Le neuvième art malagasy est de plus en plus respecté hors de la Grande île. Le savoir-faire et le talent « made in Madagascar » font des étincelles sur la sphère de la bande dessinée mondiale. Désireux de dépasser le succès d’estime, ces dernières années, les artistes tentent de gagner davantage de reconnaissance lors des évènements internationaux. A cet effet, l'illustratrice et bédéiste malagasy Catmouse James s’est envolée hier vers Cotonou (Bénin) afin de participer à la 2ème édition des Rencontres internationales de la bande dessinée (RIBD) qui aura lieu du 27 au 30 mars. Elle sera sur place pour participer à des ateliers, « masterclass », conférences, vente et séances de dédicaces de BD lors de ces rencontres. Une exposition est également prévue en collaboration avec le festival Quai des bulles pour faire connaître les bandes dessinées venue des quatre coins du globe.
A cette occasion, les activités tourneront principalement autour du thème : « Avatars et identité dans la bande dessinée francophone/la génération émergente. Un thème qui correspond bien à la figure et à la pratique de Catmouse James. A travers cette thématique centrale, les professionnels invités au Bénin, sont appelés à explorer la manière dont les avatars, en tant que représentations symboliques, reflètent et influent les identités culturelles et individuelles dans un contexte dynamique de la BD francophone.
A titre de rappel, Catmouse James, de son vrai nom Dinah Rajemison, est une illustratrice malagasy, ayant comme sujets de prédilection l’enfance, les fantaisies et les univers magiques. L’artiste a commencé à se faire connaître en 2016 en contribuant à la bande dessinée collective intitulée « Ho avy an-tsary/Un avenir dessiné ». Depuis lors, elle a continué à marquer son empreinte, en collaborant avec le scénariste Rolling Pen dans la série de bandes dessinées « Ary », publiée en trois tomes aux éditions Des Bulles dans l’Océan à partir de 2018. Elle a été récompensée pour ses œuvres par le prix « Cyclone de la BD » en 2023.
Les Rencontres internationales de la bande dessinée de Cotonou est un rendez-vous incontournable pour les amateurs de BD, offrant une célébration de la créativité et de la diversité culturelle, en parfaite symbiose avec l’objectif unique et fascinant des bédéistes. La Suisse, la France, la Belgique, le Cameroun, le Togo et le Maroc sont également invités à participer à ce grand évènement culturel.
Si.R
Les rideaux sont tombés à Accra, ce samedi lors de la cérémonie de clôture de la 13eme édition des Jeux africains qui s’est tenue au Ghana du 08 au 23 mars. La Grande île termine la compétition avec une faible moisson de médailles par rapport à l’édition précédente en 2019. En effet, elle occupe la 15eme place au classement général sur 54 pays participants avec 15 médailles sur son escarcelle. Devancée par la Zambie à la 14eme place avec 15 médailles dont 4 en or, 5 en argent et 6 en bronze et devant le Niger à la 16e place qui a eu 10 médailles dont 4 en or, 1 en argent et 5 en bronze. L’île Maurice termine dans le top10 en se classant à la 9eme position avec 25 médailles dont 9 en or, 5 en argent et 11 en bronze). Le classement est dominé par l’Egypte avec 187 médailles dont 99 en or, 46 en argent et 42 en bronze devant le Nigeria 127 médailles dont 47 en or, 33 en argent et 47 en bronze et l’Afrique du Sud avec 106 médailles dont 32 en or, 32 en argent et 42 en bronze.
Madagascar marquait l’histoire de son sport et de cette joute continentale. Aina Mahasambatra reste la plus jeune athlète médaillée de l’histoire des Jeux africains en gagnant la médaille de bronze dans la catégorie mixte des Jeux d’échec avec son compatriote Fy Rakotomaharo.
De l’autre côté, Laura Rasoanaivo, la judokate malagasy de 19ans, continue de marquer l’histoire du judo malagasy. Elle est rentrée au pays avec la médaille d’or au cou. La première médaille d’or du judo malagasy dans l’histoire des Jeux.
Sur 12 disciplines dépêchées à Accra pour mission de défendre les couleurs de la Grande île, seulement sept sont rentrées au pays avec des médailles. L’haltérophilie avec sept médailles dont trois en or (Eric Hermann, -55kg hommes), une en argent (Sabrina -49kg dames) et trois en bronze (Sabrina -49kg et Fabia -69kg dames) ; Le judo avec une médaille d’or (Laura, -70kg dames) et une de bronze (Natacha, -48kg dames) ; Les Jeux d’échec avec une médaille d’argent (Fy en Blitz hommes) et une de bronze ( Fy et Aina, en double mixte) ; Le karaté avec une médaille de bronze (Fenosoa, Kumite -50kg dames) ; Le tennis de table (Fabio et Karen, en double mixte) ; L’athlétisme, avec une seule médaille en argent (Sidonie, 100 m haie dames). Pour la discipline collective, le rugby à VII dames remporte la médaille d’argent derrière l’Ouganda.
Pour les disciplines qui sont rentrées bredouilles au pays, il y a la lutte, le tennis, le taekwondo, le bras de fer, le basket 3x3 (hommes et dames).
La 14eme édition des Jeux africains aura lieu en 2027 au Caire, Egypte.
Elias Fanomezantsoa
Le faux et l’usage de faux fourmillent. Les pratiques frauduleuses en tout genre inondent le pays. Il n’y a pas longtemps de cela, le Chef de l’Etat Rajoelina Andry annonçait avec fracas dans la capitale économique du pays, Toamasina, qu’il partait en guerre contre les réseaux de trafic de vente illicite de terrains. Il affichait sa détermination à démanteler le circuit à la fois illégal que contre-productif. Une croisade contre toute forme de faux et usage de faux. Une guerre sainte contre laquelle Rajoelina fait appel à tous les responsables de tous les niveaux et à tous les citoyens du pays à y mettre leur sien. Un appel lancé à chacun de faire scrupuleusement attention !
Les faux prophètes, faux dévots et les faux pasteurs pullulent. Des groupuscules religieux sinon de sectes poussent comme des champignons sauvages. Le genre de ce petit « guru », un prétendu pasteur qui se fait prendre auprès de ses ouailles pour un prophète capable de « changer » le sexe d’un nouveau-né n’est pas du tout un cas isolé. Cette multitude de « fiangonana zandriny ou zafiny » nées ou plutôt dissidentes des églises formelles du FFKM doit nous interpeler tous. Elles sucent sans foi ni loi leurs adeptes par le biais de ces dimes que l’on doit « obligatoirement » s’acquitter sinon on n’ira pas au paradis. Ces faux prophètes et faux pasteurs s’enrichissent insolemment sur le dos de ses adeptes. Le cas de ce jeune chef de famille qui a tout abandonné, travail et ses biens, pour aller avec sa petite famille vivre en groupe en « attendant » ensemble dans un lieu commun le jour du salut venant du ciel n’est pas du tout aussi un cas isolé.
Drame ou malédiction ! L’Afrique est en passe de devenir une « chasse gardée » de ces faux prophètes, faux dévots et faux prédicateurs qui miroitent la vie meilleure, la richesse à la clé à leurs ouailles. Des faux en tout genre qui deviennent en un peu de temps de riches hommes ou femmes roulant sur des véhicules de grosses cylindrées et résidant dans des villas luxueuses. L’Afrique dont la majorité de la population vit dans une pauvreté extrême s’appauvrit encore plus.
A Madagasikara, des mesures doivent être prises pour « protéger » les gens contre ces malfrats illuminés et sans scrupules qui exploitent le peuple du Bon Dieu. On se rappelle de ces dispositions sans complaisance que l’ancien Chef d’Etat Ravalomanana avait prises à l’endroit de ces faux prophètes venus d’ailleurs. En fait, il avait osé expulser sans délai ni complexe de faux prédicateurs du groupe « Miracle mon ami » ou bien d’autres.
En réalité, il faut oser traquer tous les dirigeants de ces mouvements religieux qui dévient les autres du droit chemin en ignorant la loi du pays. Certes, la Constitution malagasy garantit à chacun la liberté de foi mais il ne faut pas laisser les brebis à la merci des loups.
Faisons tous attention ! Prenons garde ! Les trompeurs en tout genre rôdent partout. Les réseaux d’experts en faux et usage de faux prolifèrent. La responsabilité des dirigeants politiques ne se limitent pas aux choses matérielles, elle s’étend dans tous les domaines de la vie de la Nation.
Ndrianaivo
L’eau est précieuse, il est essentiel de ne pas la gaspiller. C’est le message principal de la célébration nationale de la Journée mondiale de l'eau à Morondava. Cette journée, sous le thème « l’Eau pour la paix », a été marquée par des séries d’inauguration et de don de matériels. Les nouvelles infrastructures, fruits de la collaboration avec l'ONG Helvetas, bénéficient à 10 600 personnes et se composent d'adduction d’eau potable et de blocs sanitaires, implantées dans les Communes d'Analaiva, de Bezezika et d'Ampanihy. Le ministre de l'Eau, de l'Assainissement et de l'Hygiène, Fidiniavo Ravokatra, ainsi que le ministre de la Jeunesse et des Sports, et non moins ministre coach de la Région Menabe, Haja Resampa, ont honoré l'événement de leur présence. Selon le ministre de l'Eau, la réalisation de ces projets s'inscrit dans la concrétisation de la Politique générale de l'Etat, en particulier "le capital humain". Il a également mis en avant le fait que l’eau, en plus d'être une ressource essentielle pour la survie, constitue un catalyseur puissant pour le progrès social et économique. De son côté, le ministre de la Jeunesse et des Sports a salué les efforts déployés pour l'augmentation significative de l'approvisionnement en eau potable pour Menabe, avec un taux actuel de 54% contre 39% il y a deux ans.
La commission mixte pour établir les documentations scientifiques et historiques pour la restitution du crâne du roi Toera est fin prête. Le ministre de la Communication et de la Culture, Augustin Andriamananoro, a reçu une lettre de la ministre de la Culture française, Rachida Dati, concernant la restitution du « Kabeso » du roi Sakalava Toera. Cette démarche fait suite à l'adoption de la loi n° 2023-1251 relative à la restitution des restes humains le 26 décembre 2023 à l'Assemblée nationale française et à la demande du gouvernement malgache et des descendants du Roi Toera. La lettre contient le nom des membres de la commission mixte du côté du gouvernement français. Une délégation dirigée par le directeur général de la Mondialisation, de la Culture, de l'Enseignement du ministère de l'Europe et des Affaires étrangères, Aurélien Lechevallier, ainsi que l’ambassadeur de France à Madagascar, Arnaud Guillois, s’est rendue au bureau du ministre de la Communication et de la Culture, Augustin Andriamananoro, pour la remise officielle de la lettre. Cette correspondance inclut une invitation pour le ministre à se rendre à Paris prochainement, accompagné de l'ensemble de la commission, afin de statuer et de faire avancer la demande de restitution.
« Ady gasy », un débat de haut niveau pour se concentrer sur les solutions de développement de Madagascar. La rencontre organisée par la 20e promotion du Centre d'études diplomatiques et stratégiques (CEDS) a réuni de nombreux experts, chefs d’entreprise et autres acteurs de développement, hier. Il a été évoqué surtout la solution à la pauvreté malgache par les experts nationaux. « Même si les idées issues de cette rencontre ne sont pas forcément dans la ligne directrice des autorités, il faut écouter les experts malgaches ». D’ailleurs, l’un des participants a évoqué que certaines promesses des partenaires étrangers restent souvent au stade de paroles et de succession d’ateliers sans suite. « Combien de fois, la coopération des iles de l’océan Indien a mis en avant la Grande île en tant que grenier de la région. Les produits malgaches dans les magasins réunionnais ou mauriciens se comptent sur les doigts de la main. Ils préfèrent importer des pays à 10 mille kilomètres. Pourtant, beaucoup d’entre eux préfèrent manger le « vita malagasy » quand ils viennent à Madagascar ». Le dialogue a aussi comme objectif de sortir un document compilant les idées évoquées par les experts en mettant Madagascar comme la fierté de l’océan Indien, selon Francky D, président de la 20e promotion.
« Focus démocratie 2024 » met l’accent sur l’importance des débats d’idées, les réunions, pour les prochaines législatives. Le mardi 26 mars 2024, de 9h00 à 17h00, la Friedrich-Ebert-Stiftung (FES) Madagascar, en collaboration avec l'Institut électoral pour une démocratie durable en Afrique (EISA), organisera l'événement "Focus Démocratie 2024". Dédié à la démocratie, il visera à favoriser le dialogue entre les partis politiques et les citoyens à l'approche des élections législatives. Soit de créer un espace de dialogue, mettant l'accent sur les programmes, les débats, les réunions, les expositions et les réseaux, pour une meilleure compréhension de la politique par les citoyens. « Focus démocratie » réunira une vingtaine de partis politiques et prévoit la participation de plus de 800 participants et visiteurs de tous horizons. Les débats porteront sur deux thèmes principaux : la participation des femmes et des jeunes aux élections législatives, et la question de la décentralisation en prévision des élections municipales. L'événement vise à encourager le dialogue intergénérationnel et à mobiliser activement les jeunes. Il mettra également l'accent sur la participation politique des femmes, un aspect essentiel du processus démocratique visant à l'inclusion. La participation des femmes sera discutée tant dans le contenu que dans l'organisation de l'événement.
Le dernier Conseil des ministres a approuvé l’attribution du marché de travaux publics pour la construction de la route nationale RNT12A (Taolagnaro-Vangaindrano, 256 km) et la construction de ponts et autres infrastructures connexes à l’entreprise China Road and Bridge Corporation (CRBC). L’initiative rentre dans le cadre du Projet d’aménagement de corridors et de facilitation du commerce phase II (PACFC II).
Celui-ci est conclu le 2 décembre 2021 entre la République de Madagascar et la Banque africaine de développement et le Fonds africain de développement (BAD/FAD) aux termes de la loi 2021-033 autorisant la ratification de l’accord de prêt relatif au financement du PACFC II adoptée le 13 décembre 2021 par l’Assemblée nationale et le 17 décembre 2021 par le Sénat.
Par la lettre 010/PRM/SGP/SGA/DEJ/2022 du 12 janvier 2022, le Président de la République a saisi la Haute Cour constitutionnelle aux fins de contrôle de constitutionnalité de la loi 2021-033 préalablement à sa promulgation. La Cour, par la décision 05-HCC/D1 du 20 janvier 2022, a déclaré celle-là conforme à la Constitution. Pour rappel, ce chantier figure parmi les engagements inscrits le plan Emergence du Grand Sud à l’issue du colloque organisé à Taolagnaro en 2021.
Multiples tractations
Selon un communiqué officiel, l’entreprise chinoise CRBC a proposé l’offre la moins disante pour les deux lots de la RNT12A. Mais, suite à l’analyse a posteriori du processus suivi de la passation de marché lié à aux marché des travaux, il est apparu au Gouvernement que le montant des offres des soumissionnaires sélectionnés est supérieur au montant disponible dans l’accord de prêt.
L’accord prévoyait un financement de 147 millions de dollars de la BAD et de l’Etat malagasy. Cependant, les offres reçues et approuvées par les bailleurs ont atteint 165,70 millions de dollars. La CRBC a soumis une offre d’une valeur de 146,20 millions de dollars. Pour des raisons de procédures administratives, l’offre n’a pas été retenue.
Après une série de discussions avec la BAD et afin de protéger les intérêts de l’Etat malagasy et de pouvoir procéder à la mise en œuvre du projet, notamment le déblocage des fonds nécessaires aux travaux, le Conseil des ministres a décidé d’attribuer le marché à la société CRBC. Cette dernière, à titre de rappel, s’est occupée du lot 2 de la reconstruction de la RN44 Sud (Amboasary-Vohidiala, 73 km) en 2021-2023.
M.R.
Partager les responsabilités pour atteindre les objectifs dans un bref délai. Le rideau est clos en ce qui concerne la session extraordinaire du Conseil municipal de la Commune urbaine d'Antananarivo (CUA). Durant cette réunion dirigée par le président dudit Conseil municipal, Ralitera Andriamparany, le président de la délégation spéciale (PDS), Richard Ramanambitana, quant à lui, a réitéré sa volonté de travailler ensemble pour la bonne gouvernance de la CUA, notamment dans la restauration de l'image de la ville. Selon lui, la Commune partage la même vision que le Président de la République dans la Politique générale de l'Etat (PGE). Il s'agit du développement du capital humain, de l'industrialisation ainsi que de la transparence totale. Un objectif qu’il vise à travers un rapport au niveau de la caisse de la Commune. « La recette journalière de la Commune urbaine d’Antananarivo est de 10 millions d’ariary. Cependant, nous ne disposons actuellement que de 89 millions d’ariary, alors que le salaire des employés communaux s’élève à plus de 2 milliards d’ariary », soutient-il.
Cette réunion, laquelle a pris fin hier, avait comme ordre du jour l'adoption de deux délibérations, à savoir la modification de l'organigramme de la Commune ainsi que la délégation du pouvoir au PDS. Ces deux délibérations ont été adoptées sans amendement par les membres du Conseil. L'organigramme fait donc partie des changements au niveau de la CUA. Deux vice-PDS seront nommés, si auparavant ils occupaient respectivement le poste d’adjoint. Par conséquent, la tâche du secrétaire général sera orientée vers la coordination administrative, regroupant certaines Directions qui assurent la mise en place de la politique d'austérité.
Anatra R.
En ces quelques jours avant la fête de Pâques, les gares routières sont déjà envahies par les passagers. Les réservations augmentent, notamment pour la ville d’Antsirabe qui est inséparable avec cette célébration.
Comme chaque année, le ministère des Transports organise une campagne de sensibilisation à destination des usagers de la route. L’objectif de cette campagne est d’atteindre « zéro » accident mortel pour la période pascale.
Le ministère de tutelle prévoit ainsi la sensibilisation des usagers, automobilistes, conducteurs de deux-roues, autant que les passagers sur les dangers encourus sur les routes pendant la période de fêtes. Les Forces de l’ordre procèdent ainsi à la réalisation des contrôles lors du départ au niveau des gares routières publiques, et cela en vue d’assurer le respect des règles en matière de transport public routier et de garantir la sécurité des passagers. Le contrôle au départ se focalise sur la vérification des papiers administratifs des véhicules, du surnombre de passagers, la hauteur des bagages, le taux d’alcoolémie des conducteurs, les dispositifs de sécurité du véhicule comme la roue de secours, la trousse de premier secours, l’extincteur, l'existence effective de deuxième chauffeur pour un trajet de plus de 400 km, la réalisation de la visite technique spéciale en cas de demande d’autorisation spéciale.
Ainsi, des contrôles routiers inopinés seront effectués par les gendarmes, en collaboration avec d’autres entités impliquées dans cette tâche, tout cela en vue de constater les infractions commises sur les routes nationales et régionales.
Recueillis par A.R.
Les rendez-vous internationaux s’enchaînent pour ce groupe de rock malagasy. Après l’annonce de son éventuelle participation au festival de rock Hellfest qui se tiendra dans quatre mois, le groupe LohArano va s’aventurer dans un autre événement de pur rock, très réputé à l’île Maurice. En effet, le trio est invité à participer à l’« Underground Rock Festival » qui se tiendra le 4 mai prochain au Café du Vieux Conseil, situé à Port Louis. « C’est toujours un grand honneur pour nous de représenter Madagascar dans un tel aventure. Nous sommes fiers de faire découvrir le savoir-faire et le talent malagasy à l’extérieur. On n’oubliera pas non plus de remercier le Label Libertalia Music, Studiotic et le Rage Tour de nous avoir aidés lors de ces aventures », s’enthousiaste la chanteuse du groupe.
Ainsi, le groupe LohArano va étaler le rock à la sauce malagasy sur le sol mauricien. Cette formation mélange la musique rock avec d’autres genres symphoniques, à savoir le « Trash metal » et le jazz, tout cela étant mêlé avec des sauces musicales malagasy. Ayant vu le jour en septembre 2014, ce groupe est composé de jeunes musiciens malagasy. Depuis ses débuts en 2018, l’« Underground Rock Festival »est solidement ancré comme un rendez-vous incontournable pour les amateurs de musique alternative à l'île Maurice. Il offre un line-up riche, mélangeant des talents locaux et internationaux, dans un cadre authentique où règne une atmosphère électrique, garantissant une expérience mémorable pour les amateurs de rock, de punk et de musique « métal ». Pour la première fois durant ce festival, le groupe LohArano va amuser les métalleux à l’étranger. Le trio fera le déplacement dans cette île sœur pour démontrer des performances déjantées.
Le festival « Underground Rock », une véritable mosaïque musicale, célèbre l'univers du rock sous toutes ses formes. Ce 4 mai, de 20h à 1h du matin au Café du Vieux Conseil, les mélomanes auront le privilège de plonger dans un festin musical varié, oscillant entre le « Sega rock », le « Pop rock », le « Metal », le « Slow rock » et le « Progressive ». Une gamme complète pour satisfaire les goûts les plus éclectiques. Pour cette édition, LohArano partagera la scène avec d’autres groupes de « hard rock » venant des îles de l’océan Indien, à l’instar de Devived (Maurice) et The Hill is Burning (La Réunion).
Si.R
Réformes et perspectives. Cette semaine a été le théâtre d'un événement majeur pour le secteur des télécommunications, alors que les principaux acteurs se sont réunis sous l'égide du ministre en charge du Développement numérique, des Postes et des Télécommunications, Tahina Razafindramalo. Cette rencontre stratégique, orchestrée en collaboration avec l’Autorité de régulation des technologies de la communication (ARTEC) et avec le précieux soutien de la Banque mondiale, a été une occasion de dresser un état des lieux du secteur et de discuter des réformes en cours. Au cœur des débats, la question de la concurrence entre opérateurs a été examinée. Les participants ont évalué les progrès réalisés depuis le lancement des réformes et ont cherché à identifier les opportunités d'accélérer le processus, tout cela dans un souci d'amélioration constante du marché. Les discussions ont également porté sur l'évolution économique du secteur, mettant en lumière les défis et les opportunités qui se dessinent à l'horizon. D’un côté, le Consortium de consultants, composé de Detecon, Salience et Tactice, a joué un rôle central en présentant les résultats de leurs recherches approfondies. Leur évaluation minutieuse de la mise en œuvre des réglementations adoptées lors de la première vague de réforme en 2023 a été au cœur des débats.
Efficacité
Ces résultats ont fourni une base solide afin d’évaluer l'efficacité des mesures prises jusqu'à présent et également pour identifier les ajustements nécessaires pour garantir le succès continu des réformes en cours. De l’autre, les opérateurs eux-mêmes ont eu l'opportunité de prendre la parole et de partager leurs expériences concernant les impacts de la libéralisation sectorielle en cours. Leurs contributions ont été essentielles pour fournir un aperçu concret des défis rencontrés sur le terrain et afin d’identifier les pistes d'amélioration à explorer. Ces retours d'expérience ont permis au ministère de recueillir des informations précieuses, jetant ainsi les bases d'une politique de développement des télécommunications plus précise et plus efficace. Cette réunion marque un nouveau point de départ pour les réformes réglementaires à venir dans le secteur des télécommunications. En effet, elle a permis au ministère de tutelle de clarifier son positionnement sur la gestion de domaines jusqu'ici non régulés, ouvrant ainsi la voie à une approche plus globale et plus cohérente de la régulation du secteur. A l'heure où de nouveaux défis émergent et où de nouvelles opportunités se présentent, il est essentiel que le secteur des télécommunications reste à la pointe de l'innovation et de la régulation.
Hary Rakoto