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Contrairement à certaines idées reçues, les bandits commencent à ressurgir dans certains quartiers de la capitale et de ses environs. Profitant à ce que les rues soient désertes, les agresseurs n’ont aucun mal à s’en prendre au piéton isolé. C’est récemment le cas dans le quartier d’Isotry où la Police a réagi face aux multiples appels de détresse des habitants devant cette forme d’insécurité. Les efforts des Forces de l’ordre ont été couronnés de succès. Quatre présumés agresseurs sont récemment tombés dans leurs filets. Des éléments du Commissariat du 4ème Arrondissement ont monté un guet-apens dans lequel les concernés furent piégés à Antetezanafovoany. Les suspects étaient encore en train de fumer des joints lorsque la Police était venue les arrêter. Ces bandits ont la sale réputation de terroriser les victimes avec des objets tranchants.

Mais la peur se généralise dans l’ensemble du quartier d’Isotry, notamment chez ceux qui rentrent le soir et que les rues sont plutôt vides que d’habitude, mesures restrictives oblige. A Ambodin’Isotry, les riverains donnent l’alerte. Il y existe un endroit désormais réputé comme dangereux pour les piétons, notamment le matin. Il s’agit du secteur de la décharge publique des environs de l’EPP où l’on enregistre au moins une agression toutes les trente minutes, selon les toujours les plaignants. La semaine dernière, un prêtre y fut agressé.

L’insécurité commence également à refaire surface à Analakely. Les bandits y sèment la terreur presque au nez et à la barbe de la Police. Pire, les agressions surviennent en plein jour.  C’est récemment le cas lorsque la passagère d’une moto était dépouillée à la fois d’une somme de 500 000 ariary ainsi que d’un téléphone portable. Et pourtant, le temps pour la victime de mettre un pied à terre, histoire d’esquiver la Police à un barrage de contrôle où la pratique de la double-montée est proscrite, et les assaillants ont fendu sur elle.

Dans la périphérie de la ville comme à Ambohimanarina, gare à celui ou à celle qui est surpris tôt le matin dans la rue. Le week-end dernier, une commerçante de condition modeste, y a failli payer de sa vie lorsqu’elle a fait de mauvaises rencontres en chemin. En effet, des bandits s’en étaient pris violemment à elle pour voler la somme de 15 000 ariary qu’elle avait sur elle. Pire, ils lui ont brisé la denture et la mâchoire, prouvant ainsi que ces malfaiteurs sont prêts à tout pour voler, même le peu que leur victime possède. Face à toute cette situation, la prudence est de mise. Il ne faut guère se fier sur le fait qu’on connaît son secteur pour l’arpenter seul en cette période où la ville est déserte, notamment l’après-midi.

Franck R.

 


Réduire les charges. Suite au décret pris en Conseil des ministres, concernant le prolongement de l'état d'urgence sanitaire, sans oublier l’annonce du Président de la République dimanche dernier sur la continuité du confinement, la JIRAMA a décidé de maintenir la possibilité de report du paiement de factures des clients pour ce mois d’avril. Le processus restera ainsi le même comme pour le mois de mars dernier. Ainsi, pour le mois prochain, c’est-à-dire le mois de mai, les usagers recevront deux factures bien disctintes. Ensuite, chaque client aura le choix de payer en une seule fois ou encore en cinq tranches selon ses possibilités. « Toutefois, nos clients ont toujours le choix. Donc, s’ils souhaitent quand même payer leur facture, ils pourront le faire bien évidemment. Nous resterons toujours à leur disposition », ont notifié les responsables au niveau de la société nationale d’eau et d’électricité, hier. Toutes les agences JIRAMA restent ouvertes. Le service pour le paiement en « Mobile money » est opérationnel, et particulièrement encouragé pour les clients qui choisissent de ne pas ajourner le paiement de leur facture.
En tant que Service public réquisitionné, la JIRAMA continue et renforce ses activités. Le Centre relation client (CRC) en charge du traitement des appels téléphoniques des clients ainsi que les équipes techniques en charge des travaux et dépannages sur le terrain, sont mobilisés jour et nuit. En tout cas, la société a pris des mesures spécifiques pour assurer la sécurité des employés durant leur travail, notamment ceux qui sont en contact avec les clients. 
Rova Randria

                                                                                                                                                                                                                                                                                    



Le président de la Confédération africaine de football, Ahmad, se trouve à Madagascar, plus précisément à Mahajanga en cette période d’urgence sanitaire à cause de la propagation du coronavirus.  Et vu la situation qui prévaut dans le pays, il ne reste pas les bras croisés. Originaire de la ville des Fleurs, même si cette dernière n’a pas encore enregistré de cas confirmé au Covid-19, Ahmad se sent responsable face à ses compatriotes dans ce combat. Il se trouve en première ligne sur le front pour combattre la propagation du coronavirus.

 « Je me sens responsable de mes compatriotes dont la plupart n’ont pas les moyens pour faire face à cette maladie. Pour les mettre à l’abri, j’ai eu des pourparlers avec quelques amis opérateurs locaux », annonce le président de la CAF.

Dans le cadre de cette lutte, Ahmad a recommandé à ses amis opérateurs économiques locaux de renforcer les rangs et ce, dans sa démarche en cette période difficile que traverse le pays pour la sensibilisation des gens à l’hygiène. Aux 500 familles démunies, Ahmad a offert des vivres. De plus, chacune a eu droit à 50 kg de riz, du sucre, des pâtes alimentaires et également de l’huile.

Par ailleurs, le président de la CAF a doté la population de masques, de gels hydroalcooliques et autres moyens de lutte contre le coronavirus.

Ce don est d’une valeur de 2,3 millions d'ariary. Mais également d’autres produits d’hygiène, collectés pour lutter contre le Covid-19, ont été distribués par lui et ses amis dans quatre Fokontany dont la majorité sont occupés par des familles défavorisées. La sensibilisation se fera dans d’autres quartiers de la ville cette semaine. Soulignons que Mahajanga n’a pas encore enregistré de cas confirmé. Une très bonne initiative pour cette personnalité de la ville au profit des plus vulnérables.

Recueillis par E.F.


C’est plus fort que lui ! L’ancien Président Marc Ravalomanana prend du plaisir à se mettre sur le devant de la scène. Du coup, le locataire de Faravohitra ne rate plus aucune occasion pour se mettre en valeur et ce jusqu’à profiter d’une crise sanitaire pour effectuer une récupération politique. Alors que la population est encore préoccupée par la menace de propagation du noronavirus, l’ex – Chef d’Etat ne trouve pas mieux à faire que de multiplier les apparitions médiatiques. Il enchaîne les déclarations visant à paraître comme « le dirigeant » parfait. Une image qu’il n’a pourtant pas su garder lorsqu’il était au pouvoir. En agissant ainsi, il ne fait pas exception aux autres politiciens malagasy qui acquièrent une sagesse politique soudaine lorsqu’ils ont perdu leur siège.
La frustration des dernières élections organisées dans le pays ronge – t – elle encore le fondateur du « Tiako i Madagasikara » ? À l’heure où le patriotisme politique est plus que d’actualité, l’ancien exilé d’Afrique du Sud bloque encore sur ses multiples tentatives ratées de reprendre le pouvoir. En tout cas, ses faits et gestes de ces derniers temps laissent fortement paraître sa grande soif de pouvoir inassouvie.
A quand le vrai patriotisme ?
D’aucuns n’ignorent que l’ancien Président reçoit le soutien de ses partisans qui n’hésitent pas à utiliser plusieurs comptes sur les réseaux sociaux pour dénigrer le régime et se mettre, par la suite, en valeur à travers des solutions que même un citoyen lambda novice en politique pourrait trouver sans difficultés. A titre d’exemple, l’idée du bidon jaune ou orange utilisée à titre de réservoir d’eau avec un robinet. Il faut savoir que Marc Ravalomanana n’est pas le premier à avoir eu l’idée mais il ne s’est pourtant pas dérangé à s’en attribuer les mérites.
S’il est réellement animé par une quelconque forme de patriotisme, qu’il agisse tout simplement et de manière discrète sans recourir à des tapages médiatiques. Faisant semblant de tendre la main aux actuels dirigeants, il est pourtant plus qu’évident que l’ancien Président et son équipe préparent la technique du « kobay an – kelika ». A chaque prise de décision du régime, les partisans du TIM échafaudent des stratégies pour lancer des critiques à travers des publications à profusion sur les réseaux sociaux. L’objectif est de tirer profit de chaque situation. Rien de vraiment répréhensible s’il s’agit d’un contexte politique ordinaire sauf que cette fois – ci, le moment est très mal choisi. Il est question de vie ou de mort. Vouloir s’attirer des coups de projecteurs et rechercher des « j’aime » en pareille situation est plus qu’irrespectueuse envers le peuple malagasy !
La Rédaction

L’augmentation des frais de transport, allant jusqu’à 150 %, n’a pas empêché les personnes bloquées dans la Capitale de rejoindre leur foyer respectif. D’après le directeur de la gare routière Maki à Andohatapenaka, les coopératives sont obligées d’augmenter leurs tarifs pour combler la perte durant les voyages et pouvoir respecter les barrières sanitaires. Pour un véhicule de 18 places, seules 13 d’entre elles peuvent être utilisées. Et pour un véhicule doté de 22 places, seules 16 d’entre elles peuvent être occupées. Pour le trajet Antananarivo-Toamasina, le prix du ticket est de 40 000 ariary au lieu de 25 000 ariary en temps normal. Celui d’Antananarivo-Mahajanga est fixé à 100 000 ariary au lieu de 60 000 ariary. Le voyage Antananarivo-Moramanga coûte 15 000 ariary au lieu de 5 000 ariary. Et comme d’habitude, c’est la destination Antsirabe qui est devenue la plus coûteuse, avec un tarif de 40 000 ariary s’il était de 15 000 ariary au début de cette saison épidémique et 10 000 ariary en temps normal.
Autorisation spéciale obligatoire
Depuis la matinée d’hier, des passagers et transporteurs font la queue à la gare routière d’Andohatapenaka, après la déclaration du Président de la République sur l’ouverture temporaire des transports régionaux reliant Antananarivo avec les autres Régions de Madagascar. En effet, toutes les personnes désirant quitter la ville, de même que les véhicules qui assurent le transport de ces passagers, doivent se procurer d’une autorisation spéciale auprès de l’Agence des transports terrestres (ATT) à Andohatapenaka et auprès des centres de commandement opérationel Covid-19 pour les gens qui veulent rejoindre Antananarivo.
D’après le directeur de la gare routière, les coopératives assurent tous les itinéraires habituels comme Ambatondrazaka, Fianarantsoa, Mahajanga, Toamasina, Antsiranana, et les axes sud. Cependant, afin d’éviter tout risque de contamination du coronavirus, la surveillance va être renforcée au sein de cette gare durant ces 4 jours ainsi que durant les voyages. En effet, celle-ci est désinfectée toutes les deux heures au minimum. Pour Cotisse Transport, le nombre de véhicules qui assurera les voyages durant ces trois jours varie en fonction des réservations, avance Rakotoarisoa Alain, PDG de cette coopérative. Cette dernière a aussi augmenté ses tarifs à cause de la diminution du nombre de places dans chaque véhicule. Pour toutes les coopératives, le départ est programmé entre 8 et 11h et tous les véhicules devront être de retour à Antananarivo avant le jeudi 9 avril à 23h 59.
Anatra R.

Faisant suite à la déclaration du Président de la République, Andry Rajoelina, dimanche dernier, Tsaradia, la filiale domestique d’Air Madagascar, réouvre temporairement ses six lignes, notamment à destination de Nosy-Be, Morondava, Mahajanga, Toliara mais aussi Antsiranana et Taolagnaro. En dehors de ces six destinations, les vols resteront suspendus. « A partir d’aujourd’hui, au minimum, six vols seront quotidiennement déployés durant les trois prochains jours pour assurer le transport de tous les passagers sur les différentes lignes concernées. Nous affrèterons trois ATR et un Boeing 737 si nécessaire pour assurer tous ces vols exceptionnels », a précisé Andriamamonjy Rafanomezantsoa, directeur général de Tsaradia, hier dans une déclaration. En ce qui concerne les critères de sélection des passagers, Tsaradia a précisé que « ces vols concernent tous les passagers ayant déjà prévu des vols avant ou durant cette période. Ils n’ont ainsi qu’à modifier leurs dates auprès de nos différentes agences. Toutefois, toute personne souhaitant rejoindre sa localité pourra aussi acheter un billet ». Effectivement, à cause du confinement, tous les vols de Tsaradia ont été suspendus depuis le 23 mars dernier, et les frontières de la Capitale ont été aussi fermées, limitant ainsi la circulation de la population malagasy. Cette décision vient donc répondre aux besoins de tous ceux qui souhaitent rentrer chez eux.
Depuis hier matin, toutes les agences de Tsaradia sont ouvertes jusqu’à jeudi prochain pour prendre les réservations des personnes souhaitant voyager vers les six destinations citées ci-dessus ou encore revenir dans la Capitale. « Au lendemain de l’annonce de l’ouverture exceptionnelle des vols domestiques, notre taux de remplissage atteint actuellement les 60 à 70 %, et ne cesse de grimper depuis. Cela varie notamment selon la destination. Rien d’étonnant vu que plus d’un millier de passagers ont été lésés depuis l’arrêt des vols en mars dernier. Cette réouverture temporaire est donc une vraie opportunité pour eux », a notifié le directeur général de Tsaradia.
Mesures sanitaires
En tout cas, ces vols se feront dans le respect des mesures sanitaires en vigueur, toujours dans le cadre de la lutte contre la propagation du coronavirus dans le pays. Par conséquent, des tests Covid-19 seront réalisés à Ivato dès 6 heures du matin pour les départs d’Antananarivo, et trois heures avant l’embarquement pour les départs en province. « Chaque passager devra également remplir et signer une lettre d’engagement, l’invitant à observer un confinement de quinze jours une fois arrivé à destination et à contacter les autorités sanitaires en cas d’apparition de symptômes », a mentionné Tsaradia dans un communiqué dédié au grand public. 
Dans tous les cas, le service de permanence de Tsaradia restera disponible pour toute information complémentaire ou pour toute autre opération.
Rova Randria

la une du 07 avril 2020

Publié le lundi, 06 avril 2020

LA UNE 06 AVRIL 2020

Publié le dimanche, 05 avril 2020

Le confinement des populations d'Analamanga, d'Atsinanana et de Matsiatra-Ambony, mis en place pour endiguer la propagation de la pandémie de coronavirus, est prolongé jusqu'au 19 avril. Reclus chez eux depuis le 23 mars, les citoyens sont invités à rester chez eux et à ne sortir que pour des raisons exceptionnelles, deux semaines de plus. « La décision la plus sage est de poursuivre les efforts déjà entrepris. L'Etat d'urgence sanitaire est prolongé de quinze jours », a indiqué le Président de la République Andry Rajoelina, hier dans la nuit lors de son message à la Nation, diffusé sur la chaîne de télévision nationale malagasy. Les mesures prises il y a quinze jours demeurent ainsi pour la plupart en vigueur dans trois Régions où plus de 5 cas de contamination au COVID-19 et des cas contacts ont été répertoriés, à savoir Analamanga, Matsiatra-Ambony et Atsinanana.

 

Football - Raux hospitalisé suite à un AVC

Publié le dimanche, 05 avril 2020

Les yeux des férus du sport roi malagasy sont rivés sur l’hôpital militaire (HOMI) de Soavinandriana depuis ce samedi 4 avril. L’assistant coach de Nicolas Dupuis à la CAN 2019, Raux Auguste a été hospitalisé d’urgence dans cette localité  suite à un AVC (Accident vasculaire cérébral) selon ses proches. Il est entré dans le coma  à son arrivée à l’hôpital dans la journée du samedi, selon les informations que nous avons recueillies auprès de ses proches.

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  • Coopération bilatérale - D’Antananarivo au Grand Sud, Paris lance des projets inclusifs à Madagascar

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Editorial

  • Opération délicate
    Le faux et l’usage de faux envahissent l’Administration, grand « A » s’il vous plaît, à savoir le domaine général qui englobe tous les secteurs d’activités de l’Etat ou de la République. Faux et usages de faux, du jargon populaire « fosika », faux diplômes ou certificats de fin d’étude gangrènent presque tous les Corps de métier de l’Administration entre autres les départements clés comme l’Enseignement supérieur, l’Education nationale, la Justice, la Régie financière, les Forces de défense et de la sécurité (FDS), etc. Les concours d’entrée dans l’administration publique sont infestés de faux dossiers. Des diplômes de Baccalauréat, de Licence, de Master I ou II se trouvent les plus menacés. Il y a eu même certains de faux diplômes de Doctorat !

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