bien plus tard, la voix de Fafah a toujours galvanisé les jeunes étudiants contestataires de l’université d’Ankatso », se rémémore Toky, la soixantaine et à la fois un nostalgique de la belle époque. Brice, la cinquantaine, cet autre passionné du groupe se souvient : « Il y a surtout quelque chose d’électrique et d’irrésistible, mais aussi de nostalgique dans sa voix. Quand je l’entends chanter, les larmes coulent souvent le long de mes joues et l’envie de chanter comme lui me saisit. Oui, il reste mon idole ! », déclare notre interlocuteur.
Le rideau est tombé sur la 6ème édition du concours de téléréalité « Kopi kole » et Découverte Madagascar, à l’issue de laquelle Augustin, le « Kopi kole » Rossy a remporté la victoire. Au côté des musiciens de son artiste imité, il a su donner le meilleur de lui-même et a conquis le cœur du public et les membres du jury. Quant à la catégorie « Découverte Madagascar », Mamiana a convaincu le jury à travers une chanson évangélique qui évoque la réalité dans le pays, notamment la pauvreté et la malnutrition. Pour les deux prix « coups de cœur » du public, ils ont été remportés par le « kopi kole » Jaojoby et Dc Glopopopy. Comme promis, ces quatre candidats auront donc le privilège de visiter Addis-Abeba, la Capitale d’Ethiopie pour un voyage culturel groupé. D’après les membres du jury, composés de Njaka Andriamahery, Anja Andriatiana, Rindra Dupré et Minah Bolimakoa, le choix était plus que jamais difficile puisque tous les candidats n’ont cessé de leur surprendre. D’ailleurs, ils n’ont pas caché leur consentement durant les prestations de ces futurs artistes.
Trois équipes mobilisées. La 8ème édition du « Tagnamaro, andron’ny olom-pirenena » a couvert 3 endroits pour Antananarivo, à l’initiative du ministère de la Communication et de la Culture (MCC). Il s’agit du Fokontany III G Hangar accueillant le début d’un grand assainissement, Soanierana pour la réhabilitation de la ruelle vers CAPSAT ainsi que la Résidence Rainilaiarivony où un nettoyage a été fait avant sa restauration. En dehors de la Capitale, de multiples activités se sont déroulées dans les Régions, Districts et Communes durant la journée de mobilisation citoyenne, samedi dernier.
Un salut pour les riverains. La ruelle de Soanierana menant vers le camp militaire CAPSAT est de nouveau accessible, après des mois de coupure. Celle-ci a été occasionnée par le trou béant suite aux fortes averses durant la saison de pluies en 2018. Le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) a ainsi choisi d’y mener la sixième édition du « Tagnamaro, andron’ny olom-pirenena », le samedi 17 octobre dernier. Après 2 mois de travaux, cette ruelle de 40 mètres est de nouveau accessible depuis samedi dernier, au grand soulagement des usagers.
Début de la comédie. Quelques jours après son retour de l’étranger, le candidat du Tiako i Madagasikara à la course à la Mairie d’Antananarivo, Tahiry Ny Rina Randriamasinoro, a effectué un petit tour dans certains quartiers de la Capitale, notamment d’Anosibe dans le quatrième Arrondissement. Une démarche tout à fait naturelle pour un candidat. Mais le ridicule c’est le comportement de son mentor, Marc Ravalomamanana, qui l’a accompagné durant cette pré-campagne. Au lieu de mettre en avant le porte-fanion de son parti à la course à la municipalité de la Capitale, l’homme a trusté le devant de la scène. Il a préféré faire parler de lui, plutôt en mal qu’en bien d’ailleurs. L’ancien Chef de l’Etat, comme à son habitude, a montré qu’il n’a rien perdu de son caractère dominateur à l’endroit des collaborateurs. « On lui fera régler cela plus tard », a notamment lancé le président national du TIM à des commerçants qui exposaient leurs soucis. Marc Ravalomanana a par ailleurs traité comme un moins que rien le candidat du TIM, en faisant notamment boire de la tisane traditionnelle au candidat de son parti TIM, comme s’il s’agissait d’un enfant.
Une grande première dans l’histoire de l’Enseignement supérieur. Désormais, les bacheliers d’Antsirabe et ses environs ne seront plus obligés de se déplacer à Antananarivo ni à Fianarantsoa pour poursuivre leurs études supérieures. En déplacement dans la Région Vakinankaratra durant le week – end, le Président Andry Rajoelina a procédé au lancement de plusieurs grands projets dont la construction de cette université.
Ce nouvel établissement universitaire, situé à Vatofotsy, sera doté, entre autres, de bâtiments et infrastructures modernes, avec notamment une salle numérique avec une connexion internet gratuite pour tous les étudiants et un amphithéâtre pouvant accueillir jusqu'à 400 étudiants. Parallèlement, un Centre d'Appui pour la formation professionnelle agricole ainsi qu’un Centre de Formation du programme Fihariana ont également été inaugurés. Une occasion d’accélérer l’intégration du monde professionnel par les jeunes.