Les tests s'enchaînent. Les prisons de Toamasina et d'Antanimora sont jusqu'ici les seules à enregistrer des cas confirmés de Covid-19 depuis le début de la pandémie, en mars dernier. Selon les informations émanant de la Direction générale de l'Administration pénitentiaire (DGAP), Toamasina a noté au total 41 cas, touchant entre autres 5 mineurs détenus. Certains d'entre eux ont obtenu une liberté provisoire et sont soignés ailleurs. « 21 détenus sont actuellement mis en quarantaine dans un bâtiment situé dans l'enceinte de la prison de Toamasina, où ils sont sous surveillance et bénéficient de soins et contrôles réguliers des médecins.
Appel aux citoyens. Dans le cadre de la célébration du 60ème anniversaire du retour de l'indépendance et du Programme Initiative Emergence Madagascar, le ministère de la Communication et de la Culture (MCC) prend l'initiative d'appeler les citoyens pour une rebaptisation des infrastructures publiques à Madagascar, au nom de différentes personnalités toujours en vie ou disparues. « Que ce soit un simple citoyen, association, descendants d'artistes, sportifs, enseignants, leaders religieux qui souhaitent inscrire leurs noms à une rue, à un établissement scolaire ou sanitaire, camp militaire peuvent se manifester pour une dénomination de nos infrastructures publiques », explique Razafiarison Francis Alexandre, directeur général de la Culture.
Dans quelques heures, le pays va honorer solennellement la célébration du jour de l’indépendance. Une Fête nationale qui revêtira un caractère particulier dans la mesure justement qu’elle coïncide avec son soixantième anniversaire : 26 juin 1960 - 26 juin 2020. Pour un homme, l’âge de soixante ans marque une étape déterminante dans la vie. En général, c’est le pic de la maturité. Un tournant décisif, avoir soixante ans d’âge pour un agent du public (fonctionnaire) ou celui du privé signifie l’âge de la retraite. Après avoir effectué de bons et loyaux services envers l’Etat ou de la société pendant des années jusqu’à quarante ans, en principe, il a droit légitimement à une rente viagère mensuelle ou trimestrielle, selon le cas. Pour certains Corps de métier de l’administration, magistrats ou administrateurs civils ou autres, la limite pourrait se décaler au-delà des 60 ans.
Dans quelques heures, le pays va honorer solennellement la célébration du jour de l’indépendance. Une Fête nationale qui revêtira un caractère particulier dans la mesure justement qu’elle coïncide avec son soixantième anniversaire : 26 juin 1960 - 26 juin 2020. Pour un homme, l’âge de soixante ans marque une étape déterminante dans la vie. En général, c’est le pic de la maturité. Un tournant décisif, avoir soixante ans d’âge pour un agent du public (fonctionnaire) ou celui du privé signifie l’âge de la retraite. Après avoir effectué de bons et loyaux services envers l’Etat ou de la société pendant des années jusqu’à quarante ans, en principe, il a droit légitimement à une rente viagère mensuelle ou trimestrielle, selon le cas. Pour certains Corps de métier de l’administration, magistrats ou administrateurs civils ou autres, la limite pourrait se décaler au-delà des 60 ans.
Pour plus d’impacts. Une première rencontre s’est faite en début de semaine, entre le ministère de l’Environnement et du Développement durable et les gestionnaires des aires protégées (AP). L’objectif est de voir ensemble les moyens d’améliorer la gestion des réserves naturelles de Madagascar. A l’issue des échanges, il a donc été décidé que les retombées économiques des AP seront particulièrement suivies de près, en dehors des recettes touristiques. « Le domaine de l’environnement reçoit chaque année plusieurs millions de dollars de la part des bailleurs de fonds et autres. Toutefois, les résultats de conservation ne sont pas encore palpables. Il existe encore des failles.
50 milliards d’ariary. C’est le montant total du fonds de soutien octroyé par le gouvernement en faveur des Très Petites et Moyennes Entreprises (TPME). En effet, ces dernières sont actuellement en manque de trésorerie suite au ralentissement de l’activité économique. Le Président de la République a ainsi annoncé la semaine dernière, durant sa rencontre avec le secteur privé, la mise en place d’une ligne de crédit « Miarina ». Le financement a par la suite démarré. Et en espace d’une semaine, ce programme a déjà financé 93 entreprises.
Un défi de plus pour ce 60ème anniversaire du retour de l’indépendance de Madagascar. C’est ainsi que l’on peut qualifier le lancement de la nouvelle marque « Gasycar », hier à Ivato. Cette nouveauté à la consonance bien malagasy est le fruit d’une collaboration avec des géants de l’industrie automobile en Allemagne et en Chine. Dans un premier temps, la marque produira des véhicules (à deux et quatre roues) dont l’assemblage se fera entièrement sur le territoire national. Par la suite, la coopération s’étendra vers la commercialisation, puis la mise en place d’usines de fabrication prévue dans les trois prochaines années. Durant la même cérémonie, les premiers prototypes issus de cette nouvelle marque ont été présentés et remis officiellement aux agents de la Police nationale en tant que véhicules de service.
La Fête nationale aura cette année une saveur particulière. A cause de la crise sanitaire, et tout comme ce fut le cas lors de la commémoration du 29 Mars, les traditionnelles cérémonies devant marquer la fête du retour de l'indépendance de Madagascar ne pourront pas se tenir comme d'habitude. A Antananarivo, le traditionnel défilé militaire au Stade de Mahamasina sera délocalisé sur l'Avenue de l'Indépendance à Analakely. La cérémonie se déroulera à huis clos et ne sera pas ouvert au grand public.
« La distribution gratuite des masques à l’endroit de tous les Tananariviens, la réactivation ainsi que la construction des laboratoires d’analyse, ainsi que la mise à disposition des établissements sanitaires publics représentent des efforts déployés par le Gouvernement pour maintenir la propagation du coronavirus. Malheureusement, ces efforts demeurent vains et sont plutôt de l'argent jeté par la fenêtre dans le cas où personne ne respecte les recommandations sanitaires établies face à cette crise sanitaire ». Un résumé de l’intervention assez tendue du Général Elack Olivier Andriankaja, coordonateur général du Centre de Commandement Opérationnel (CCO) - Ivato, hier vers 13h à la TVM.
La hausse considérable de nouvelles contaminations au coronavirus à Antananarivo, constatée ces derniers jours, a alarmé le CCO. « L’existence même du CCO est bafoué si l’on ne réagit pas à de telle situation alarmante. Je peux encore supporter le non-respect de la distanciation sociale d’un mètre, mais de là à organiser un combat de coqs occasionnant un rassemblement de gens ne sera jamais tolérable. Désormais, nous serons plus stricts face aux attroupements de badauds, sans oublier également les matchs de foot organisés clandestinement au niveau des Fokontany. Portez vos masques comme il a été toujours recommandé », martèle-t-il. Et d’ajouter qu’une réunion d’urgence a eu lieu hier entre les représentants du CCO Ivato, les chefs de Districts au niveau des 6 Arrondissements ainsi que les 192 chefs Fokontany. « Des consignes ont été passées et vont s’appliquer dès aujourd’hui (Ndlr : hier). Nous n’allons pas modifier les mesures prises par le Président de la République Andry Rajoelina. La nouvelle stratégie sera principalement axée sur la surveillance de leur application », poursuit-il.
Il convient de rappeler que les mesures prises pour la Région Atsinanana ont été difficiles à appliquer, mais la bonne décision relève d’une question de vie ou de mort.
Recueillis par K.R.